Donald Trump, la Syrie et Napoléon Bonaparte
"Quiconque veut aider la Syrie à protéger les Kurdes, pas de problème pour moi, que ce soit la Russie, la Chine ou Napoléon Bonaparte", a dit le président américain sur Twitter
Donald Trump n’est pas féru d’histoire. Lundi, pourtant, au détour d’un tweet, le président américain a fait une allusion inattendue à… Napoléon Bonaparte.
« Après avoir vaincu à 100 % le califat du groupe Etat islamique, j’ai retiré l’essentiel de nos troupes de Syrie », a-t-il écrit.
« J’ai dit à mes généraux : pourquoi devrions-nous nous battre pour la Syrie et Assad afin de protéger le territoire de notre ennemi ? Quiconque veut aider la Syrie à protéger les Kurdes, pas de problème pour moi, que ce soit la Russie, la Chine ou Napoléon Bonaparte. »
« J’espère que cela se passera bien pour tout le monde, nous nous sommes à 11 000 kilomètres ! », a-t-il ajouté.
Depuis l’annonce il y a huit jours, dans une certaine confusion, du retrait de troupes américaines des abords de la frontière turco-syrienne, qui a ouvert la voie à une intervention militaire turque, le dirigeant républicain souffle le chaud et le froid, suscitant de réelles interrogations sur la stratégie américaine dans cette région du monde.
….and Assad to protect the land of our enemy? Anyone who wants to assist Syria in protecting the Kurds is good with me, whether it is Russia, China, or Napoleon Bonaparte. I hope they all do great, we are 7,000 miles away!
— Donald J. Trump (@realDonaldTrump) October 14, 2019