L’ex-otage Eli Sharabi rencontrera Trump cette semaine, selon son frère
D'autres otages feront le voyage aux côtés de Sharabi pour plaider auprès du président américain l'urgence à faire libérer tous les otages restants

L’ex-otage Eli Sharabi s’apprête à s’envoler pour les États-Unis cette semaine pour rencontrer le président américain Donald Trump mardi, a déclaré son frère Sharon Sharabi.
S’exprimant sur la chaîne N12, Sharon Sharabi a déclaré que les otages libérés, notamment son frère, rencontreront Trump mardi.
Il n’a pas nommé les autres membres de la délégation, mais a affirmé qu’ils s’emploieront à faire comprendre au président qu’il est important que tous les otages soient libérés.
Sharon Sharabi a précisé que ce voyage aura lieu « grâce à la générosité » de Miriam Adelson.
Dans une interview accordée la semaine dernière à N12, Eli Sharabi a expliqué avoir été enchaîné, battu et affamé par ses ravisseurs, les mauvais traitements s’aggravant chaque fois que les dirigeants israéliens vantaient la détérioration des conditions de vie des membres du Hamas détenus dans les prisons israéliennes.
Sharon Sharabi a indiqué que des extraits sous-titrés de l’interview avaient été transmis à Trump. Vendredi, le ministre de l’Économie Nir Barkat a déclaré qu’il avait « des choses plus importantes » à faire que de regarder l’interview.
Sharabi, 53 ans, a été enlevé chez lui dans le kibboutz Beeri le 7 octobre 2023, lorsque des milliers de terroristes conduits par le Hamas ont pris d’assaut le sud d’Israël pour tuer quelque 1 200 personnes et prendre 251 otages, déclenchant ainsi la guerre dans la bande de Gaza.
Sharabi a perdu 40 % de son poids en captivité et a appris à son retour en Israël que sa femme Lianne et ses filles adolescentes Noiya et Yahel avaient été tuées lors de l’assaut du Hamas.
Son frère Yossi Sharabi a également été pris en otage le 7 octobre et a probablement été tué lors d’une frappe de Tsahal à Gaza. Son corps est toujours détenu par les terroristes du Hamas.
Après la libération de Sharabi, Trump a déclaré que lui et deux autres ex-otages ressemblaient « à des survivants de la Shoah ».