Des tags en référence aux nazis découverts à la permanence d’un candidat LREM
Guillaume Rouger, candidat à LREM à la mairie d'Evreux, a porté plainte après avoir découvert de nombreux messages faisant référence aux nazis sur et autour de sa permanence
« Le Reich en marche », « Nazi », « Macron assassin », « Ici collabos », des croix nazis formant le message « LREM » : ce dimanche, sur Twitter, Guillaume Rouger, candidat La République en Marche à Evreux pour les prochaines élections municipales, a rapporté que sa permanence avait été dégradée par de tels messages.
« Je condamne les inscriptions sur la voie publique, devant ma permanence, hier et aujourd’hui, a-t-il écrit ce dimanche. J’ai porté plainte. Certains veulent me faire taire et m’empêcher de porter notre projet. Je ne lâcherai jamais ce combat pour ma ville. Nous sommes déterminés à faire avancer Evreux ! »
« Je crois qu’il faut se battre projet contre projet, a-t-il ajouté auprès de France Bleu. Tous ces propos ignobles, ces actes d’incivilité, veulent combattre la démocratie, une République qui sait dialoguer. Je pense qu’il faut que l’on arrête avec tout ça, que l’on soit en capacité de mener une campagne sereine, avancer nos idées. C’est ce que l’on fera dans les semaines qui viennent. »
Alors que des premiers messages avaient été découverts et nettoyés samedi matin, d’autres sont apparus dans la soirée et le lendemain.
Je condamne les inscriptions sur la voie publique, devant ma permanence, hier et aujourd'hui. J'ai porté plainte.
Certains veulent me faire taire et m'empêcher de porter notre projet. Je ne lâcherai jamais ce combat pour ma ville.
Nous sommes déterminés à faire avancer Evreux! pic.twitter.com/66UZQlh9P3
— Guillaume Rouger (@GuillaumRouger) January 12, 2020
Dimanche soir, le candidat a posté une vidéo indiquant que le nettoyage était en cours. « Ce ne sont pas ces propos haineux, injurieux et vraiment bêtes qui vont nous faire reculer et qui entameront notre combativité », a-t-il affirmé.
Le candidat a reçu de nombreux soutiens, notamment de la part de Bruno Lemaire, ministre de l’Economie.
« Je condamne fermement la dégradation de la permanence (…) : la politique c’est le débat, pas l’insulte ni la violence », a-t-il écrit sur Twitter.
Stanislas Guerini, délégué général d’En Marche et député de Paris, a lui rapporté sur Twitter que des permanences à Grenoble, Poitiers et Clermont-Ferrand avaient également récemment été dégradées.
À Grenoble, Evreux, Poitiers et Clermont-Ferrand, nos candidat(e)s ont été la cible d’insultes, de menaces ou ont vu leur permanence dégradée. Je leur adresse mon total soutien.
Une minorité violente ne peut empêcher le débat démocratique. Nous ne l'accepterons jamais. pic.twitter.com/E9Bz5nvfQR
— Stanislas Guerini (@StanGuerini) January 12, 2020