Israël affirme que l’OMS a ignoré les activités terroristes à l’hôpital Shifa de Gaza
Le ministre de la Santé, Uriel Busso, et le directeur général du ministère de la Santé, Moshe Bar Siman Tov, envoient une lettre à l’Organisation mondiale de la santé pour protester contre les activités terroristes du Hamas à l’hôpital Shifa, dans la ville de Gaza.
La lettre mentionne en particulier que le département du porte-parole de Tsahal a publié des images de vidéosurveillance de Shifa montrant des activités terroristes – y compris la prise d’otages – dans les zones non-souterraines de l’hôpital. La lettre rappelle à l’OMS que de telles activités sont contraires à l’éthique et à toutes les règles de la guerre.
« Le 2 novembre, le Dr Michael Ryan, directeur du programme d’urgence sanitaire de l’OMS, a déclaré qu’il savait ce qui se passait ‘au dessus du sol’ à Shifa et qu’il était conscient que l’utilisation d’installations médicales à des fins militaires est interdite par le droit international. Dans le même temps, il a affirmé qu’il doutait que des activités terroristes aient lieu à Shifa », indique la lettre.
S’appuyant sur les images de vidéosurveillance, le ministère de la santé accuse M. Ryan d’avoir fourni à la communauté internationale une description incorrecte et trompeuse de la situation à Shifa.
« Il est maintenant évident que l’OMS a ignoré l’utilisation des installations médicales comme boucliers humains et le refus du Hamas d’autoriser l’évacuation des civils… Le fait que l’OMS n’ait pas abordé ces questions équivaut à sa contribution à la poursuite d’un conflit qui cause beaucoup de souffrances à tant de personnes », indique la lettre.
Le ministère de la Santé fait également référence dans la lettre aux terroristes qui, selon Israël, se cachent sous Shifa, sous d’autres hôpitaux et dans des écoles à Gaza, en violation du droit international.
« L’OMS doit exiger l’arrêt immédiat de l’utilisation de boucliers humains et d’établissements de santé à des fins terroristes. Elle doit également exiger l’évacuation de toutes les populations civiles vers des zones sûres et la libération immédiate et inconditionnelle de tous les otages », indique la lettre du ministère.