La famille d’un Français porté disparu en Israël porte plainte à Paris contre le Hamas
La famille d’un Français résidant en Israël a porté plainte jeudi à Paris contre le Hamas, l’accusant d’avoir enlevé leur proche et demandant à ce que le groupe terroriste palestinien soit poursuivi pour crimes contre l’humanité, a annoncé son avocat Nathanaël Majster.
La plainte a été déposée auprès du Parquet national antiterroriste (Pnat), a-t-il précisé.
Ce jour-là, Marc Perez, un Français né en Israël et âgé de 51 ans, a « reçu un appel » de sa fille âgée de 20 ans, qui participait à la rave où des terroristes palestiniens ont fait irruption, tuant 270 personnes d’après les autorités.
« Immédiatement, Marc Perez a pris son véhicule et s’est rendu sur les lieux du massacre pour tenter de sauver sa fille », détaille la plainte consultée par l’AFP.
Alors que la jeune fille parvient à « s’enfuir des lieux », la famille n’a plus de nouvelles du père. Elle soupçonne qu’il a été enlevé par le Hamas, n’ayant pas retrouvé son corps dans les hôpitaux israéliens.
« Il n’y a aucun élément montrant qu’il a été blessé ou tué actuellement, tout porte à croire qu’il a été enlevé », a expliqué à l’AFP Me Majster. La famille, contactée par les enquêteurs israéliens, a indiqué que certaines de ses affaires avaient été retrouvées: sa voiture, son téléphone portable et une chaussure.
La famille attend « de la justice française (…) que Marc Perez soit recherché et ramené sain et sauf dans sa famille ».
Elle demande que le Hamas, les Brigades al-Qassam (la branche militaire du mouvement) et toute personne physique « que les investigations feront connaître » soient poursuivis pour crimes contre l’humanité.
La plainte dénonce le « mode opératoire des massacres et enlèvements de civils », mais aussi « l’idéologie qui sous-tend ces massacres », accusant le Hamas « d’intention génocidaire ».
« Le caractère particulièrement atroce de l’exécution des victimes paraît également témoigner d’une volonté de s’en prendre à l’essence même des victimes, derrière leur existence afin de s’en prendre à travers eux à l’essence d’un groupe de personnes, à ce qui les réunit : leur judaïté », toujours selon la plainte.