Département d’État : Le projet arabe pour Gaza « inadéquat » ; le Hamas ne peut pas s’y maintenir
Jacob Magid est le correspondant du Times of Israël aux États-Unis, basé à New York.

La porte-parole du Département d’État américain, Tammy Bruce, a déclaré que l’administration Trump estimait que le projet arabe pour l’après-guerre dans la bande de Gaza était inadéquat.
Sans donner plus de détails sur les défauts du projet, elle a fait savoir que les États-Unis n’accepteraient pas un cadre propice au retour du cycle des violences avec Gaza et que le Hamas ne pouvait pas se maintenir dans l’enclave.
Selon le projet arabe, le Hamas n’aurait plus le contrôle politique de Gaza, mais il ne dit rien de l’aile militaire du groupe terroriste, si ce n’est que les groupes armés de la bande de Gaza doivent être abordés par le biais d’un processus politique en vue d’établir un État palestinien.
La Ligue arabe, dans sa déclaration d’approbation du projet égyptien, a indiqué que la sécurité de Gaza « demeurerait la responsabilité exclusive des institutions palestiniennes légitimes, conformément au principe d’une loi et d’une arme légitime » – autrement dit que les groupes armés autres que les forces de l’ordre de l’Autorité palestinienne ne seraient pas acceptés.
Bruce a dit que la proposition du président américain Donald Trump d’une prise de contrôle de Gaza par les États-Unis et de l’expulsion de tous ses Palestiniens était « une invitation à formuler de nouvelles idées et qu’elle semblait l’avoir fait » au sein du monde arabe. Cependant, tout ce que Washington a pu lire jusqu’à présent de la part de ses alliés « ne convient pas ».
« Le [projet] arabe ne met pas en œuvre […] ce que demande le président Trump », a-t-elle ajouté.
Les États-Unis ont malgré tout rendu hommage aux initiatives arabes pour résoudre ce problème, qui, selon Bruce, doivent se poursuivre.
Jeudi, l’envoyé américain au Moyen-Orient, Steve Witkoff, s’était montré plus diplomate au moment de réagir à ce projet arabe, en affirmant qu’il s’agissait d’un « premier pas signe de bonne volonté » doté de « nombreux points convaincants ».