Israël en guerre - Jour 568

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Mike Huckabee pose des briques pour de nouveaux logements à Efrat

L'ex-gouverneur de l'Arkansas et confident de Trump a affirmé que le président américain serait très heureux de voir ces constructions israéliennes au-delà de la Ligne verte

Jacob Magid est le correspondant du Times of Israël aux États-Unis, basé à New York.

L'ancien gouverneur de l'Arkansas Mike Huckabee posant des briques lors d'une cérémonie organisée dans un nouveau complexe résidentiel au sein de l'implantation d'Efrat, en Cisjordanie, le 1er août 2018. (Crédit : Jacob Magid/Times of Israel)
L'ancien gouverneur de l'Arkansas Mike Huckabee posant des briques lors d'une cérémonie organisée dans un nouveau complexe résidentiel au sein de l'implantation d'Efrat, en Cisjordanie, le 1er août 2018. (Crédit : Jacob Magid/Times of Israel)

EFRAT, Cisjordanie – L’ancien gouverneur de l’Arkansas et animateur d’un talk-show conservateur Mike Huckabee a fait don d’un casque de construction et posé quelques briques dans un nouveau complexe de logements de l’implantation d’Efrat en Cisjordanie, dans la journée de mercredi.

« Si le président Trump pouvait être avec nous aujourd’hui, il serait un homme très heureux », a déclaré Huckabee, installé devant un important panneau rouge sur lequel était écrit « reconstruire la grandeur Israël », une allusion au slogan de campagne qu’avait utilisé le président américain.

« Je ne peux pas vous dire combien j’ai été fier du président en ce qui concerne la terre d’Israël », s’est extasié l’ancien gouverneur qui est un allié de Trump, en évoquant la reconnaissance par la Maison Blanche de Jérusalem en tant que capitale de l’Etat juif au mois de décembre dernier. La fille de Huckabee, Sarah Huckabee Sanders, est porte-parole de la Maison Blanche.

Huckabee, soutien de longue haleine d’Israël qu’il avait visité pour la première fois en 1973, et qui est devenu un éminent partisan des entreprises d’implantations, a indiqué être ravi de voir des constructions au-delà de la Ligne verte se renforcer de manière plus robuste que ce n’était le cas sous l’ancien président Barack Obama.

Interrogé sur les propos tenus dans le passé par Trump qui s’était référé aux implantations en disant qu’elles étaient « inutiles » et qu’elles n’étaient pas par ailleurs « une bonne chose pour la paix », Huckabee a déclaré qu’il envisageait pour sa part des villes comme Efrat comme « un pont pour la paix ».

L’ancien gouverneur de l’Arkansas Mike Huckabee, deuxième à droite, lors d’une cérémonie organisée dans un complexe de logements, durant laquelle il a posé quelques briques, au sein de l’implantation d’Efrat, en Cisjordanie, le 1er août 2018 (Crédit : Jacob Magid/Times of Israel)

« Chaque jour, ce sont 13 000 ouvriers palestiniens qui viennent sur les sites d’emploi ici, gagner de l’argent pour leurs familles », a-t-il souligné, déclarant que les salaires dans les villes israéliennes sont bien supérieurs à ceux que les travailleurs gagneraient dans les municipalités palestiniennes.

Les opposants au mouvement pro-implantations affirment que les limites posées par les Israéliens aux entreprises palestiniennes en Cisjordanie font stagner la croissance économique dans la région à un point tel que les ouvriers palestiniens sont forcés de travailler dans les implantations s’ils veulent toucher une paie viable.

Durant un bref moment consacré aux questions des journalistes, il a été demandé à Huckabee de préciser des propos tenus, dans lesquels il affirmait que les Israéliens qui vivent dans des communautés comme Efrat sont en sécurité, et ce, au vu de l’attentat terroriste meurtrier qui a été commis la semaine dernière dans l’implantation d’Adam, où un jeune père de 31 ans a été tué.

« La communauté parfaite où rien ne peut arriver n’existe pas », a-t-il répondu, demandant à l’assistance si elle préférait « vivre ici ou à Kaboul ».

Pour sa part, le maire d’Efrat et porte-parole pour l’étranger du conseil de Yesha, Oded Revivi, a indiqué que sa ville est « très près d’être parfaite » en termes de sécurité.

Il a affirmé que les enfants retournaient chez eux, le week-end, au milieu de la nuit, retrouvant des parents endormis qui n’avaient pas à se préoccuper de leur sécurité.

Alors que Huckabee a posé quelques briques dans ce nouveau complexe de logements, à la pointe d’Efrat, il a révélé qu’il pourrait « vouloir un jour acquérir une maison de vacances » au sein de la communauté qui se trouve dans le Gush Etzion, au sud de Jérusalem.

Le nouveau complexe de logement où le gouverneur de l’Arkansas Mike Huckabee a posé des briques dans l’implantation d’Efrat, en Cisjordanie, le 1er août 2018 (Crédit : Jacob Magid/Times of Israel)

Les leaders de l’organisation cadre pro-implantations du conseil de Yesha, qui ont organisé l’événement, ont salué Huckabee pour son soutien et ils lui ont demandé de transmettre un message de gratitude à la Maison Blanche.

« Nous apprécions d’avoir une administration américaine qui réalise et qui comprend l’importance de notre présence ici », a dit Revivi.

Lors de la première rencontre entre Trump et le Premier ministre Benjamin Netanyahu, le président américain lui avait demandé de faire « preuve de retenue avec les implantations ». La Maison Blanche s’est néanmoins refusée à condamner tout projet particulier d’implantation approuvé pour la construction en Cisjordanie depuis.

Alors qu’il lui était demandé s’il s’inquiétait d’un possible changement soudain de la politique de Trump, Revivi a indiqué qu’il était conscient du caractère imprévisible du président américain.

Au début de la semaine, Trump a tweeté qu’il souhaitait rencontrer les responsables iraniens au moment où ces derniers le voudraient, sans conditions préalables, une semaine seulement après avoir menacé la République islamique de manière spectaculaire.

« On ne peut pas se coucher un soir en ayant la certitude que son point de vue n’aura pas changé la matinée suivante », a reconnu Revivi. Il a toutefois estimé que le meilleur moyen de prédire la politique américaine sur une question donnée était de conserver à l’esprit la promesse faite par Trump à son entrée à la Maison Blanche d’accorder la priorité à la nécessité de « placer l’Amérique en premier ».

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