Israël en guerre - Jour 623

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Tsahal : 1 212 des 24 000 haredim appelés ces 12 derniers mois se sont présentés

Sur les 3 000 ultra-orthodoxes qui ont reçu leur ordre de mobilisation lors de la première vague, 964 ont été déclarés déserteurs, ce qui entraîne l’émission d'un mandat d'arrêt

Le brigadier général Shay Tayeb, chef de la Division de la planification et de la gestion du personnel du Directorat des Ressources humaines de l'armée israélienne (à droite), à la Knesset, le 21 mai 2025. (Crédit : Noam Moskowitz, Bureau du porte-parole de la Knesset)
Le brigadier général Shay Tayeb, chef de la Division de la planification et de la gestion du personnel du Directorat des Ressources humaines de l'armée israélienne (à droite), à la Knesset, le 21 mai 2025. (Crédit : Noam Moskowitz, Bureau du porte-parole de la Knesset)

Alors que l’armée israélienne a envoyé des ordres de conscription à 24 000 hommes ultra-orthodoxes – ou haredim – depuis l’été dernier, seuls 1 212 ont entamé le processus d’enrôlement, a déclaré mercredi le brigadier général Shay Tayeb, chef de la division Planification et gestion du personnel du Directorat des Ressources humaines de Tsahal, devant les députés.

S’adressant à la sous-commission des ressources humaines de l’armée de la commission des Affaires étrangères et de la Défense de la Knesset, Tayeb a déclaré qu’au début de la semaine, 2 399 des personnes ayant reçu un tzav rishon – ou premier ordre de conscription – avaient depuis reçu une demande de mobilisation immédiate.

Il a également indiqué que 545 d’entre eux ne s’étaient pas présentés à la date fixée pour leur enrôlement obligatoire.

Après avoir ignoré trois ordres de conscription, un conscrit potentiel reçoit un ordre de mobilisation immédiate. S’il ne se présente pas dans un centre de recrutement dans les 48 heures, l’armée le déclare « déserteur » et émet généralement un mandat d’arrêt, même si ceux-ci sont rarement exécutés. Les soldats qui ne se présentent pas dans les centres d’incorporation le jour où ils sont censés être enrôlés dans l’armée sont également déclarés déserteurs.

Si le conscrit ne se présente pas à un centre d’incorporation dans les 30 jours suivant sa désignation comme déserteur, il reçoit un ordre appelé « tzav 12 », qui lui interdit de quitter le pays et l’expose à une arrestation en cas de contrôle par la police.

Sur les 3 000 haredim qui ont reçu leur ordre de mobilisation lors de la première vague, 964 ont déjà été déclarés déserteurs, tandis que 1 366 autres ont reçu un ordre de mobilisation immédiate et ont ensuite fait l’objet d’un mandat d’arrêt.

À LIRE : Liberman porte plainte contre Yitzhak Yosef pour avoir encouragé la désertion

Selon Tayeb, 50 % des personnes ayant reçu un ordre d’incorporation ont moins de 20 ans, 40 % ont entre 20 et 23 ans, et 10 % ont plus de 23 ans. Il a également indiqué que 411 hommes ont été retenus à l’aéroport international Ben Gurion au motif de leur statut militaire, et que 43 d’entre eux ont été empêchés de quitter le pays.

« La situation sécuritaire requiert des effectifs très importants. Cela a des incidences », a-t-il déclaré, ajoutant que l’armée « mène des opérations de maintien de l’ordre et applique une politique de répression accrue ».

Tayeb a ajouté que Tsahal mène des opérations contre les déserteurs, même si la police militaire est débordée par de nombreuses autres tâches liées à la guerre.

La semaine dernière, l’armée a annoncé avoir lancé une campagne « de routine » de la police militaire visant à arrêter les personnes qui ignorent les ordres d’enrôlement, ce qui a suscité des menaces d’abandon de la coalition de la part des partenaires ultra-orthodoxes du Premier ministre Benjamin Netanyahu. Cependant, il ne semble pas qu’il y ait eu d’arrestations de haredim au cours de cette opération.

Selon Tayeb, la conscription des ultra-orthodoxes nécessite des sanctions ciblées.

« Si nous voulons nous attaquer à des chiffres aussi importants, nous devons mettre en place des sanctions supplémentaires. Les sanctions existantes sont très rares », a-t-il déclaré, ajoutant que « si l’État le souhaite », il peut refuser certains services publics à ceux qui ne remplissent pas leur service obligatoire.

Des responsables présents à la réunion ont accusé Tsahal de ne pas avoir agi de manière décisive dans cette affaire.

« L’armée traîne les pieds au point de ne plus vouloir recruter de haredim », a déclaré Dan Harel, ancien chef d’état-major adjoint de l’armée israélienne.

« Vous n’appliquez pas la loi. »

« Nous avons le regret de constater qu’aucun progrès n’a été réalisé sur la question du recrutement des ultra-orthodoxes », a ajouté le député Elazar Stern (Yesh Atid), président de la commission et ancien chef des ressources humaines de Tsahal.

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