Israël en guerre - Jour 464

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Le Hamas dit détenir 45 Palestiniens accusés de collaborer avec Israël

Les Palestiniens ont été arrêtés pour avoir pris part au raid de l'armée israélienne à Gaza en novembre, qui a déclenché la plus grave confrontation depuis la guerre de 2014

Un toxicomane derrière les barreaux d'une prison du Hamas, à Gaza Ville, le 10 mai 2017.  (Crédit : Mohammed Abed/AFP)
Un toxicomane derrière les barreaux d'une prison du Hamas, à Gaza Ville, le 10 mai 2017. (Crédit : Mohammed Abed/AFP)

Les services de sécurité du Hamas ont arrêté des dizaines de Palestiniens accusés de collaboration avec Israël, depuis une opération militaire israélienne qui a mal tourné dans la bande de Gaza en novembre, a indiqué mardi le groupe terroriste islamiste palestinien.

L’incursion clandestine menée par une unité des forces spéciales israéliennes le 11 novembre 2018 a été présentée comme une opération de renseignement dans la bande de Gaza gouvernée par le Hamas, mais les soldats ont été repérés et les combats qui ont suivi ont coûté la vie à un officier israélien et à sept Palestiniens, dont un membre de la branche armée du Hamas.

« Les services de sécurité ont réussi à capturer 45 collaborateurs après l’incident de sécurité en novembre et ils sont actuellement interrogés », a dit le porte-parole du ministère de l’Intérieur du Hamas, Iyad al-Bozum, dans un communiqué.

« C’est un message à Israël et à ses agents ; les services de sécurité (du Hamas) sont capables de mettre en échec les activités des collaborateurs de l’occupant », a-t-il ajouté.

Après l’opération manquée, le Hamas avait publié les images de huit personnes membres selon le groupe terroriste palestinien des forces spéciales israéliennes et ayant participé à l’opération. Il a aussi publié les photos d’un minibus et d’un camion utilisés selon le Hamas par ces forces.

Le censeur de l’armée israélienne avait aussitôt diffusé une mise en garde à l’attention des médias et du public pour ne pas publier ces photos.

L’opération israélienne en territoire ennemi a déclenché un cycle de représailles et d’hostilités qui a constitué la plus grave confrontation entre soldats israéliens et groupes armés palestiniens depuis la guerre de 2014, avant la conclusion d’un cessez-le-feu le 13 novembre.

En décembre, un tribunal militaire de Gaza a condamné cinq hommes et une femme à la pendaison pour « collaboration » avec Israël. Mais ces peines n’avaient pas de lien direct avec le raid manqué du 11 novembre.

Selon le Centre Palestinien des droits de l’Homme, une ONG qui fait autorité sur la question de la peine de mort dans les Territoires palestiniens, le Hamas a, depuis sa prise du pouvoir à Gaza en 2007, prononcé plus de 110 condamnations à mort et mis à exécution 28 d’entre elles, dont six en 2017.

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