Israël en guerre - Jour 366

Rechercher

4 mois de prison avec sursis pour l’auteur de parodies racistes et antisémites de chansons

Le tribunal judiciaire de Paris a condamné Cédric M. pour avoir écrit et diffusé des parodies racistes, antisémites ou homophobes de chansons et comptines françaises

Le tribunal correctionnel de Paris, en janvier 2011. (Crédit : Loïc Venance/AFP)
Le tribunal correctionnel de Paris, en janvier 2011. (Crédit : Loïc Venance/AFP)

Un homme de 43 ans a été condamné lundi à quatre mois de prison avec sursis pour avoir été l’auteur de plusieurs parodies racistes, antisémites ou homophobes de chansons et comptines françaises diffusées sur YouTube et Telegram.

Dans sa décision, consultée par l’AFP, le tribunal judiciaire de Paris a estimé que l’ensemble des propos poursuivis étaient « porteurs de provocation publique à la haine ou à la violence à l’égard d’une personne ou d’un groupe de personnes à raison de leur origine ou de leur appartenance ou non-appartenance à une ethnie, une nation, une race ou une religion déterminée ».

Cédric M., alias Blagodariov sur les réseaux sociaux, comparaissait également devant la 17e chambre correctionnelle du tribunal judiciaire de Paris pour provocation non suivie d’effets à commettre des atteintes volontaires à la vie, injure publique et apologie publique de crime contre l’humanité.

Lors d’une précédente audience, le quadragénaire avait reconnu être l’auteur de plusieurs dizaines de vidéos de chansons françaises aux propos détournés, publiées sur YouTube et sur Telegram.

L’une d’elles, reprenant l’air d’une chanson de Philippe Lavil, s’intitule « Ils tapent sur les Bantous », une autre, utilisant l’air de « Les brunes comptent pas pour des prunes » de la chanteuse Lio, met en valeur les runes, alphabet protogermanique utilisé par les nazis, ou encore la croix gammée, symboles du IIIe Reich.

Le tribunal a conclu que « cette valorisation des symboles d’un régime qui incarne dans l’esprit collectif le génocide des Juifs caractérise l’apologie de ce crime contre l’humanité ».

À la barre, le prévenu, titulaire d’une licence de russe et sans emploi, avait réfuté être raciste et affirmé ne pas poursuivre un « but militant ».

« Je faisais ça en fait pour m’amuser, dans un but humoristique », avait-il justifié d’une voix peu assurée.

« L’humour ici n’a pas vocation à faire rire, mais contribue au contraire à la diffusion des propos emprunts de haine en dissimulant la réprobation qu’ils suscitent sous un vernis de dérision », a ajouté le tribunal.

En savoir plus sur :
S'inscrire ou se connecter
Veuillez utiliser le format suivant : example@domain.com
Se connecter avec
En vous inscrivant, vous acceptez les conditions d'utilisation
S'inscrire pour continuer
Se connecter avec
Se connecter pour continuer
S'inscrire ou se connecter
Se connecter avec
check your email
Consultez vos mails
Nous vous avons envoyé un email à gal@rgbmedia.org.
Il contient un lien qui vous permettra de vous connecter.
image
Inscrivez-vous gratuitement
et continuez votre lecture
L'inscription vous permet également de commenter les articles et nous aide à améliorer votre expérience. Cela ne prend que quelques secondes.
Déjà inscrit ? Entrez votre email pour vous connecter.
Veuillez utiliser le format suivant : example@domain.com
SE CONNECTER AVEC
En vous inscrivant, vous acceptez les conditions d'utilisation. Une fois inscrit, vous recevrez gratuitement notre Une du Jour.
Register to continue
SE CONNECTER AVEC
Log in to continue
Connectez-vous ou inscrivez-vous
SE CONNECTER AVEC
check your email
Consultez vos mails
Nous vous avons envoyé un e-mail à .
Il contient un lien qui vous permettra de vous connecter.