Trump Jr. : les politiciens belliqueux pas les bienvenus dans la future administration
Le fils du président-élu a déclaré qu'il va s'assurer que les néoconservateurs et les politiciens va-t-en-guerre ne fassent pas partie de la prochaine administration de son père
Jacob Magid est le correspondant du Times of Israël aux États-Unis, basé à New York.

Donald Trump Junior, le fils du président-élu, a déclaré dimanche qu’il allait s’assurer que les néoconservateurs et les politiciens va-t-en-guerre ne fassent pas partie de la prochaine administration de son père.
Après que l’humoriste américain Dave Smith a tweeté « Nous avons besoin d’une pression maximale pour écarter tous les néoconservateurs et les va-t-en-guerre de l’administration Trump », Trump Jr. a répondu : « D’accord ! !! 100 % 100 % 100 % Je suis sur le coup ».
Ce commentaire reflète l’apparente montée en puissance des isolationnistes anti-guerre dans la seconde administration émergente de Trump, alors que l’on craint qu’Israël ne subisse de fortes pressions pour mettre fin à ses guerres contre les groupes terroristes du Hamas et du Hezbollah et ne perde son soutien pour les mesures qu’il pourrait prendre à l’encontre de l’Iran.
Agreed????????????!!! I’m on it. https://t.co/wJga8VyIG2
— Donald Trump Jr. (@DonaldJTrumpJr) November 10, 2024
Trump a annoncé samedi en fin de journée qu’il ne confierait aucun rôle à son ancienne ambassadrice à l’ONU, Nikki Haley, et à son ancien secrétaire d’État, Mike Pompeo, dans sa prochaine administration.
Selon Politico, l’annonce est intervenue 30 minutes après que le site d’information a demandé des commentaires sur un article concernant la candidature de Pompeo au poste de secrétaire à la Défense, bloquée par Trump Jr. et le commentateur d’extrême droite Tucker Carlson.
Les deux hommes sont considérés comme les chefs de file des isolationnistes qui semblent lutter pour leur influence face à des conservateurs plus faucons.
Le vice-président élu JD Vance s’est apparemment présenté comme faisant partie de l’aile isolationniste, bien qu’il soit prêt à faire une exception lorsqu’il s’agit de soutenir Israël.
Mais même Vance a souligné le mois dernier que les intérêts américains et israéliens ne s’aligneront pas toujours et que les États-Unis ne soutiennent pas une guerre avec l’Iran, insinuant que Jérusalem y serait favorable.