Invoquant Yoni Netanyahu, un otage secouru exhorte le Premier ministre à conclure un accord avec le Hamas

Andrey Kozlov, qui a été secouru le mois dernier de Gaza après 246 jours de captivité, remercie le Premier ministre Benjamin Netanyahu pour son extraction et, invoquant l’héritage du défunt frère du Premier ministre, Yoni, lui demande de conclure un accord avec le groupe terroriste palestinien du Hamas pour récupérer des dizaines d’autres otages qui se trouvent toujours à Gaza.
Andrey, 27 ans, lance cet appel ce soir en s’adressant aux milliers de personnes qui participent au rassemblement hebdomadaire en faveur des otages sur la Place des Otages à Tel Aviv,
« M. le Premier ministre Benjamin Netanyahu, merci de m’avoir ramené à la maison. Maintenant, comme l’a fait votre frère, ramenez le reste des otages », déclare Andrey, faisant référence à Yoni Netanyahu, tombé le 4 juillet 1976, alors qu’il participait au sauvetage réussi d’otages israéliens à Entebbe, en Ouganda. « Il n’y a rien de plus important que d’obtenir un accord pour ramener tous les otages », ajoute Andrey.
Il rappelle que « chaque jour à Gaza était un enfer » et que « le temps est compté pour les otages ».
Gabriela Leimberg, une autre otage libérée dans le cadre de l’accord de trêve conclu avec le Hamas fin novembre, succède à Andrey sur la scène de l’événement organisé par le Forum des familles des otages et disparus.
« N’allez pas croire qu’il n’y a pas d’autre moyen que de conclure un accord pour les récupérer », affirme Gabriela au sujet des otages restants.
Le frère et le beau-frère de Gabriela, Fernando Marmam et Louis Har, font partie des sept personnes secourues jusqu’à présent par les forces de défense israéliennes.
Mais ces opérations ne se termineront pas par la libération des otages restants, dit-elle. « Que personne ne se fasse d’illusions : seul un accord les ramènera. » La foule scande : « Un accord maintenant. »
Israël est engagé dans des pourparlers sur une libération d’otages avec le Hamas, qui exigerait notamment la libération de nombreux prisonniers palestiniens incarcérés pour atteinte à la sécurité en Israël et une trêve temporaire dans la bande de Gaza.