Le chef naval du CGRI menace de fermer le détroit d’Ormuz, annonce une réponse à l’attaque du consulat
Le commandant de la marine du Corps des Gardiens de la révolution islamique iranien a déclaré qu’il pourrait fermer le détroit d’Ormuz, une route maritime clé par laquelle passe une grande partie du pétrole mondial, si cela était jugé nécessaire.
« Nous pouvons fermer le détroit d’Ormuz, mais nous ne le faisons pas. Cependant, si l’ennemi vient à nous perturber, nous reverrons notre politique », a déclaré le commandant de la marine des Gardiens de la révolution, Alireza Tangsiri, au journal libanais pro-Hezbollah al-Meyadeen.
Il a affirmé que, si des navires nucléaires américains entraient dans les eaux iraniennes, le détroit d’Ormuz « deviendra inutilisable pendant plusieurs années ».
L’Iran avait déjà menacé de fermer le détroit en réponse aux tensions avec Israël et les États-Unis par le passé.
Le commandant a également affirmé que la présence israélienne aux Émirats arabes unis était considérée comme une menace par Téhéran.
« Nous savons que les sionistes n’ont pas été amenés aux Émirats arabes unis à des fins économiques, mais plutôt à des fins sécuritaires et militaires. C’est une menace pour nous et cela ne devrait pas se produire », a déclaré Tangsiri.
Il a également affirmé que l’Iran prend son temps, mais que le pays finirait par répondre à une frappe aérienne israélienne présumée sur son consulat dans la capitale syrienne le 1er avril, qui a tué sept officiers des Gardiens de la révolution, dont deux hauts commandants.
« Nous ne nous laissons pas être touchés sans riposter, mais nous ne nous précipitons pas non plus dans nos représailles », a déclaré Tangsiri.