Le plan de licenciements massifs à l’Autorité de radiodiffusion mis en suspens
Le gouvernement accepte de supprimer la clause sabrant de 10 millions de shekels le budget de l’Autorité de radiodiffusion israélienne ; 430 emplois sont sauvegardés
Le gouvernement a accepté dimanche de modifier un projet de loi qui aurait laissé sans emploi, 430 employés de l’Autorité de radiodiffusion d’Israël, suite à l’opposition intense de la part des syndicats et des législateurs de la coalition.
Dans les négociations avec le syndicat du travail Histadrout, les autorités ont décidé de mettre en suspens une clause dans un nouveau projet de loi de la radiodiffusion publique qui demandait au radiodiffuseur d’État de commencer immédiatement à sabrer de 10 millions de shekels son budget chaque mois.
Cette décision sauvegarde dans l’immédiat 430 emplois, tandis que le gouvernement et la Histadrout s’engagent dans une révision planifiée de longue date du service.
En outre, les autorités ont décidé de mettre fin à toutes les mises à pied futures jusqu’à ce que l’Autorité – dont le sort reste incertain – soit réorganisée ou fermée. Les négociations avec la Histadrout vont maintenant commencer afin de déterminer combien d’employés seront licenciés et combien conserveront leur position dans la nouvelle société de radiodiffusion.
« La législation permettant les mises à pied se traduira par la fermeture de l’Autorité de radiodiffusion d’Israël et compromettrait gravement la radiodiffusion publique en Israël », a déclaré vendredi le président de la Histadrout, Avi Nissenkorn.
Plusieurs syndicats à travers Israël, y compris le personnel de l’aéroport, les ports et les autorités frontalières, ont mené ce dimanche des grèves en solidarité avec les employés de l’Autorité de radiodiffusion, qui ont protesté dimanche matin en face de la Knesset.
Les législateurs de la coalition David Biton (Likud) et Roi Folkman (Kulanu) sont également opposés à la législation et ont fait pression sur le gouvernement pour l’amender, comme l’a rapporté le quotidien Haaretz.