Gil Avital, 56 ans : Ce père de trois enfants a été « le premier à passer à l’action »
Tué lors de l'invasion du sud d'Israël par le Hamas, à côté de Yesha, le 7 octobre 2023
Gil Avital, 56 ans, originaire de la ville de Yesha, a été tué le 7 octobre 2023 alors qu’il combattait l’invasion du sud d’Israël par le groupe terroriste palestinien du Hamas.
Lorsque les tirs de roquettes ont commencé, Gil et sa famille se sont rendus dans leur mamad – abri anti-atomique – , mais en tant que membre de l’équipe de sécurité locale de la communauté, Gil a été appelé à combattre l’invasion du Hamas. Il a enfilé sa veste et son casque et s’est dirigé vers la porte pour rejoindre Lior Ben Yaakov, le seul autre membre de l’équipe présent dans la ville ce jour-là.
Gil, Lior et un soldat de Yesha qui n’était pas en service, le sergent-chef Itay Nachmias, se sont rendus à l’entrée de la ville et ont rencontré l’équipe de sécurité locale du moshav voisin de Mitvahim. Ils ont alors commencé à combattre les tireurs du Hamas qui tentaient d’attaquer la ville. Gil, Lior et Itay ont été tués aux côtés de Tal Maman et Dan Asulin, mais ils ont réussi à empêcher les terroristes d’entrer dans le moshav.
Membre de l’équipe de sécurité locale de sa communauté, Gil a été reconnu à titre posthume comme un soldat tombé au combat avec le grade de sergent-major dans les forces de réserve. Il a été enterré le 15 octobre à Tzohar, après des funérailles à Even Yehuda. Il laisse dans le deuil son épouse, Racheli, leurs trois enfants, Nitzan, Raz et Omer, ses parents, Aliza et Eli, ses frères Avi et Benny, et ses sœurs Michal et Orit.
« En tant que chef de l’équipe de sécurité locale depuis 30 ans, je ressens une certaine culpabilité à l’idée que Gili ait suivi mes traces », a raconté son père, Eli, à la chaîne publique Kan.
« Mon fils est vraiment un héros, un héros qui a sauvé toute la région et toutes nos familles, y compris ses enfants. »
Son fils, Omer, a raconté au micro de la chaîne N12 que « tous ceux qui le connaissent – c’est mon père, le premier à sauter dans l’action, le premier à venir et à défendre et à ne pas abandonner. S’il y a quelque chose qui peut donner un petit sentiment de fierté, c’est qu’il est sorti et a protégé nos vies, et que nous sommes ici grâce à lui, à Itay et à Lior, et à tous ceux de Mivtahim. Cela me remplit de fierté, mais personne ne ramènera mon père ».
Le neveu de Gil, Dolev, a écrit sur Instagram qu’il « était un père de famille bien-aimé, drôle, vif et charismatique qui a touché tant de gens à un niveau personnel ».
« C’était une personne sur laquelle vous pouviez compter les yeux fermés et quelqu’un qui vous mettait à l’aise pour lui parler de n’importe quel problème ou sujet. »
Son fils, Raz, a écrit sur Facebook, un an après sa mort qu’il avait vécu « une année avec un trou dans l’estomac, une douleur qui ne peut être guérie et qui change de forme à mesure que le temps passe ».
« Papa, je te sens avec moi à chaque instant, dans les meilleurs moments comme dans les plus difficiles, quand la douleur et la nostalgie me submergent, et dans les moments de joie et de rires incontrôlables… Tu es avec moi partout, tu me guides à chaque étape du chemin. Mais la vérité, c’est que je ressens tellement ton absence. Un coup de fil, un bon conseil, ton inquiétude ou simplement le fait de dire que je suis un imbécile de ne pas avoir envoyé de photos ou de ne pas avoir appelé. »
« J’espère que tu continueras à me rendre visite dans mes rêves à chaque étape – nous nous reverrons papa, j’en suis sûr. »
Pour lire d’autres hommages sur les victimes des massacres du Hamas du 7/10/2023 et de la guerre qui s’en est suivie, cliquez ici.