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Les « sionistes » contrôlent la politique – cheffe des relations arabo-américaines de Harris

Brenda Abdelall a été soumise à un examen minutieux après la réapparition de propos tirés d'une interview accordée au New York Sun, qui selon la campagne ne reflètent pas son point de vue actuel

Brenda Abdelall, l'avocate égypto-américaine engagée par la campagne présidentielle de la vice-présidente américaine Kamala Harris en 2024, a été secrétaire adjointe au partenariat et à l'engagement au ministère américain de la Sécurité intérieure en 2022. (Crédit : Zachary Hupp/DHS)
Brenda Abdelall, l'avocate égypto-américaine engagée par la campagne présidentielle de la vice-présidente américaine Kamala Harris en 2024, a été secrétaire adjointe au partenariat et à l'engagement au ministère américain de la Sécurité intérieure en 2022. (Crédit : Zachary Hupp/DHS)

Une avocate égypto-américaine recrutée par la campagne présidentielle de la vice-présidente américaine Kamala Harris a fait l’objet d’un examen minutieux au cours du week-end pour des propos tenus en 2002 et selon lesquels « les sionistes contrôlent une grande partie » de la politique américaine.

Les déclarations de Brenda Abdelall, que la campagne a annoncé avoir recrutée mercredi pour mener ses efforts de sensibilisation auprès des Américains d’origine arabe, ont refait surface vendredi dans un article du Washington Free Beacon, qui a lié ces remarques au vieux stéréotype antisémite selon lequel les Juifs contrôlent la politique dans les coulisses.

La campagne de Harris a défendu Abdelall vendredi, déclarant au New York Post : « Ces commentaires de 2002 ne reflètent pas les opinions de Brenda ni celles de la campagne. »

Abdelall, alors étudiante, avait tenu ces propos auprès du New York Sun alors qu’elle assistait à une convention du American Muslim Council (AMC) au cours de laquelle un orateur avait proclamé que « les sionistes détruisaient l’Amérique ». L’AMC a, lui-même, déjà tenu des propos antisémites.

« Détruire est un mot dur », avait alors répondu Abdelall, lorsqu’elle avait été interrogée sur les remarques de Fayez. Mais, avait-elle poursuivi, « les sionistes ont une voix forte dans la politique américaine. Je dirais même qu’ils en contrôlent une grande partie ».

Abdelall a cité la récente défaite du Représentant américain Earl Hilliard, un membre démocrate du Congrès de l’Alabama qui a échoué à se faire réélire après avoir voté contre une résolution qui s’engageait à soutenir Israël et condamnait les attentats suicides palestiniens.

La candidate démocrate à l’élection présidentielle Kamala Harris descendant de son bus de campagne après une tournée et un rassemblement de campagne, à l’aéroport international de Savannah/Hilton Head à Savannah, en Géorgie, le 29 août 2024. (Crédit : Jacquelyn Martin/AP)

À la suite de ce vote, l’adversaire de Hilliard a bénéficié d’un soutien important de la part des groupes pro-Israël, grâce aux dons des Juifs américains et d’autres personnes dans tout le pays qui n’étaient pas d’accord avec le point de vue du député sortant sur le Proche-Orient.

D’autres membres du Congrès qui ont voté contre la résolution n’ont pas subi de conséquences électorales, avait rapporté le Wall Street Journal.

Dans les années qui ont suivi ses commentaires de 2002, Abdellal est devenue avocate et a travaillé pour le ministère de la Sécurité intérieure, devenant directrice de cabinet du bureau des droits civils du ministère peu après l’entrée en fonction de l’administration Biden.

Un porte-parole de la campagne a indiqué vendredi que « dans le cadre de ses fonctions au ministère de la Sécurité intérieure, Brenda a collaboré étroitement à la mise en œuvre de la première stratégie nationale de lutte contre l’antisémitisme » et a participé à l’organisation d’un sommet de la Maison Blanche contre les violences motivées par la haine.

Abdelall n’a pas encore réagi.

Harris est au coude à coude avec le candidat républicain à la présidence, Donald Trump, et les votes des musulmans et des Arabes américains pourraient décider de l’issue du scrutin dans les États où la bataille fait rage, notamment dans le Michigan, où Abdelall a grandi.

La communauté arabo-américaine du Michigan, forte de 100 000 membres, est sous les feux de la rampe, car on craint que les électeurs qui ont précédemment soutenu le président Joe Biden en 2020 ne restent chez eux pour protester contre le soutien de l’administration à Israël dans sa guerre contre le groupe terroriste palestinien du Hamas à Gaza, déclenchée par le pogrom du 7 octobre.

Dans une interview accordée jeudi, Harris s’est déclarée « sans équivoque et inébranlable dans mon engagement en faveur de la défense d’Israël et de sa capacité à se défendre », mais elle a également affirmé que « beaucoup trop de Palestiniens innocents ont été tués ».

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