Lors d’une cérémonie au stade Bloomfield de Tel-Aviv avant le cortège funèbre, les membres de la famille de l’otage assassiné Tsahi Idan demandent pardon de ne pas avoir pu le sauver.
« Notre gouvernement a pris des décisions très difficiles aux conséquences insupportables », déclare Noam, la sœur de Tsahi, lors de la cérémonie.
« Je suis désolée, de la part de nous tous, que tu sois revenu dans un cercueil, et non sur tes pieds, comme tu es parti. »
Noam dit qu’en captivité, Tsahi a enduré « une situation que même le diable lui-même ne pourrait pas écrire ».
Le pays « doit ramener tous les otages le plus rapidement possible », c’est le « combat le plus important que nous ayons », ajoute-t-elle.
Après la cérémonie de Bloomfield, le cercueil de Tsahi passera par plusieurs endroits du centre d’Israël avant d’être enterré dans le kibboutz Einat, à côté de sa fille, Maayan, qui a été assassinée par le Hamas le 7 octobre sous ses yeux.