Merav Michaeli refuse de travailler avec la coalition sur la réforme judiciaire
"Toute discussion avec" le Premier ministre et le ministre de la Justice "est déjà une capitulation devant leur violence", estime la cheffe du parti travailliste
Carrie Keller-Lynn est la correspondante politique et juridique du Times of Israël.
Merav Michaeli a déclaré lundi que son parti travailliste, composé de quatre personnes et qui a une certaine responsabilité dans l’échec de son camp aux dernières élections, ne négociera pas avec le gouvernement pour tempérer son projet de réforme judiciaire et qu’il descendra dans les rues.
« On ne négocie pas avec un inculpé qui veut écraser le système judiciaire qui le juge », a déclaré Merav Michaeli lors de la réunion hebdomadaire du parti à la Knesset.
« Toute discussion avec » le Premier ministre Benjamin Netanyahu et le ministre de la Justice Yariv Levin « entrant dans les détails des clauses est déjà une capitulation devant leur violence. Négocier les détails des clauses, c’est fondamentalement accepter ce qu’ils veulent, et la seule question est de savoir quel prix est demandé », a-t-elle ajouté, en promettant que le parti travailliste ne participera pas à de tels pourparlers.
Plus tôt dans la journée, le chef du parti HaMahane HaMamlahti, Benny Gantz, avait renouvelé son appel, précédemment rejeté, au gouvernement pour qu’il négocie avec les chefs des partis d’opposition afin de créer un programme de réforme consensuel.