Israël en guerre - Jour 364

Rechercher

Doha évoque des « progrès » pour mettre fin à la crise dans le Golfe

Le ministre des Affaires étrangères qatari a fait état de "progrès" après des échanges avec Ryad, facilités par une médiation du Koweït

Le ministre qatari des Affaires étrangères, cheikh Mohammed ben Abderrahmane Al-Thani lors d'une conférence de deux jours, le Doha Forum, le 16 décembre 2018. (Crédit : KARIM JAAFAR / AFP)
Le ministre qatari des Affaires étrangères, cheikh Mohammed ben Abderrahmane Al-Thani lors d'une conférence de deux jours, le Doha Forum, le 16 décembre 2018. (Crédit : KARIM JAAFAR / AFP)

Le chef de la diplomatie qatarie a évoqué des « progrès » réalisés lors de discussions avec l’Arabie saoudite visant à mettre fin à la dispute perdurant dans le Golfe depuis plus de deux ans.

En juin 2017, l’Arabie saoudite, les Emirats arabes unis, Bahreïn mais aussi l’Egypte ont rompu leur liens avec le Qatar qu’ils accusent de soutenir des mouvements islamistes – ce qu’il nie – et de se rapprocher de l’Iran, principal rival régional du royaume saoudien.

Les quatre pays imposent un embargo sur l’émirat gazier avec la fermeture de leurs espaces aériens aux avions du Qatar, la fermeture des routes terrestres et la suspension du commerce.

Mais des signes d’apaisement de la crise régionale sont perceptibles ces dernières semaines, selon des observateurs et responsables politiques.

Vendredi, le ministre des Affaires étrangères qatari a fait état, selon la chaîne qatarie Al-Jazeera, de « progrès » après des échanges avec Ryad, facilités par une médiation du Koweït.

« Ces dernières semaines, nous sommes passés d’une impasse à des progrès lors de discussions qui ont eu lieu entre nous et l’Arabie saoudite spécifiquement », a déclaré cheikh Mohammed ben Abderrahmane Al-Thani lors du Forum du dialogue méditerranéen à Rome.

« Nous espérons que ces discussions aboutiront à des progrès permettant de mettre un terme à la crise », a-t-il ajouté, affirmant que « le blocus du Qatar et les événements qui ont suivi ont affecté et compromis la sécurité dans notre région ».

D’après une source diplomatique arabe, le ministre s’était rendu en Arabie saoudite le mois dernier.

Ces déclarations font suite à l’invitation adressée par le roi Salmane d’Arabie saoudite mardi à l’émir du Qatar, cheikh Tamim ben Hamad Al-Thani, au sommet du Conseil de coopération du Golfe (CCG) prévu le 10 décembre à Ryad.

Le monarque saoudien Salmane lors du sommet réunissant la Ligue arabe et l’Union européenne, à Charm el-cheikh, le 24 février 2019. (Crédit : AP Photo/Francisco Seco)

L’émir n’a pas encore répondu à cette invitation. Lors des derniers sommets, le Qatar n’était représenté que par des hauts responsables, malgré des invitations transmises à cheikh Tamim ben Hamad Al-Thani.

Si des observateurs saoudiens ont minimisé l’importance de l’invitation, soulignant qu’il s’agissait du protocole, d’autres y ont vu une nouveau signe de détente.

« Les signes d’une réconciliation imminente se multiplient », avait estimé Kristian Ulrichsen, chercheur à l’Institut Baker de l’université Rice aux Etats-Unis.

Le Qatar accueille ainsi actuellement la Coupe du Golfe de football avec la participation notamment des sélections saoudienne, émiratie et bahreïnie, annoncée à la dernière minute, une première depuis le gel des relations avec Doha.

L’équipe saoudienne s’est rendue directement à Doha malgré l’interdiction des vols directs, mais celle des Emirats a fait escale dans un pays tiers.

Plusieurs diplomates à Doha ont cependant laissé entendre qu’il existait des divisions parmi les adversaires du Qatar, les Saoudiens souhaitant une réconciliation tandis que les Emirats semblent préférer garder leurs distances.

Après l’annonce de l’embargo en 2017, Ryad, Abou Dhabi, Manama et Le Caire avaient imposé 13 conditions sine qua non pour une reprise des relations avec Doha, dont la suspension de la chaîne qatarie Al-Jazeera, la réduction des liens avec l’Iran ou encore la fermeture d’une base militaire turque dans l’émirat.

Le Qatar avait fermement rejeté ces demandes.

Mais la récente montée des tensions avec l’Iran, accusé d’être responsable d’attaques dans le Golfe et contre des installations pétrolières saoudiennes, semble toutefois avoir incité l’Arabie saoudite, chef de file des pays du Golfe, à modérer sa position et à tenter de construire un front arabe uni, selon des analystes.

En savoir plus sur :
S'inscrire ou se connecter
Veuillez utiliser le format suivant : example@domain.com
Se connecter avec
En vous inscrivant, vous acceptez les conditions d'utilisation
S'inscrire pour continuer
Se connecter avec
Se connecter pour continuer
S'inscrire ou se connecter
Se connecter avec
check your email
Consultez vos mails
Nous vous avons envoyé un email à gal@rgbmedia.org.
Il contient un lien qui vous permettra de vous connecter.
image
Inscrivez-vous gratuitement
et continuez votre lecture
L'inscription vous permet également de commenter les articles et nous aide à améliorer votre expérience. Cela ne prend que quelques secondes.
Déjà inscrit ? Entrez votre email pour vous connecter.
Veuillez utiliser le format suivant : example@domain.com
SE CONNECTER AVEC
En vous inscrivant, vous acceptez les conditions d'utilisation. Une fois inscrit, vous recevrez gratuitement notre Une du Jour.
Register to continue
SE CONNECTER AVEC
Log in to continue
Connectez-vous ou inscrivez-vous
SE CONNECTER AVEC
check your email
Consultez vos mails
Nous vous avons envoyé un e-mail à .
Il contient un lien qui vous permettra de vous connecter.