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Des écoles contrôlées par l’AP ont célébré l’assaut du 7 octobre – étude IMPACT-se

Selon le groupe de veille, l'école de Jénine a été fermée après l'assaut pour honorer les "martyrs" ; les élèves d'une école de Naplouse ont fait des dessins de parapentes du Hamas

Des élèves dessinant de terroristes du Hamas sur des parapentes, glorifiant les terroristes qui ont pénétré en Israël le 7 octobre, à l'école élémentaire mixte Fadwa Touqan, à Naplouse, le 15 octobre 2023. (Crédit : Capture d'écran Facebook ; utilisée conformément à l'article 27a de la loi sur le droit d'auteur)
Des élèves dessinant de terroristes du Hamas sur des parapentes, glorifiant les terroristes qui ont pénétré en Israël le 7 octobre, à l'école élémentaire mixte Fadwa Touqan, à Naplouse, le 15 octobre 2023. (Crédit : Capture d'écran Facebook ; utilisée conformément à l'article 27a de la loi sur le droit d'auteur)

Depuis les sanglants massacres d’Israéliens par le groupe terroriste palestinien du Hamas le 7 octobre, les atrocités ont été célébrées par au moins 11 écoles palestiniennes, dont huit dirigées par l’Autorité palestinienne (AP), selon un nouveau rapport d’étude d’un groupe de veille.

Ces écoles « célèbrent ouvertement et publiquement les horreurs du massacre du 7 octobre », a déclaré l’Institut pour le suivi de la paix et de la tolérance culturelle dans l’enseignement scolaire (IMPACT-se), ajoutant que « cela fait suite à des années d’enseignement de la haine dans les écoles de l’Autorité palestinienne ».

Le rapport fait également état d’une école privée de Cisjordanie, d’une école contrôlée par l’UNRWA en Cisjordanie et d’une école contrôlée par le Hamas à Gaza où les élèves et les enseignants ont fait l’éloge et la glorification de l’assaut dévastateur du 7 octobre. Lors de cette attaque, des milliers de terroristes ont assassiné 1 200 personnes en Israël, pour la plupart des civils, et ont enlevé au moins 240 otages.

« La communauté internationale finance largement les fonctionnaires du secteur de l’éducation de l’AP responsables de l’élaboration des programmes et du fonctionnement des écoles », indique le rapport.

IMPACT-se, une organisation basée au Royaume-Uni et en Israël, surveille les programmes d’enseignement pour déterminer s’ils sont conformes aux normes de l’UNESCO en matière de paix, de tolérance et de non-violence.

Dans l’un des exemples fournis, l’école secondaire pour garçons Yabad à Jénine a informé les parents qu’elle serait fermée le 18 octobre « par respect pour le sang pur de nos martyrs et pour dénoncer les massacres perpétrés par la lâche occupation nazie ». La lettre disait aussi « que Dieu punisse les Juifs et ceux qui les soutiennent ».

Un dessin de terroristes masqués brandissant un drapeau palestinien, armés de fusils et d’un lance-roquettes, alors que les troupes israéliennes s’enfuient, affichée par l’école élémentaire de garçons Abdallah Abu Seta à Khan Younis, dans la bande de Gaza, le 8 octobre 2023. (Crédit : Capture d’écran Facebook ; utilisée conformément à l’article 27a de la loi sur le droit d’auteur)

Comme autre exemple : l’école élémentaire de garçons Abdallah Abu Seta de Khan Younis a publié sur sa page Facebook, un jour après le massacre, une image de terroristes masqués hissant un drapeau palestinien, armés de fusils et d’un lance-roquettes, alors que des soldats de l’armée israélienne s’enfuient.

Le 12 octobre, à l’école al-Nukhba de Bethléem, un garçon a été filmé en train de prononcer un discours écrit faisant l’éloge de la « résistance » [nom que se donnent les groupes terroristes islamistes] et de « l’éducation des jeunes à se sacrifier pour le bien de la patrie en tant que martyrs inébranlables ».

Il fait immédiatement le lien avec le massacre du 7 octobre, décrivant comment les « combattants du djihad » ont piétiné les têtes des « sionistes » avec des planeurs et des mitrailleuses, tuant 1 500 « soldats », et « emprisonnant des centaines de soldats ». Le compte de l’école a commenté cette vidéo, appelant la Palestine à « se soulever » et à « se débarrasser de l’occupation », car « ils sont destinés à disparaître », peut-on lire dans le rapport d’étude.

Le 12 octobre, le lycée pour garçons Adnan Zaki al-Safarini de Tulkarem a organisé une manifestation faisant l’éloge du massacre perpétré par le Hamas, avec une vidéo montrant le discours d’un élève intitulé « Un jour qui restera à jamais dans l’histoire de la lutte arabo-palestinienne (…), le jour du déluge d’Al-Aqsa ».

Le 15 octobre, à l’école élémentaire mixte Fadwa Touqan de Naplouse, des images publiées sur la page Facebook de l’école montraient 21 élèves préparant des dessins de terroristes du Hamas sur des planeurs, glorifiant ainsi les terroristes palestiniens qui avaient pénétré en Israël en parapente le 7 octobre.

« Ces résultats indiquent que la prochaine génération de Palestiniens est désensibilisée à la violence et à la mort, à voir les Juifs et les Israéliens comme des créatures inhumaines, et à percevoir leur propre mort au combat comme un objectif suprême. Au vu de ces éléments, on ne peut échapper à la conclusion que si le statu quo de l’éducation palestinienne se poursuit, la prochaine atrocité est quasiment assurée », peut-on lire dans le rapport.

Au début du mois, IMPACT-se a publié un autre rapport montrant que plusieurs membres du personnel de l’UNRWA avaient fait l’éloge de l’attaque dans des messages sur les réseaux sociaux.

L’étude a mis en lumière les remarques de 14 membres de l’UNRWA et a examiné la participation de diplômés des écoles de l’UNRWA à des attaques terroristes contre des civils israéliens, ainsi que la présence de contenus antisémites et djihadistes dans les manuels utilisés dans les écoles de l’UNRWA.

Les nations et les institutions européennes sont de plus en plus critiques à l’égard des incitations à la haine – et au terrorisme – contenues dans les manuels scolaires de l’AP, qui gouverne certaines parties de la Cisjordanie, mais pas Gaza. En mai, le Parlement européen, qui est la branche législative de l’Union européenne, avait demandé dans une résolution à l’AP, pour la quatrième année consécutive, de supprimer les éléments haineux de ses manuels.

Mais la résolution de mai marquait la première fois que le Parlement exhortait la branche exécutive de l’UE, la Commission européenne, à cesser de financer le système scolaire palestinien à moins qu’il ne supprime « toutes les références antisémites et les exemples qui incitent à la haine et à la violence », comme le stipule la résolution.

Israël a également reproché à Ramallah de ne pas avoir condamné les atrocités du 7 octobre, tout en diffusant de la désinformation, notamment en affirmant faussement en début de semaine que l’armée israélienne était responsable de la mort des 364 fêtards à proximité du kibboutz Reim lors de l’attaque du Hamas.

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