Manifestation de soutien aux anciens combattants souffrant de SSPT
La principale autoroute de Tel Aviv a été rouverte à la circulation ; Netanyahu promet une réforme

L’autoroute Ayalon de Tel Aviv a été rouverte à la circulation dimanche alors que les centaines d’anciens combattants de l’armée israélienne et leurs sympathisants qui protestaient contre la prise en charge par le gouvernement des soldats souffrant du syndrome de stress post-traumatique ont terminé leurs manifestations.
Les manifestants avaient bloqué l’autoroute Ayalon pendant plusieurs heures.
Le Premier ministre Benjamin Netanyahu a rencontré de son côté le président de l’Organisation des vétérans handicapés de l’armée israélienne, Idan Kliman.
Dans un communiqué publié à l’issue de la réunion, Netanyahu a déclaré : « La détresse des personnes handicapées et blessées dans l’armée israélienne est réelle. Depuis de nombreuses années, nous n’avons pas mis à jour nos politiques, qui nécessitent un traitement de premier secours ainsi qu’une réforme globale. »
Le Premier ministre s’est engagé à adopter une réforme gouvernementale sur la question dans les deux semaines.
נתניהו אחרי פגישתו עם יו"ר ארגון נכי צה"ל: נביא תוך שבועיים רפורמה כוללת לטיפול בפצועים, נכים והלומי קרב@gilicohen10
(צילום: קובי גדעון, לע"מ) pic.twitter.com/7Ctoyed49q— כאן חדשות (@kann_news) April 18, 2021
Le ministre de la Défense, Benny Gantz, avait déclaré jeudi qu’il mettait en place un comité public chargé de planifier la réforme du département de réhabilitation des vétérans handicapés du ministère, quelques jours après qu’un vétéran de Tsahal souffrant de SSPT se soit immolé par le feu devant les bureaux du département à Petah Tikva.
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Le directeur général du ministère de la Défense a déclaré de son côté que son bureau souhaitait mettre en œuvre des réformes importantes dans le suivi des anciens combattants blessés.
Amir Eshel, en poste depuis près d’un an, reconnaît que son ministère a « laissé tomber » l’ancien combattant, Itzik Saidyan, qui souffrait d’un syndrome de stress post-traumatique (SSPT) suite à son service pendant la guerre de Gaza en 2014. Cependant, Eshel rejette les critiques selon lesquelles son ministère aurait ignoré les problèmes du département de la réhabilitation, longtemps décrié, soutenant qu’un certain nombre de propositions visant à résoudre ces problèmes avaient été soulevées, mais que le dernier cycle d’élections les avait empêchées d’être mises en œuvre.
« Les élections sont derrière nous, nous allons donc aller de l’avant », déclare Eshel aux journalistes lors d’une vidéoconférence.
Interrogé sur la façon dont le ministère de la Défense comptait mettre en œuvre ces réformes radicales et probablement coûteuses alors que le gouvernement intérimaire actuel n’a pas réussi à remplir des fonctions de base, comme que l’achat de vaccins et l’approbation d’un nouveau ministre de la Justice, Eshel dit qu’il pense que, contrairement à ces questions, il existe un consensus général sur la nécessité d’agir pour « réparer et améliorer » le département de la réadaptation.
« Il y a un consensus. Il y a un soutien pour ce changement, pour ce changement significatif », dit Eshel.
Eshel affirme que son ministère, qui a récemment nommé une commission exécutive chargée de mener à bien les réformes, s’efforce de résoudre quatre problèmes fondamentaux du département de la réadaptation : la qualité des soins que reçoivent les anciens combattants, l’accessibilité de ces soins, la garantie que les anciens combattants utilisent pleinement les avantages auxquels ils ont droit et l’amélioration de la manière dont les anciens soldats sont reconnus comme des anciens combattants blessés.