Israël en guerre - Jour 526

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Après l’accord Israël/EAU, le monde des affaires est en effervescence

Le directeur-général de OurCrowd Jon Medved dit que sa boîte courriel "explose" de messages de possibles partenaires émiratis ; un potentiel commercial énorme pointe à l'horizon

Photo d'illustration : Un champ de pétrole dans le désert. (Crédit : solvod; iStock by Getty Images)
Photo d'illustration : Un champ de pétrole dans le désert. (Crédit : solvod; iStock by Getty Images)

En 2014, Itzhak Ayalon, consultant agricole israélien, avait été contacté par téléphone par un intermédiaire américain qui avait déclaré entrer en contact avec lui pour le compte des autorités d’Abou Dhabi. Ces dernières voulaient qu’il vienne aux Émirats arabes unis pour les conseiller sur la mise en place de deux serres, qui serviraient à cultiver des légumes, en utilisant les technologies et le savoir-faire israéliens.

Prenant le soin de ne pas mettre dans l’embarras ses anciens hôtes, Itzhak Ayalon, qui ne possédait qu’un passeport israélien, dit au Times of Israel au cours d’un entretien téléphonique qu’il est entré dans le pays « d’une manière dont je ne peux pas parler ». A Abou Dhabi, il a été hébergé par des représentants des autorités locales d’une « manière très hospitalière ».

Ils savaient, bien sûr, qu’il était Israélien, dit-il. Mais il lui avait été poliment demandé de ne pas rendre ce fait public aux personnes avec lesquelles il avait été amené à travailler sur le terrain. Il lui avait aussi été demandé de ne pas parler hébreu et de ne pas passer de coups de fil au sein de l’État juif au cours de son séjour. Les projets avaient vu le jour et les équipements israéliens – canalisations, systèmes de communication et d’irrigation – avaient été transportés en camion dans des cartons, sur des palettes et dans des caisses en bois, sans indication de provenance, d’Israël jusqu’en Jordanie. Le matériel avait ensuite été déchargé, replacé dans d’autres camions et acheminé à Abou Dhabi depuis le territoire jordanien.

« Certaines des canalisations portaient le nom du fabricant israélien, qui ne pouvait pas être enlevé du produit », explique Itzhak Ayalon. Mais il n’était marqué nulle part qu’ils avaient été fabriqués en Israël.

Itzhak Ayalon, consultant israélien en agriculture (Autorisation)

Ces tactiques sous couverture dignes d’un film de James Bond vont dorénavant disparaître, alors qu’Israël et les Émirats arabes unis vont normaliser des liens qui vont faire sortir du placard le secret – très mal gardé – des relations économiques qui se sont tissées entre la Start-Up Nation et cette fédération de sept émirats, à la tête de la deuxième plus forte économie au Moyen-Orient après l’Arabie saoudite.

« A partir d’aujourd’hui, je vais pouvoir appeler directement mes contacts », dit le consultant, visiblement heureux. « Ce sera plus facile de gérer une conversation ». Et les relations économiques vont pouvoir s’étendre plus rapidement, ajoute-t-il.

Israël et les Émirats arabes unis ont en effet conclu, jeudi, un accord historique visant à établir de pleines relations diplomatiques entre les deux pays. C’est le troisième accord de ce type signé entre l’État juif et un pays arabe après l’Égypte (1979) et la Jordanie (1994).

Une annonce faite jeudi par la Maison Blanche a fait savoir que les dirigeants des États-Unis, d’Israël et des Émirats arabes unis avaient convenu d’une « pleine normalisation des relations » entre les deux parties et que des délégations signeraient, dans les prochaines semaines, des accords bilatéraux sur les investissements, le tourisme, les vols directs, la sécurité et l’installation d’ambassades respectives dans les deux pays.

Cette annonce a officialisé un réchauffement des liens qui a d’ores et déjà lieu sur le terrain : les États arabes, notamment les Émirats, Koweït, l’Arabie saoudite et le Qatar, n’entretiennent pas formellement des liens diplomatiques avec l’État juif, mais ont commencé à coopérer de plus en plus ouvertement après des années de discussions en coulisses, selon les rumeurs, entraînées par leur animosité mutuelle face à l’Iran.

Le Premier ministre Benjamin Netanyahu, en bas à gauche, dans son bureau de Jérusalem lors d’une visioconférence avec le leader des EAU, Mohammed Bin Zayed, en bas à droite, et le président Donald Trump en haut, le 13 août 2020 (Capture d’écran : Douzième chaîne)

Tout en ne reconnaissant pas Israël au niveau diplomatique, les responsables émiratis ont permis à des responsables israéliens de se rendre aux EAU, ces dernières années, et l’hymne national israélien a été joué après la victoire d’un athlète lors d’un tournoi de judo organisé à Abou Dhabi. L’État juif avait également établi une mission modeste représentant ses intérêts à l’Agence internationale des énergies renouvelables d’Abou Dhabi.

Aux mois de mai et de juin, la compagnie aérienne émiratie Etihad Airlines a atterri à deux reprises sur le sol israélien après un vol direct depuis Abou Dhabi pour livrer des cargaisons médicales destinées à aider les Palestiniens au cœur de la pandémie de coronavirus. Et, en juin, le ministre des Affaires étrangères des Émirats arabes unis, Anwar Gargash, avait appelé de ses vœux un renforcement de la coopération avec Israël.

Au mois de juillet, des entreprises israéliennes et émiraties avaient signé un accord de collaboration dans la recherche et le développement de technologies dans la lutte contre le coronavirus, tandis que de hauts représentants du Bahreïn et des Émirats arabes unis sont restés en contact régulier avec le Centre médical Sheba israélien avant même le début de la crise sanitaire, a indiqué un porte-parole de l’hôpital israélien. L’État juif était également invité, à la fin de l’année, à l’Expo 2020, l’exposition internationale qui aura lieu cette année à Dubaï. L’événement a été reporté en raison de la pandémie de COVID-19.

Abu Dhabi (Emirats arabes unis) au crépuscule (Crédit : vwalakte; iStock by Getty Images)

« La relation officielle entre Israël et les Émirats arabes unis est toute nouvelle, mais des relations étroites entre les deux pays ont été tissées il y a longtemps », commente Gil Feiler, chercheur au centre d’études stratégiques Begin Sadat au sein de l’université Bar-Ilan, spécialiste des marchés et des économies arabes et de la coopération économique au Moyen-Orient.

« Le potentiel est immense », dit-il lors d’un entretien téléphonique et le commerce, entre les deux parties, pourrait être multiplié par deux au cours des deux ou trois prochaines années.

Pour le moment, estime Gil Feiler, le commerce entre Israël et les nations du Golfe s’élève à 720 millions de dollars par an. Il consiste essentiellement en l’exportation de produits depuis l’État juif dans les secteurs de la Défense et de la sécurité, du hi-tech, de l’agriculture, du conseil ou de transfert de connaissances, et en des coentreprises dans les secteurs de l’industrie pharmaceutique et de la santé, continue-t-il.

Il a connaissance d’investissements venus des EAU dans des start-ups israéliennes, poursuit-il, tout en refusant d’en dire davantage.

Le ministère de l’Économie israélien estime que la normalisation des liens entre Israël et les Émirats pourrait rapporter des centaines de millions de dollars à l’État juif par an en commerce et en investissements. Selon les chiffres réunis par le ministère, et sur la base de divers scénarios, les exportations aux Émirats – qui se situent autour des 300 000 dollars par an actuellement – pourraient atteindre une somme allant de 300 millions à 500 millions de dollars par an.

L’ère des « riches pays arabes » est terminée, explique Gil Feiler, alors que les prix du pétrole ont plongé et que d’autres sources d’énergie comme le gaz de schiste, le gaz naturel et les énergies vertes prennent le dessus.

« Ils ont besoin de nos technologies pour diversifier leur marché », souligne-t-il.

Les EAU ont une population d’environ 10 millions de personnes – 15 % seulement sont citoyens, et les autres sont des travailleurs étrangers. Les deux tiers des ressortissants vivent à Abou Dhabi et à Dubaï.

Le revenu par tête dans les Émirats occupe la onzième place du classement mondial – à 70 000 dollars – et la nation a entrepris, ces dernières années, un programme de diversification économique qui l’a amené à développer des secteurs comme le tourisme, le transport aérien, le commerce, les services financiers, l’industrie et les énergies alternatives. L’industrie pétrolière y représentait environ 30 % du PIB national, et constitue encore son secteur économique le plus large. À comparer toutefois à 1980, où elle représentait encore 79 % de son PIB en 1980, note le site internet des Émirats arabes unis.

En 2017, les Émirats avaient lancé la Stratégie des EAU pour la quatrième révolution industrielle, établissant une stratégie visant à devenir un pôle technologique mondial en dynamisant l’innovation. Sa stratégie Blockchain 2021 a pour objectif d’influencer la technologie de la chaîne de blocs pour faire glisser
50 % des transactions gouvernementales sur la plateforme blockchain à l’horizon 2021.

Les Émirats arabes unis disposent du plus grand fonds souverain au Moyen-Orient et du cinquième plus grand du monde, avec un total de 792 milliards de dollars. Selon le Classement de compétitivité mondiale IMD 2018, la nation du Golfe se classe à la septième place sur 62 pays évalués.

Le prince héritier d’Abou Dhabi et souverain de facto des Émirats arabes unis, le cheikh Mohammed ben Zayed Al Nahyane, lors d’une rencontre avec le président américain Donald Trump à la Maison Blanche à Washington, le 15 mai 2017. (AP/Andrew Harnik, File)

Les Émirats disposent de « leaders talentueux », très éduqués, dont beaucoup ont obtenu un doctorat dans des universités américaines, qui pensent qu’une alliance de l’Orient et de l’Occident serait bonne pour tous les camps, d’après Gil Feiler de Bar-Ilan. Ils ont des liens proches avec le président Donald Trump et donc un « terrain d’entente avec Netanyahu », a-t-il ajouté, en référence au Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu.

Les liens économiques entre Israël et les Émirats arabes unis vont clairement se renforcer, indique Gil Feiler, même si les perspectives sont actuellement limitées. Il n’y aura aucun boom, a-t-il expliqué. Il n’y a aucun réel « vide ou fossé » qu’Israël puisse remplir, car même sans Israël, les Émirats arabes unis peuvent avoir accès à tout ce dont ils pourraient avoir besoin à l’avenir.

Israël et les Émirats peuvent développer des choses ensemble, a-t-il dit, et aussi lutter contre l’Iran.

« Nous n’en sommes qu’au début ».

Entre-temps, l’annonce de la normalisation des liens a suscité l’effervescence dans le milieu des affaires à la fois en Israël et aux Émirats arabes unis.

Jon Medved au OurCrowd Summit (Autorisation)

« Cela a suscité tellement d’enthousiasme, ma boîte e-mail explose », révèle Jon Medved, le PDG du fonds d’investissement basé à Jérusalem Our Crowd dans un entretien téléphonique. « Je ne peux pas vous expliquer combien de personnes me contactent de là-bas… pour demander à me rencontrer. Nous avions déjà quelques interactions en cours, mais tout s’accélère ».

Les demandes que Jon Medved a reçues 24 heures avant son entretien avec le Times of Israël et depuis l’annonce de la normalisation concernait l’organisation de séminaires communs, des partenariats technologiques, des recherches de partenaires d’investissements, des sources de technologies numériques et des investissements communs. « C’est assez large », a-t-il dit.

Lundi, le président Reuven Rivlin a invité le Prince couronné des Émirats, Mohammed ben Zayed Al Nahyan, à venir en Israël.

Un important homme d’affaires émirati, Khalaf Ahmad Al Habtoor, a indiqué qu’il était déjà en négociations avec la compagnie aérienne Israir pour établir des vols directs entre Israël et les Émirats arabes unis. Il a salué l’accord de normalisation de liens entre les deux pays comme une « super » opportunité pour les deux pays.

Le chanteur israélien Omer Adam se produit en direct au Festival annuel Kleizmer dans la ville du nord d’Israël de Tzfat, le 14 août 2019. (Photo par David Cohen/Flash90)

La star de la chanson israélienne Omer Adam serait en négociations avec les Émirats, alors que le service téléphonique entre la nation du Golfe et Israël a commencé à fonctionner. Des journalistes à Jérusalem et à Dubaï peuvent s’appeler depuis une ligne fixe ou des téléphones mobiles portant le code du pays +972.

Entre-temps, Dorian Barak, un investisseur et responsable d’un fonds d’investissement qui a été très actif aux Émirats arabes unis ces dernières années, entre aux Émirats grâce à son passeport américain. Il a dit qu’il avait mis en place le Conseil commercial du Golfe et Israël, qui a pour but de faciliter et de développer les liens commerciaux entre les partis, en se focalisant sur les secteurs avec le plus grand potentiel comme la santé, l’agriculture et la haute technologie.

Le site internet sera en ligne dans quelques semaines, a précisé Dorian Barak, qui espère bientôt ouvrir un bureau à Dubaï.

Un guide touriste propose un tour en chameau aux touristes sur la plage de Jumeirah à Dubai, aux Emirats arabes unis, en janvier 2016. (kasto80; iStock by Getty Images)

Jon Medved d’OurCrowd, qui est citoyen américain et israélien, était à Abou Dhabi en décembre 2019. Il était invité à s’exprimer à une conférence sur les investissements alternatifs appelés SALT, et soutenue par le gouvernement des Émirats arabes unis. « J’étais un peu surpris » de l’invitation, commente Jon Medved, en précisant clairement qu’il était aussi israélien. Quand il leur a demandé ce dont ils voulaient parler, on lui a répondu : « Israël ».

« J’y suis allé et j’ai été surpris par le nombre de gens qui étaient positifs » et intéressés à l’idée de travailler en coopération avec OurCrowd, a-t-il dit. OurCrowd a déjà co-investi avec des investisseurs émiratis dans certains accords, et son fonds travaille pour présenter certaines startups de son portefeuille à « différents investisseurs là-bas », a fait savoir l’homme d’affaires.

« Beaucoup de ces activités avaient lieu en secret, a-t-il dit. Mais la nouvelle de la normalisation des relations « change tout ».

« Il fallait être un peu courageux et un peu James Bondie, et sortir sur une corniche », pour aller de l’avant et faire des affaires avec ces pays, a expliqué M. Medved. Mais maintenant, les gens ne voudront plus être laissés pour compte. Ils vont ressentir le besoin d’entrer dans le jeu et de faire des affaires.

« Des deux côtés, la plupart des Israéliens et des habitants des EAU n’ont pas été impliqués dans cette affaire », a-t-il dit. « Il y avait beaucoup de choses, mais c’était encore une très petite minorité de nos communautés d’affaires. Et je pense que l’opportunité est maintenant pour tout le monde de participer à ce projet, et qu’il se développe comme une boule de neige, en attirant les autres joueurs du Golfe ainsi que l’Arabie Saoudite et même au-delà ».

Le centre des affaires Abu Dhabi Global Market, à Abou Dhabi, aux Émirats arabes unis, le 31 décembre 2019. (Crédit : AP Photo/Jon Gambrell)

La logique de la coopération entre nous « est tellement grande », juge Jon Medved. « Ils ont besoin d’innovation, nous avons besoin de marchés ; ils ont des capacités d’investissement, nous avons d’énormes possibilités d’investissement. Ils s’intéressent aux soins de santé, à l’énergie verte, à la cyber-sécurité, aux drones, aux transports, aux villes intelligentes, aux technologies de l’immobilier : nous avons tout cela ».

Le message des deux gouvernements en Israël et aux EAU est « foncez », commente le PDG. « Notre travail en tant qu’individus – les hommes d’affaires – est de le remplir avec un contenu merveilleux. Plus il y a d’accords conclus, plus il y a d’entreprises qui sont construites ensemble, plus nous créons d’emplois et de valeur, ce qui garantira que cela reste bon ».

La coopération donnera aux entreprises technologiques israéliennes la possibilité d’exploiter de nouveaux marchés et de tester leurs technologies ailleurs qu’à New York, Tokyo ou Londres, explique M. Medved.

« Qu’y a-t-il de mal à travailler avec Dubaï et Abou Dhabi chez soi ? Cela permet d’économiser beaucoup de temps de déplacement, et ce sont des villes très avancées ».

Avec le temps, M. Medved espère que les investisseurs des Émirats Arabes Unis deviendront un « autre pilier » de la scène technologique israélienne déjà diversifiée, en travaillant aux côtés d’investisseurs des États-Unis, de Chine, d’Amérique latine et d’autres acteurs asiatiques sur le marché local.

La voie à suivre ne sera pas nécessairement sans heurts, a-t-il reconnu. « Il y aura des contretemps en cours de route, et les Israéliens feront des erreurs », a-t-il déclaré. « Ce ne sera pas un processus linéaire, mais j’ai beaucoup d’espoir ».

L’annonce est également un coup dur pour le mouvement de Boycott, Désinvestissement et Sanctions, qui vise à isoler Israël au niveau international, se réjouit Jon Medved. « C’est une pichenette dans l’œil » pour le BDS. « Comment peuvent-ils appeler au boycott alors que ces gens font la paix avec vous ? ».

« Toi aussi mon frère »

Alan Feld, l’associé directeur canado-israélien de Vintage Investment Partners, le principal fonds de capital-risque israélien, s’est rendu pour la première fois à Dubaï au début de l’année, en compagnie de neuf autres Israéliens, pour prendre la parole lors d’une conférence.

« Cette visite a été extraordinaire », a-t-il commenté. « Je n’ai pas caché que je vivais en Israël – tout le monde le savait. J’ai parlé à la conférence et ils savaient que j’étais Israélien ».

Les fonctionnaires et les hommes d’affaires qu’il a rencontrés ont exprimé leur intérêt à investir en Israël ou à investir conjointement à l’étranger, a-t-il dit, et ils étaient très intéressés par la technologie israélienne en général.

Ils attendaient juste une formalisation des relations pour aller de l’avant, a-t-il dit, en même temps que les vols.

Un des plus hauts gratte-ciel de Dubaï. (Crédit : capture d’écran YouTube)

« Je suis très optimiste quant à l’évolution de la situation entre Israël et les EAU », a-t-il déclaré. « Contrairement à ce que nous avons vu avec la Jordanie et l’Égypte, je pense que ce sera une paix chaleureuse », promue non seulement par le gouvernement mais aussi par la population et les entreprises.

Les Israéliens doivent faire attention à ne pas être trop discordants dans leurs relations avec leurs homologues arabes, a-t-il averti. « J’espère que les gens seront respectueux de leurs habitudes. »

Les EAU veulent être une sorte de Singapour du Moyen-Orient, un centre d’affaires, d’exportation et d’innovation. « Ils sont avides d’innovation et ils cherchent des partenaires de confiance qui peuvent coopérer et avoir la même approche pour faire des affaires avec les gens de la région ».

« Nous disposons de technologies qui répondent à leurs besoins intérieurs directs et à leurs services financiers », a-t-il commenté. Et s’il y avait déjà eu une coopération auparavant, celle-ci devrait augmenter « de manière exponentielle ».

Vendredi après-midi, après l’annonce de la normalisation des relations jeudi, M. Feld a rapporté avoir reçu un SMS d’un haut responsable économique de Dubaï concernant la mise en place d’une réunion Zoom. Lorsque M. Feld lui a souhaité « un bon week-end » à la fin de la session de messagerie, il a confié ému que la haute personnalité de Dubaï lui a répondu : « À toi aussi, mon frère. »

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