Le Hamas, qui aurait voulu libérer des otages hommes et non des femmes, a violé l’accord – médias
La trêve a été interrompue ce matin après que le Hamas a refusé de libérer dix femmes otages et a cherché à la place à libérer d’autres personnes enlevées.
Cela a violé les termes de l’accord, qui spécifiait que le Hamas libérerait d’abord toutes les femmes et tous les enfants détenus à Gaza en échange de l’acceptation par Israël d’une trêve pouvant aller jusqu’à neuf jours, a rapporté le site d’information Walla, citant trois responsables israéliens.
Le Hamas n’a pas envoyé de liste d’otages dans les dernières heures de la trêve, mais a fait savoir par l’intermédiaire des médiateurs qataris et égyptiens qu’il était prêt à libérer des otages de sexe masculin.
Israël a répondu qu’il savait que le groupe terroriste palestinien détenait encore environ 17 femmes et enfants et qu’il ne discuterait pas d’autres catégories d’otages tant qu’ils ne seraient pas libérés.
Le chef de l’agence de renseignement du Mossad, David Barnea, a averti le Hamas par l’intermédiaire de médiateurs cette nuit que Tsahal reprendrait les combats si un autre groupe de femmes et d’enfants n’était pas libéré.
Le Hamas a réagi en tirant une roquette sur Israël environ une heure avant l’expiration de la trêve, prévue à 7h ce matin.
Un haut responsable du groupe terroriste palestinien, Osama Hamdan, a déclaré à Al Arabiya qu’Israël était responsable de l’effondrement de la trêve, affirmant que Jérusalem avait cherché à inclure des femmes soldats dans la liste des otages qu’il voulait voir libérés et avait refusé toutes les autres propositions du Hamas.
Deux responsables israéliens ont déclaré au site d’information Walla que le Hamas reconnaissait l’importance des femmes otages restantes et qu’il essayait donc de les garder plus longtemps afin d’obtenir davantage pour leur libération.
Un autre responsable israélien a expliqué à Walla que le Hamas ne voulait pas libérer les femmes otages restantes parce qu’il ne voulait pas qu’elles parlent publiquement de ce qu’elles ont enduré le 7 octobre et pendant leur période de captivité.
Les responsables israéliens ont déclaré à Walla que les pourparlers visant à relancer la trêve auront toujours lieu, bien que sous le feu des armes.
Les responsables ont déclaré qu’Israël prévoit d’exercer une pression militaire importante sur le Hamas, ce qui, selon eux, amènera le groupe terroriste à libérer davantage d’otages, comme c’était le cas, selon eux, avant la trêve.