Tel Aviv : Des centaines de personnes et de ballons orange pour le premier anniversaire de l’otage Kfir Bibas
Jessica Steinberg est responsable notre rubrique « Culture & Art de vivre »

Une foule de centaines de personnes tenant des ballons orange se rassemble sur la « Place des Otages », à Tel Aviv, pour marquer le premier anniversaire de Kfir Bibas.
Kfir a passé un quart de sa vie en captivité, rappelle le maître de cérémonie. Kfir, ainsi que son frère Ariel, âgé de 4 ans, et leurs parents Shiri et Yarden, ont été enlevés le 7 octobre du kibboutz Nir Oz vers Gaza.
Sur scène, des enfants tiennent des affiches de la famille Bibas ornées de ballons orange et portant l’inscription « L’anniversaire le plus triste du monde ». L’artiste Tal Museri consacre la première chanson aux mères et aux pères héroïques.
« Embrasse tes enfants, mon enfant, suis ton propre chemin », chante Museri.

L’actrice Miriam Zohar, lauréate du Prix Israël, déclare qu’elle ne souhaite qu’une chose : fêter le premier anniversaire de Kfir avec lui sur la Place [des Otages]. « Ramenez-les à la maison maintenant », clame-t-elle.
Yifat Zailer, une cousine de Bibas, remercie la foule. « Nous avons une voix importante et faisons en sorte que personne n’ait à fêter un autre anniversaire en captivité », affirme-t-elle.
La foule se tient prête.
Les cousins de Shiri lisent une lettre de la sœur de Yarden, Ofri Bibas, actuellement en mission à l’étranger : « Il y a tant de choses que nous n’avons pas pu faire avec toi. Est-ce que tu parles, est-ce que tu marches ? Le plus beau cadeau que nous pourrions te faire serait de te ramener à la maison. »

Le cousin de Shiri Bibas, Yosi Shnaïder, affirme qu’un enfant d’un an devrait voir des couleurs au lieu d’être dans un tunnel sombre, qu’on devrait lui lire des livres au lieu d’entendre les voix des terroristes palestiniens du Hamas.
« Ils doivent être libérés aujourd’hui et nous ne devons pas les oublier un seul instant. Plus de visages tristes ! Nous devons crier au ciel que ce sont nos enfants, nos frères et sœurs, nos parents et nos grands-parents qui sont là », poursuit Shnaïder.
« Je ne sais même pas si Shiri sait que nous sommes le 18. Mais serre bien fort les enfants et on se reverra bientôt », ajoute-t-il.