António Guterres avertit du risque d’un conflit élargi à la frontière israélo-libanaise
Le Secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, a appelé à la fin des hostilités le long de la ligne de démarcation entre le Liban et Israël, mettant en garde contre le risque d’un conflit plus étendu.
Le Premier ministre Benjamin Netanyahu, en visite dans la zone frontalière nord, a déclaré mercredi qu’Israël était « préparé pour une opération très intense » le long de la frontière.
Les échanges quotidiens de tirs d’artillerie entre le Hezbollah et Israël se sont amplifiés ces derniers jours.
« Alors que les échanges de tirs se poursuivent de part et d’autre de la Ligne bleue, le secrétaire général renouvelle ses appels aux parties pour qu’elles cessent le feu de toute urgence », a déclaré Stéphane Dujarric, porte-parole de l’ONU, en faisant référence à la ligne de démarcation entre Israël et le Liban.
« Ces échanges de tirs pourraient déclencher un conflit plus large avec des conséquences dévastatrices pour la région », a-t-il ajouté.
Guterres a également appelé au respect de la Résolution 1701 du Conseil de sécurité des Nations unies, qui a mis fin à la guerre de 2006 entre Israël et le Hezbollah. Le groupe terroriste n’a pas respecté cette résolution, qui stipulait qu’il devait se retirer de la frontière avec Israël au nord du fleuve Litani. Dans son communiqué, Guterres s’est toutefois bien gardé de critiquer le groupe terroriste chiite libanais du Hezbollah, soutenu par l’Iran pour cette violation.