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Regev demande la fermeture du bureau de l’UNESCO à Jérusalem après le vote

La ministre va demander que le complexe de l’ONU à Armon Hanatziv soit repris par l’Etat après l’adoption d’une résolution niant la souveraineté d’Israël sur sa capitale

Stuart Winer est journaliste au Times of Israël

Miri Regev, ministre de la Culture et des Sports, à la Knesset, le 26 avril 2017. (Crédit : Yonatan Sindel/Flash90)
Miri Regev, ministre de la Culture et des Sports, à la Knesset, le 26 avril 2017. (Crédit : Yonatan Sindel/Flash90)

Miri Regev, la ministre de la Culture et des Sports, devrait demander que les bureaux de la branche culturelle des Nations unies de Jérusalem soient fermés après l’adoption d’une résolution controversée mardi, qui nie toute revendication israélienne sur la ville.

Regev, qui appartient au Likud, présentera sa demande mercredi pendant la réunion du cabinet, a annoncé mardi la Deuxième chaîne, quelques heures après la soumission de la résolution sur la « Palestine occupée » par l’Algérie, l’Egypte, le Liban, le Maroc, Oman, le Qatar et le Soudan.

Le texte cite Israël comme « puissance occupante » quand il parle de Jérusalem, indiquant que le pays n’a aucune relation juridique ou historique sur aucune partie de la ville.

La résolution a été adoptée par 22 votes en faveur, 23 abstentions, 10 oppositions, et en l’absence de trois pays.

Regev a déclaré qu’Israël était souverain sur Jérusalem depuis 50 ans et qu’il n’y avait pas besoin « d’observateurs du genre de ceux de l’ONU » dans la capitale israélienne.

L’UNESCO a un bureau au siège des Nations unies dans le quartier d’Armon Hanatziv de Jérusalem, à côté de celui de l’Organisme des Nations unies chargé de la surveillance de la trêve et du coordinateur spécial des Nations unies pour le processus de paix au Moyen Orient, Nickolay Mladenov.

Le siège des Nations unies à Jérusalem. Illustration. (Crédit : Wikimedia Commons)
Le siège des Nations unies à Jérusalem. Illustration. (Crédit : Wikimedia Commons)

Le bâtiment a été loué aux Nations unies en 1967 pour surveiller le cessez-le-feu entre Israël et ses voisins arabes à la suite de la guerre des Six Jours.

Regev a déclaré que le site devrait être repris par Israël, et a affirmé qu’elle se tournerait vers le ministère des Affaires étrangères et toutes les autorités concernées pour que le complexe d’Armon Hanatziv soit utilisé par l’état », a-t-elle déclaré selon la Deuxième chaîne.

Regev a également parlé d’une récente plainte de l’association de droite Regavim qui affirme que les Nations unies avaient réalisé des travaux non autorisés sur le complexe ces dernières années. Elle a déclaré que ces accusations étaient « graves » et qu’elles « devaient être vérifiées dès que possible. »

La plainte a été déposée auprès de la cour du district de Jérusalem. Elle affirme que les travaux de construction ont été entrepris sans permis de construction délivré par la mairie de Jérusalem, et sans autorisation de l’Etat d’Israël.

Déposée fin mars, la plainte de Regavim affirme que « les Nations unies ont tiré parti de leur immunité pour mener plusieurs projets illégaux de construction dans le complexe qui est possédé par l’Etat. »

« Les projets illégaux de construction sur le complexe sont : des changements de structure à un bâtiment historique des années 1930, la construction illégale d’un immeuble de bureaux à plusieurs étages, la construction d’un lieu de stockage illégale, et l’installation d’une station-service illégale à l’usage du personnel des Nations unies », a écrit Regavim dans un communiqué de presse publié sur son site internet.

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