Tout accord à Gaza « doit inclure la libération des sept Américains », disent deux ex-responsables US
Ces otages "ne sont pas une monnaie d'échange", ont écrit Robert O'Brien, ancien conseiller de Trump, et Tom Nides, envoyé des États-Unis en Israël de Biden, dans le Wall Street Journal
Deux anciens responsables américains – l’un issu de l’administration Biden et l’autre qui était membre de l’équipe qui avait entouré Trump au cours de son premier mandat – ont publié une tribune commune dans le Wall Street Journal.
Ils y appellent le Hamas à libérer les sept citoyens américains qui se trouvent dans les geôles du groupe terroriste depuis le 7 octobre 2023 dans le cadre de la première phase d’un éventuel accord de cessez-le-feu – accord qui ouvrirait la porte à la remise en liberté des captifs.
« Toutes les parties, dans ces négociations, doivent savoir que tout accord devra inclure la libération immédiate des sept Américains. Ils ne sont pas une monnaie d’échange », ont écrit Robert O’Brien, ancien conseiller à la sécurité nationale de Trump, et Tom Nides, qui a été ambassadeur des États-Unis en Israël sous la présidence de Joe Biden, de 2021 à 2023.
« Le Hamas et ses soutiens doivent entendre haaut et fort ce message : libérez les Américains dans la première phase de l’accord. Tous. Libérez les sept Américains et souvenez-vous bien de leurs noms lors de vos fêtes de fin d’année, cette semaine : Edan Alexander, Itay Chen, Sagui Dekel-Chen, Gadi Haggai, Judi Weinstein Haggai, Omer Neutra et Keith Siegel« , ont poursuivi les deux hauts-responsables dans leur tribune.
« Au Hamas : c’est la meilleure affaire que vous n’ayez jamais eue entre les mains ».
Les sept Américains – qui sont tous également citoyens israéliens – font partie des 251 personnes qui avaient été enlevées lors du pogrom commis par le groupe terroriste dans le sud d’Israël, le 7 octobre. En cette matinée de shabbat, 3 000 terroristes environ avaient pris d’assaut l’État juif par voie terrestre, par voie aérienne et par voie maritime et ils avaient massacré plus de 1200 personnes, des civils en majorité. Ils s’étaient livrés à des atrocités et ils avaient perpétré des actes de violence sexuelle à grande échelle.
96 des 251 otages enlevés par le Hamas le 7 octobre se trouvent toujours à Gaza, selon les estimations – notamment les corps sans vie d’au moins 34 captifs dont la mort a été confirmée par l’armée israélienne.