Le parti d’extrême droite Otzma Yehudit déclare qu’il s’opposera au projet d’accord sur les otages
Carrie Keller-Lynn est la correspondante politique et juridique du Times of Israël.
Le parti d’extrême droite Otzma Yehudit, présent dans le gouvernement, a déclaré qu’il « s’opposerait » à l’accord d’otages en passe d’être décidé, poussant plutôt l’armée israélienne à poursuivre sa pression militaire sur le Hamas.
« L’approbation du Hamas sur l’accord indique que Tsahal mène une frappe efficace, qu’il est nécessaire de continuer à frapper l’ennemi et de l’amener à un accord dans des conditions dictées par Israël et non dans des conditions très problématiques qui mettent en danger les forces de Tsahal et [qui fait des] distinctions parmi les personnes enlevées », peut-on lire dans un communiqué du parti.
Avant que les détails du cessez-le-feu proposé de quatre jours et que le nombre de libérations de prisonnières palestiniennes mineures ne soient divulgués, le chef du parti Itamar Ben Gvir a déclaré plus tôt dans la journée qu’un accord d’otages pourrait nous entraîner vers « un désastre ».
Le parti du ministre de la Sécurité nationale a ajouté que l’accord, qui nécessite également une pause quotidienne de six heures pour les drones chargés de collecter du renseignement à Gaza, « mettrait en danger les forces terrestres combattant à Gaza et saperait l’effort de guerre ».
En plus de donner la préférence aux enfants civils et à leurs mères par rapport aux autres otages, l’accord, dit Otzma Yehudit, « réduira considérablement les chances de retour des personnes enlevées restantes détenues par le Hamas, y compris nos soldats ».
Le parti affirme plutôt vouloir un accord qui libérerait la totalité des quelque 240 otages détenus à Gaza.
Le cabinet se réunit ce soir pour discuter de l’accord proposé.