« Sous Trump, la communauté juive doit être protégée », dit une élue du Congrès US
Lors de la Women's March, Alexandra Ocasio-Cortez a assuré que les craintes d'antisémitisme sont "absolument légitimes"
Alexandria Ocasio-Cortez, membre du Congrès américain pour le parti démocrate, a déclaré que la communauté juive devait être protégée suite aux craintes d’antisémitisme émanant de la Maison Blanche.
Dans une interview accordée à Jason Caroll, de CNN samedi, depuis la marche de la Women’s March Alliance, Ocasio-Cortez répondait à une question sur ce qu’elle avait à dire sur les allégations d’antisémitisme au sein de la Women’s March.
« Je pense que les craintes d’antisémitisme avec l’administration actuellement à la Maison Blanche sont légitimes et nous devons faire en sorte de protéger la communauté juive et tous ceux qui se sentent vulnérables en ce moment », a déclaré Ocasio-Cortez.
Elle a souligné que la raison pour laquelle les femmes se réunissaient pour manifester dans l’ensemble du pays était pour « s’assurer que les droits des femmes soient protégés en amont ».
« Et je sais, au plus profond de mon coeur, que les New-yorkais qui sont venus ici et en ville viennent dans cette optique là, et dans aucune autre optique » (d’antisémitisme), a-t-elle dit.
Ocasio-Cortez a parlé à la Women’s March et à la marche qui s’est déroulée à New York, affiliée à l’organisation nationale.
Ces derniers mois, la Women’s March s’est retrouvée minée par de multiples accusations d’antisémitisme. La controverse a rebondi en décembre quand le site d’information juif Tablet a affirmé que Tamika Mallory et Carmen Perez, militantes respectivement noire et hispanique, auraient dit à une autre organisatrice, Vanessa Wruble, blanche et d’origine juive, que les Juifs avaient une responsabilité particulière dans l’exploitation et l’esclavage des personnes de couleur aux Etats-Unis. Ces propos auraient été tenus en novembre 2016, à la création du mouvement.
Un mois après son élection, Ocasio-Cortez a annoncé lors d’une cérémonie d’allumage public de Hanoukka qu’elle était issue d’une lignée de Juifs séfarades qui avaient fui vers Porto Rico lors de l’Inquisition espagnole.
« Je pense que cela montre à quel point nos destins sons liés, au-delà de l’entendement, au-delà de ce que nous savons », avait-elle dit.