Le nombre de malades graves de la COVID-19 dépasse les 200 – une première
Le ministère de la Santé rapporte 1 569 nouveaux cas depuis minuit, ce qui amène le nombre d'infections en Israël depuis le début de la pandémie à 44 188
Le nombre d’Israéliens ayant développé une forme grave de coronavirus a continué à augmenter mercredi, passant les 200 pour la première fois depuis le début de l’épidémie.
Selon les derniers chiffres du ministère de la Santé, il y a 23 823 cas actifs de virus dans le pays. Parmi eux, 204 personnes sont atteintes d’une forme grave de la maladie et 57 personnes ont été placées sous respirateur.
104 personnes se trouvent dans un état modéré et les autres n’affichent que des symptômes légers ou une version asymptomatique de la COVID-19.
Il y a eu trois décès enregistrés depuis minuit des suites du virus, et le bilan des morts passe donc ainsi à 376, a déclaré le ministère.
Depuis minuit, le ministère a fait savoir qu’il y avait eu 1 569 nouvelles contaminations, ce qui fait grimper le chiffre national à 44 188. Jusqu’à présent,
19 989 personnes ont guéri du virus.
Le ministère a annoncé que 31 400 tests avaient été effectués mardi, vingt-quatre heures après qu’Israël a passé le tournant des 30 000 tests de dépistage quotidiens pour la toute première fois.
Cette hausse continue des cas graves survient alors que le pays a enregistré un nouveau record dans la matinée de mercredi. Lors de la première vague de la pandémie, le nombre de cas graves le plus élevé avait été vu le 13 avril, avec 183.
Israël, lundi, avait aussi connu un nombre d’infections enregistrées en 24 heures sans précédent, avec 1 718 nouveaux cas confirmés.
Alors que le pays lutte pour tenter de contenir la propagation de la pandémie, le ministre de la Santé, Yuli Edelstein, a averti mercredi que le gouvernement pourrait réimposer un confinement national en l’absence d’un passage à l’acte immédiat pour contenir le virus.
Edelstein a déclaré que « nous faisons tout ce que nous pouvons » pour éviter un confinement mais il a averti que ce dernier pourrait néanmoins être réimposé si d’autres mesures de lutte contre le coronavirus s’avéraient insuffisantes.
« S’il y a un miracle médical » et que les taux d’infection s’effondrent, « peut-être n’aurons-nous pas un confinement », a-t-il fait remarquer pendant une conférence de presse à l’hôpital Hadassah Ein Kerem à Jérusalem.
Avant de recourir à un confinement, a noté la Douzième chaîne, le gouvernement pourrait, entre autres, limiter encore les rassemblements à dix personnes ; fermer les plages, les synagogues et les yeshivot, réduire les transports publics et n’autoriser les restaurants qu’à travailler en livraison.