Israël en guerre - Jour 530

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Chikli dit qu’il votera aussi contre la phase 2 de l’accord

Le ministre de la Diaspora a expliqué à des dirigeants juifs américains qu'il s'oppose à la libération des détenus palestiniens

Amichaï Chikli participant à une manifestation devant le tribunal de Tel Aviv, le 27 novembre 2024. (Crédit : Miriam Alster/Flash90)
Amichaï Chikli participant à une manifestation devant le tribunal de Tel Aviv, le 27 novembre 2024. (Crédit : Miriam Alster/Flash90)

JTA — Dimanche, le ministre de la Diaspora, Amichaï Chikli, a déclaré lors d’un rassemblement de dirigeants juifs américains qu’il voterait contre les futures étapes de l’accord de cessez-le-feu conclu entre Israël et le groupe terroriste palestinien du Hamas.

Israël a entamé des pourparlers en vue de la mise en œuvre de la deuxième phase du cessez-le-feu, qui prévoit la libération de tous les otages israéliens encore en vie et le retrait total d’Israël de Gaza.

Les négociateurs doivent entamer les discussions sur la mise en œuvre de cette deuxième phase, qui devrait débuter début mars. Les sondages montrent que la plupart des Israéliens souhaitent la mise en œuvre de la deuxième phase de l’accord.

Cependant, Chikli a déclaré à une délégation de la Conférence des présidents des principales organisations juives américaines qu’il s’opposait à la prolongation de cet accord, car Israël devrait libérer des centaines de prisonniers palestiniens incarcérés pour atteinte à la sécurité en Israël en échange des otages.

Chikli était l’un des deux ministres du parti de Benjamin Netanyahu, le Likud, à avoir voté contre la première phase de l’accord, qui a débuté le mois dernier et a jusqu’à présent permis la libération de 24 otages en échange de centaines de prisonniers de sécurité palestiniens.

« Comme ce fut le cas pour la première phase de l’accord, je m’opposerai à la deuxième au sein du gouvernement », a-t-il déclaré, selon les médias.

Des familles d’otages manifestant, à la Knesset, le 17 février 2025. (Crédit : Yonatan Sindel/Flash90)

« Je ne peux pas voter en faveur des prochaines victimes, que ce soit au Gush Etzion, Megiddo, Tel Aviv, Jérusalem, Afula ou ailleurs. »

Chikli n’a pas répondu aux questions complémentaires sur l’accord posées par les participants à la réunion, dont beaucoup ont placé la libération des otages au premier plan de leur militantisme après le pogrom perpétré par le groupe terroriste palestinien du Hamas le 7 octobre 2023 dans le sud d’Israël.

Dans sa propre déclaration à l’annonce de l’accord, la Conférence des présidents avait indiqué qu’elle « se réjouissait » de l’accord et qu’il ne s’agissait que du « début d’un processus qui, espérons-le, permettra de ramener tous les otages ».

« Nous comprenons que leur libération a un prix élevé et qu’elle s’accompagne d’incertitudes pour Israël », ajoutait la déclaration.

Le Premier ministre Benjamin Netanyahu (à gauche) aux côtés du ministre des Affaires de la Diaspora Amichaï Chikli, lors du plénum de la Knesset, à Jérusalem, le 26 juin 2023. (Crédit : Yonatan Sindel/Flash90)

Une lettre du groupe israélien UnXeptable, qui s’oppose à la politique du gouvernement israélien actuel, avait demandé à la Conférence des présidents de ne pas inviter Chikli à prendre la parole.

Après le discours, Amy Spitalnick, présidente du Council on Public Affairs, un groupe libéral juif, qui était présente, a déclaré : « L’opposition à un accord pour les otages, qui est soutenu par la grande majorité des Israéliens et des Juifs, compromet encore davantage la vie des otages. »

Chikli aurait également fait l’éloge des partis d’extrême-droite européens et de leurs positions anti-immigration.

On ignore si la deuxième phase du cessez-le-feu prendra effet. La première phase a failli échouer la semaine dernière après des menaces croisées du Hamas, d’Israël et des États-Unis, mais les choses se sont finalement déroulées comme prévu, avec la libération de trois otages israéliens et de centaines de prisonniers palestiniens de sécurité samedi.

Une banderole indiquant « 500 [jours], jusqu’à quand ? », déployée devant la résidence du Premier ministre, à Jérusalem, le 17 février 2025. (Crédit : Chaïm Goldberg/Flash90)
Netanyahu a également apporté son soutien au plan du président Donald Trump visant à déplacer les Gazaouis, puis à prendre le contrôle de Gaza.

« Comme je m’y suis engagé, au lendemain de la guerre à Gaza, il n’y aura ni Hamas ni Autorité palestinienne », a déclaré Netanyahu dans un communiqué lundi.

« Je m’engage à soutenir le plan du président américain Trump pour la création d’une autre Gaza. »

Quant à Steve Witkoff, l’envoyé de Trump au Moyen-Orient, il s’est montré confiant, déclarant ce week-end « qu’il y aura forcément une phase deux ».

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