Motti Ashkenazi, 3e victime de l’attentat à Ariel
Âgé de 59 ans et originaire de Yavne, il laisse dans le deuil sa femme, trois enfants et deux petits-enfants
La troisième victime de l’attaque terroriste de mardi matin près de la ville d’Ariel en Cisjordanie s’appelle Motti Ashkenazi.
Ashkenazi, 59 ans, de la ville du centre de Yavne, a été poignardé à mort lors de l’attaque qui a fait trois morts.
Il a travaillé comme fournisseur pour le distributeur de gaz Amisragas dans la région de Cisjordanie.
Ashkenazi laisse dans le deuil sa femme, trois enfants et deux petits-enfants.
« Motti était une personne aimante, pleine de joie, un mari exemplaire et un père de famille avec une âme énorme qui a toujours aimé aider tout le monde », a déclaré sa famille dans des remarques fournies par la municipalité de Yavne.
Un porte-parole de Yavne a déclaré que la ville « partageait le chagrin de la famille et la soutenait en cette période difficile ».
Les responsables de la sécurité enquêtent pour comprendre comment un terroriste palestinien a réussi à s’enfuir après avoir poignardé un garde de sécurité à l’entrée d’une zone industrielle de Cisjordanie. Le terroriste s’est ensuite lancé dans une série d’attaques à l’arme blanche et à la voiture-bélier qui ont fait trois morts et deux blessés, outre le garde.
Le terroriste, Muhammed Souf, 18 ans, a poignardé un garde de 36 ans près de l’entrée de la zone industrielle d’Ariel, le blessant. Selon une première enquête, un autre agent de sécurité posté dans la zone n’a pas tiré directement sur Souf, mais en l’air.
Souf s’est échappé, puis a tué deux personnes et en a blessé une troisième dans une station-service à proximité. Il s’est ensuite enfui à bord d’un véhicule volé, avec lequel il a percuté d’autres voitures sur la Route 5, une importante autoroute régionale, tuant une personne. Il a poignardé une autre personne sur l’autoroute, a volé une autre voiture et s’est à nouveau écrasé en roulant à contre-sens. Il est sorti de la voiture et a été abattu par des soldats et des civils armés, une vingtaine de minutes après avoir commencé son massacre.
Selon la radio de l’armée, le deuxième garde a déclaré qu’il avait tiré en l’air parce qu’il y avait plusieurs passants dans les environs qu’il craignait de blesser s’il tirait directement sur le terroriste.
« Il y avait beaucoup de gens, j’ai tiré en l’air parce que j’avais peur de les blesser. J’ai vu mon ami avec un coup de couteau dans le cou et la première chose que j’ai faite a été de m’occuper de lui et d’arrêter son saignement », a déclaré le garde, selon la radio.
Le garde devrait être interrogé par l’armée.