Le témoin de l’accusation de l’affaire des sous-marins en lieu sûr
Cette mesure a été prise alors que la sécurité de Miki Ganor pourrait être en danger, au moment où les enquêteurs abordent les phases finales de son interrogatoire, selon la Deuxième chaîne
La police aurait installé en lieu sûr le témoin de l’accusation d’une enquête de corruption présumée portant sur un accord de plusieurs milliards de shekels d’achat de sous-marins en Allemagne, en raison d’inquiétudes pour sa sécurité.
Miki Ganor, représentant local d’un fabricant naval allemand, fait actuellement l’objet d’une assignation à domicile élargie alors que les enquêteurs continuent à l’interroger dans l’affaire qui a été surnommée « Affaire 3000 ».
La police israélienne a refusé de commenter ces informations, diffusées lundi par la Deuxième chaîne, disant seulement qu’elle n’évoquera pas un tel sujet.
Ganor, ancien représentant de l’entreprise allemande de fabrication de sous-marins Thyssenkrupp, est soupçonné d’avoir versé des pots-de-vin en relation avec une décision prise par le Premier ministre Benjamin Netanyahu pour acheter trois sous-marins à l’entreprise par le biais d’un accord auquel était opposé le ministère de la Défense.
Selon le reportage diffusé par la chaîne, Ganor est escorté quotidiennement par la police pour des interrogatoires depuis qu’il a accepté de devenir témoin de l’accusation, il y a plus d’un mois. Les policiers devraient achever le premier stade de ses interrogatoires dans une semaine, ou dix jours. Les autres suspects devront ensuite être confrontés à son témoignage.
Lorsque Ganor aura terminé de livrer son témoignage, la police convoquera donc un certain nombre d’autres suspects dans ce dossier, ainsi que des individus qui n’ont pas encore été publiquement liés à l’enquête.
Netanyahu n’est pas suspect dans cet affaire. La police prévoit toutefois de le convoquer en tant que témoin, en raison de ce qu’il sait de ce dossier.