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DocAviv revient en présentiel avec 116 films à découvrir

Des films israéliens et internationaux - et des documentaires musicaux - seront présentés pendant cet événement de dix jours à Tel Aviv - et en présentiel cette fois

Jessica Steinberg est responsable notre rubrique « Culture & Art de vivre »

Ehud Banai, à gauche, avec Shlomo Bar, dans 'Shlomo Bar -- A Musical Documentary'  lors de la 23e édition du festival Docaviv. (Autorisation : Docaviv)
Ehud Banai, à gauche, avec Shlomo Bar, dans 'Shlomo Bar -- A Musical Documentary' lors de la 23e édition du festival Docaviv. (Autorisation : Docaviv)

DocAviv, le festival du film documentaire israélien, est de retour en présentiel après une édition 2020 qui a été organisée en ligne pour cause de pandémie. La 23e édition de ce festival est organisée du 1er au 10 juillet à Tel Aviv.

116 documentaires, israéliens et internationaux, seront à découvrir lors de l’événement qui sera aussi l’occasion de rencontres avec les réalisateurs, d’événements de l’industrie et d’avant-premières à la cinémathèque de Tel Aviv, au Musée des arts de la ville, à la plage Hilton et ailleurs.

Le programme reflète la période actuelle de conflit et explore aussi le sillage de ces violences, explique Karin Rywkind Segal, la directrice artistique des événements.

Les films « montrent les mouvements de protestation et les appels au changement, ils montrent les combats pour la liberté d’expression, les libertés fondamentales et les droits humains ainsi que les relations entre les êtres humains et la nature et cette nécessité de sauvegarder la seule planète dont nous disposons » continue Rywkind Segal. « Nous voulons examiner notre histoire, notre présent et utiliser la puissance de l’image pour créer le dialogue et provoquer la pensée sur une variété de questions brûlantes. »

Le film qui ouvrira le festival cette année est « Queen Shoshana », un documentaire réalisé par Kobi Farag et Morris Ben-Mayor qui raconte l’histoire de la toute première Diva israélienne, Shoshana Damari.

Damari avait immigré dans la Palestine mandataire avec sa famille originaire du Yémen lorsqu’elle n’était qu’une toute petite fille, en 1924, et avait commencé à se produire sur scène quand elle était adolescente. Damari était connue pour sa prononciation, quand elle chantait en hébreu, à l’accent yéménite fort et pour sa voix de basse très puissante.

Une image de ‘Queen Shoshana’, un documentaire consacré à la diva Shoshana Damari, dont l’avant-première aura lieu lors de la 23e édition du festival DocAviv. (Autorisation : Queen Shoshana)

Le film présente des séquences en vidéo et des photos des jeunes années de Damari qui sont juxtaposées aux archives personnelles de la chanteuse, rendues publiques après sa mort, en 2006. Si Damari a été considérée comme un joyau étincelant au cœur de la vie publique israélienne, peu d’éléments avaient filtré de sa vie personnelle.

« Queen Shoshana » est l’un des plusieurs documentaires musicaux qui seront projetés à DocAviv.

Il y a aussi « Shlomo Bar — A Musical Documentary » dans lequel le musicien israélien évoque avec sincérité sa vie et son travail et la manière dont la musique a changé la trajectoire de son existence.

Le festival va présenter également certains des meilleurs documentaires musicaux les plus récents réalisés dans le monde. C’est le cas notamment de « Tina », qui est consacré à la vie difficile de Tina Turner et à ses efforts de reconstruction personnelle. Un autre film se penche par ailleurs sur les Sparks Brothers et un autre encore évoque la chanteuse folk Karen Dalton.

Parmi les avant-premières : « Dayton Diaries », un documentaire du réalisateur israélien émérite Shimon Dotan — un documentaire sombre et émouvant au sujet de la vague d’opioïdes qui touche la ville de Dayton, dans l’Ohio, aux États-Unis.

Évoquant également des lendemains sombres : « Skies above Hebron », une chronique quotidienne d’Esther Hertog et de Paul King racontant la vie de trois jeunes Palestiniens grandissant sous les yeux des soldats et des résidents d’implantations israéliens. Le documentaire narre les tensions, l’hostilité et les incidents violents qui surviennent à n’importe quel instant alors que les trois garçons s’efforcent de se forger une identité.

Plus réjouissant et moins lugubre : « Summer Nights », un regard léger et quelque peu magique porté sur le monde à travers les yeux d’un enfant de six ans qui dort, qui danse et qui escalade les collines sous la caméra attendrie d’Ohad Milstein.

Parmi les autres moments forts du festival : un atelier avec la productrice Julie Goldman, lauréate d’un Emmy Awards, avec des projections de ses films « Life, Animated », « Buck » et « In the Same Breath ». Ce dernier documentaire a été sélectionné pour le festival de Sundance et il prendra part à la propre compétition internationale de DocAviv.

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