L’actrice de GoT accuse Israël de faire du trafic d’enfants avec sa fille
Josephine Gillan affirme que sa fille de 8 mois va être vendue ; la cour a placé sa fille en foyer après qu'elle l'a laissée avec des amis suite à sa dépression post-partum
L’actrice israélo-britannique Josephine Gillian, qui joue dans « Game of Thrones », a accusé le gouvernement israélien d’avoir kidnappé sa fille et de faire du trafic d’enfants. Le mois dernier, les services sociaux lui ont retiré sa fille de 8 mois.
Gillan, connue pour avoir avoir incarné Mareil dans la série à succès de HBO, a déclaré dans une série de tweets jeudi que sa fille avait été « kidnappée » par les services sociaux « malades et tordus » d’Israël.
Dans l’un des tweets, elle a accusé les travailleurs sociaux israéliens de « manipuler la vérité pour se faire de l’argent en faisant adopter des jeunes bébés ! En les vendant ! ».
Dans un autre tweet, elle dit être « malade d’inquiétude » que sa fille soit vendue en tant qu’esclave sexuelle par des trafiquants. Elle a également « liké » et retweeté une série de publications qui taxent Israël de pays « raciste » et d’Etat « terroriste qui se prend pour une démocratie ».
Au début du mois, sur ordre du tribunal, les services sociaux ont pris l’enfant chez la famille qui s’occupait de lui pour l’actrice. Ils l’ont temporairement placé en foyer, indiquant que la décision était dans le meilleur intérêt du bébé.
Sur Twitter, Josephine Gillan explique qu’elle avait confié sa fille à une amie proche pendant qu’elle était soignée pour dépression post-natale, dont elle s’est remise.
L’actrice est devenue célèbre grâce à son rôle de Marei, une prostituée rousse dans plusieurs saisons de la série à succès de HBO. Elle indique sur Twitter ne plus avoir de travail depuis la fin de la série.
Dans un entretien accordé au Daily Mail, elle expliquait comment le rôle l’avait sauvée d’une vie faite de pornographie, de drogues et de prostitution.
Juive, l’actrice avait émigré en Israël l’année dernière juste avant la naissance de sa fille.
D’après la Douzième chaîne israélienne, elle se serait installée en Israël par crainte que les services sociaux britanniques ne lui enlèvent son enfant.
« Il y a huit mois, elle a donné naissance en Israël, puis élevée sa fille sous la surveillance étroite des services sociaux et avec l’aide d’un ami », a déclaré à la chaine un proche au fait de la situation. « Elle a ensuite confié son bébé à une amie et s’est rendue au Royaume-Uni pour une longue période, ce qui a provoqué l’intervention des services sociaux et de la justice. »
Le reportage indique que la fille de Gillan a été emmenée par les services sociaux sur ordre d’un tribunal et qu’une audience est prévue la semaine prochaine, d’après la Douzième chaîne, et Josephine Gillan serait revenue en Israël pour sa défense.
Mardi, Gillan a lancé un appel à l’aide pour récupérer sa fille, et a lancé une page GoFundMe pour obtenir de l’aide afin de financer les frais d’avocat.
« Il y a trois jours, les services sociaux sont venus en pleine nuit, à minuit et demi ! Avec la police, ils ont kidnappé ma fille et l’ont donnée à une autre famille. Je ne suis pas autorisée à la voir ou à être en contact [avec elle], je n’ai aucune idée de l’endroit où elle se trouve », a-t-elle écrit.
There’s my side of the story= the truth and there’s the social workers side of the story = lies! Manipulating the truth so they can make money from adoption young babies! Selling them! #CHILDTRAFFICKING ????
— josephine gillan (@Officialmarei) August 15, 2019
« Je n’étais pas là quand c’est arrivé et je n’étais pas au courant de ce qu’ils ont fait ! C’est absolument scandaleux », a écrit Gillan. « Je n’ai rien fait de mal, et mon amie qui s’en occupait non plus. »
Gillan a publié une vidéo montrant les autorités emmener le bébé en pleine nuit pendant que les voisins crient et qu’une femme pleure.
Makes me sick with worry! My poor baby girl ???? https://t.co/6VkNQc6pCQ
— josephine gillan (@Officialmarei) August 15, 2019
Le ministère des Affaires sociales et les services sociaux ont refusé de commenter les détails de la situation, invoquant le droit à la vie privée et la confidentialité de rigueur dans ce genre d’affaires.
Il a néanmoins indiqué que l’affaire était traitée par différents départements du ministère, dont l’un serait en contact avec les services sociaux britanniques.
« Notre seule priorité est le bien-être du bébé, nous tentons de trouver la meilleure solution », était indiqué dans le communiqué.