Israël en guerre - Jour 569

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Avant Nice, des Palestiniens avaient déjà utilisé des voitures comme arme létale

Depuis le début du cycle de violence qui touche Israël, de nombreuses attaques ont été réalisées à l'aide de véhicules

Des officiers et des policiers cherchent des preuves à proximité du camion utilisé sur la promenade des Anglais dans la ville Côte d'Azur de Nice le 15 juillet 2016, pour tuer une foule d'individus venue admirer le feu d'artifices  (Crédit : AFP/ANNE-CHRISTINE POUJOULAT)
Des officiers et des policiers cherchent des preuves à proximité du camion utilisé sur la promenade des Anglais dans la ville Côte d'Azur de Nice le 15 juillet 2016, pour tuer une foule d'individus venue admirer le feu d'artifices (Crédit : AFP/ANNE-CHRISTINE POUJOULAT)

La course folle d’une voiture ou d’un camion comme arme de terreur… Le poids lourd qui a fauché mortellement au moins 84 personnes jeudi soir à Nice dans le sud-est de la France, renvoie à un mode opératoire bien connu des services de l’anti-terrorisme.

En Israël, les attaques à la voiture-bélier ont massivement été utilisées dans la vague de terrorisme et de violence palestinienne qui a tué au moins 34 Israéliens, deux Américains, un Erythréen et un Soudanais depuis octobre l’année dernière.

215 Palestiniens ont également été tués dans cette vague de terreur ; Israël affirme que la plupart étaient des attaquants ou des attaquants potentiels qui sont morts alors qu’ils tentaient de mener à bien leurs attaques.

D’autres attaques à la voiture-bélier, certaines d’entre elles ayant fait des morts, ont été menées par des Palestiniens à Jérusalem et en Cisjordanie fin 2014.

Une telle utilisation de véhicules n’est pas une première en Occident : deux attaques au nom du djihad prenant pour cibles des militaires ont récemment marqué les esprits.

En mai 2013, deux Londoniens d’origine nigériane avaient renversé en voiture le jeune soldat Lee Rigby à Londres avant de le larder de coups de couteau.

Sur une vidéo filmée juste après l’agression, l’un des meurtriers déclarait avoir voulu venger les « Musulmans tués par des soldats britanniques ». Lors de son procès, ce père de six enfants a déclaré qu’il était en « mission » en tant que « soldat d’Allah » et « en guerre contre la Grande-Bretagne », en invoquant la loi du talion.

Quelques mois plus tard, en octobre 2014, un Canadien de 25 ans, Martin Couture-Rouleau, récemment converti aux thèses djihadistes avait foncé au volant de sa voiture sur trois militaires, tuant le premier, Patrick Vincent, et en blessant un autre, au bord d’une route dans la banlieue de Montréal.

Cerné par la police au terme d’une course-poursuite, l’assaillant s’était extirpé de son véhicule, couteau en main, avant d’être abattu. En rupture familiale, le jeune homme voulait rejoindre la Syrie.

Et en juin 2007, deux hommes dans une jeep en feu se sont encastrés dans le bâtiment du principal terminal de l’aéroport de Glasgow en Ecosse. L’un des hommes a été emprisonné à vie, le juge le décrivant comme un « extrémiste religieux ».

Des camions d'ambulance à Nice après l'attaque au 'camion-bélier' le 14 juillet 2016 (Crédit : Valery Hache/AFP)
Des camions d’ambulance à Nice après l’attaque au ‘camion-bélier’ le 14 juillet 2016 (Crédit : Valery Hache/AFP)

Depuis plusieurs années, al-Qaïda et le groupe Etat islamique exhortent, à longueur d’articles ou de vidéos sur internet, leurs recrues et leurs volontaires à passer à l’action sans attendre, sans ordres précis, sans organisation pour les entraîner ou les soutenir.

Passer à l’action de manière isolée et avec n’importe quelle arme disponible, telle était la consigne donnée en septembre 2014 par Abou Mohammed Al-Adnani, porte-parole officiel de l’organisation terroriste Etat islamique.

Dans un message audio diffusé par Al Furqan, le principal média de l’EI, le Syrien avait exhorté ceux qu’il nomme les « soldats du califat » à attaquer des cibles par tous les moyens : « Levez-vous, monothéistes, et défendez votre Etat à partir de votre lieu de résidence, où qu’il soit ».

« Si vous ne pouvez pas faire sauter une bombe ou tirer une balle », leur avait-il dit, « débrouillez-vous pour vous retrouver seul avec un infidèle français ou américain et fracassez-lui le crâne avec une pierre, tuez-le à coups de couteau, renversez-le avec votre voiture… »

Larossi Abballa a poignardé à mort un policier français et sa campagne à Magnanville, au nord ouest de Paris, le 13 juin 2016. (Crédit : YouTube/AFP)
Larossi Abballa a poignardé à mort un policier français et sa campagne à Magnanville, au nord ouest de Paris, le 13 juin 2016. (Crédit : YouTube/AFP)

Il y a un mois, le 13 juin, Larossi Abballa a utilisé un simple couteau pour tuer un policier et sa femme à leur domicile près de Paris, dans une attaque qui a été revendiquée par l’organisation terroriste Etat islamique.

La section antiterroriste du parquet de Paris est saisie de l’enquête sur l’attaque au poids lourd de Nice dont les motivations ne sont pas encore connues.

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