Israël en guerre - Jour 435

Rechercher

Une salve de 30 roquettes tirées depuis le Liban vers des villes du nord, rapporte l’armée

Un tribunal du Travail de Bat Yam ordonne la fin de la grève pour réclamer un accord sur les otages ; Un conseiller de Biden a déclaré aux familles des captifs américains que les prochains jours seront critiques pour la libération des otages ; Les États-Unis travailleraient sur un accord "à prendre ou à laisser"

Des intercepteurs du système de défense anti-missile Dôme de fer mis à feu pour abattre des roquettes tirées du Liban vers le nord d'Israël, le 15 août 2024. (Crédit : Ayal Margolin/Flash90)
Des intercepteurs du système de défense anti-missile Dôme de fer mis à feu pour abattre des roquettes tirées du Liban vers le nord d'Israël, le 15 août 2024. (Crédit : Ayal Margolin/Flash90)

Tsahal : Des avions de combat ont frappé une dizaine de lance-roquettes du Hezbollah au sud-Liban

Des avions de combat israéliens ont frappé une dizaine de lanceurs de roquettes du groupe terroriste chiite libanais du Hezbollah dans le sud du Liban en début de soirée, indique l’armée.

Les lanceurs, qui, selon Tsahal, représentaient une menace pour les civils israéliens, ont été frappés à Zibqin et Chihine.

Suite à cette frappe, plusieurs roquettes ont été tirées vers la communauté frontalière d’Arab al-Aramshe, selon l’armée.

Tsahal précise que certaines des roquettes ont été interceptées et que d’autres ont touché des zones ouvertes. Aucun blessé n’est à déplorer.

Par ailleurs, l’armée affirme avoir frappé un poste d’observation du Hezbollah à Houla, dans le sud du Liban.

Netanyahu demande pardon aux familles pour ne pas avoir réussi à ramener vivants les otages assassinés

Cette combinaison de six photos non datées des otages, en haut à gauche, Hersh Goldberg-Polin, Ori Danino, Eden Yerushalmi ; en bas à gauche, Almog Sarusi, Alexander Lubnov, et Carmel Gat. (Crédit : Forum des familles des otages et disparus via AP)
Cette combinaison de six photos non datées des otages, en haut à gauche, Hersh Goldberg-Polin, Ori Danino, Eden Yerushalmi ; en bas à gauche, Almog Sarusi, Alexander Lubnov, et Carmel Gat. (Crédit : Forum des familles des otages et disparus via AP)

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a dit avoir parlé aux familles de certains des six otages assassinés par le Hamas à Gaza la semaine dernière et leur avoir demandé pardon.

« Je l’ai dit aux familles, et je le répète ici ce soir, je demande pardon pour le fait que nous n’ayons pas réussi à les ramener vivants. »

« Nous étions proches, mais nous n’avons pas réussi », a-t-il déclaré lors d’une conférence de presse à Jérusalem.

« Israël ne laissera pas passer ce massacre », a déclaré Netanyahu. « Le Hamas en paiera un prix très lourd. »

Netanyahu affirme que les meurtres d’otages prouvent la nécessité d’une « unité » dans la guerre existentielle contre l’Iran

Le Premier ministre Benjamin Netanyahu lors d’une conférence de presse à Jérusalem, le 2 septembre 2024. (Crédit : Sam Sokol/The Times of Israel)
Le Premier ministre Benjamin Netanyahu lors d’une conférence de presse à Jérusalem, le 2 septembre 2024. (Crédit : Sam Sokol/The Times of Israel)

S’adressant aux journalistes à Jérusalem, le Premier ministre Benjamin Netanyahu a déclaré que pour l’emporter dans la guerre existentielle contre l’Iran et son axe, il devait y avoir « l’unité entre nous ».

« Nous devons rester unis comme une seule personne contre un ennemi cruel qui veut nous détruire tous, nous tous sans aucune exception », a-t-il déclaré, alors que des dizaines de milliers d’Israéliens protestaient contre sa gestion des négociations sur les otages, alors qu’une grève partielle a été appelée lundi pour l’exhorter à accepter un accord.

Il a déclaré que le meurtre des six otages la semaine dernière était une preuve supplémentaire de ce fait, après avoir nommé chacun d’eux.

Les corps de Hersh Goldberg-Polin, 23 ans, Eden Yerushalmi, 24 ans, Ori Danino, 25 ans, Alex Lobanov, 32 ans, Carmel Gat, 40 ans, et Almog Sarusi, 27 ans, ont été extraits de Gaza par l’armée israélienne ce week-end, après qu’ils aient tous été exécutés la semaine dernière.

Une salve de 30 roquettes tirées depuis le Liban vers des villes du nord, rapporte l’armée

Une salve de 30 roquettes a été tirée depuis le Liban vers la Galilée occidentale cet après-midi, a annoncé Tsahal.

Il n’y a pas eu de blessés dans l’attaque, revendiquée par le Hezbollah.

Par ailleurs, Tsahal a déclaré avoir frappé un bâtiment utilisé par le Hezbollah à Markaba, dans le sud du Liban, plus tôt dans la journée.

L’armée israélienne a diffusé des images de la frappe.

« Nous t’avons tous laissé tomber », dit le père de Hersh Goldberg-Polin lors de ses funérailles

Jonathan Polin (à droite), père de l'otage américano-israélien assassiné Hersh Goldberg-Polin dont le corps a été retrouvé avec cinq autres otages à Gaza, s'exprime lors des funérailles de son fils, à Jérusalem, le 2 septembre 2024. (Crédit : GIL COHEN-MAGEN / POOL / AFP)
Jonathan Polin (à droite), père de l'otage américano-israélien assassiné Hersh Goldberg-Polin dont le corps a été retrouvé avec cinq autres otages à Gaza, s'exprime lors des funérailles de son fils, à Jérusalem, le 2 septembre 2024. (Crédit : GIL COHEN-MAGEN / POOL / AFP)

S’adressant à son fils, le père de l’otage assassiné Hersh Goldberg-Polin, tué à l’âge de 23 ans, a dit aux personnes rassemblées lors de ses funérailles à Jérusalem que « nous t’avons laissé tomber ».

« Hersh, nous t’avons laissé tomber. Nous t’avons tous laissé tomber. Tu n’aurais pas laissé tomber », a dit Jon Polin. « Tu aurais fait davantage pression pour la justice. Tu aurais travaillé pour comprendre l’autre, pour combler les différences. Tu aurais confronté davantage de personnes pour remettre en question leur propre façon de penser. »

« Et ce que tu aurais fait maintenant, c’est de faire en sorte que ta mort, la mort de tous les soldats et de tant de civils innocents, ne soit pas vaine », a dit Polin.

« Ton point de départ, ce serait de ramener tous les otages », a dit Polin.

« Pendant 330 jours, maman et moi avons cherché la pierre proverbiale que nous pourrions retourner pour te sauver. Peut-être, juste peut-être, ta mort est la pierre qui ramènera à la maison les 101 otages restants », a-t-il dit.

« Tu continuerais à faire pression pour que l’on repense cette région. Tu as dit que nous devions prendre le risque de suivre une voie qui pourrait mettre fin aux cycles de violence en cours », a dit Polin.

Le père en deuil dit que son fils aurait poussé chaque décideur à se demander si toutes ses décisions menaient à un avenir meilleur, et à se retirer si ce n’était pas le cas.

Il a également expliqué que son fils croyait en la justice sociale et qu’il était désormais un symbole mondial de la nécessité d’un changement dans le monde, « cherchant toujours à comprendre l’autre, et toujours avec dignité et respect ».

« Les 23 années de vie que nous avons passées avec toi ont été une bénédiction. Nous allons maintenant travailler pour que ton héritage soit une bénédiction. Tu étais vraiment un homme formidable, je t’aime », a conclu Polin.

Hersh Goldberg-Polin a été capturé par des terroristes du Hamas lors du Festival Supernova, à proximité du kibboutz Reim le 7 octobre 2023. (Crédit : Rachel Goldberg)

Rachel Goldberg-Polin aux funérailles de son fils Hersh, otage assassiné : « Mon cher garçon, tu es enfin libre »

Rachel Goldberg-Polin s'exprime lors des funérailles de son fils Hersh à Jérusalem, le 2 septembre 2024. (Capture d'écran ; utilisée conformément à l'article 27a de la loi sur le droit d'auteur)
Rachel Goldberg-Polin s'exprime lors des funérailles de son fils Hersh à Jérusalem, le 2 septembre 2024. (Capture d'écran ; utilisée conformément à l'article 27a de la loi sur le droit d'auteur)

La mère de l’otage assassiné Hersh Goldberg-Polin a dit aux personnes assistant à ses funérailles à Jérusalem que ce fut un privilège de l’avoir comme fils.

« J’ai eu beaucoup de temps pour penser à mon cher garçon Hersh au cours des 332 derniers jours, et une chose à laquelle je ne cesse de penser est que, parmi toutes les mères du monde entier, Dieu a choisi de me donner Hersh », dit Rachel Goldberg-Polin. « Qu’ai-je fait dans une vie antérieure pour mériter un si beau cadeau. »

« Maintenant, je n’ai plus à m’inquiéter pour toi, tu n’es plus en danger. Tu es avec le bel Aner. J’espère qu’il te fera visiter les lieux », a-t-elle dit, faisant référence au meilleur ami de son fils, Aner Shapira, qui a été tué le 7 octobre alors qu’il lançait des grenades depuis un abri antiaérien pour sauver ceux qui s’y trouvaient cachés.

Elle demande également à son fils de lui pardonner de ne pas avoir pu le sauver. « Je te demande pardon. Si jamais j’ai été impatiente ou insensible envers toi au cours de ta vie, ou si je t’ai négligé d’une manière ou d’une autre, je te demande profondément et sincèrement pardon, Hersh. S’il y avait quelque chose que nous aurions pu faire pour te sauver et à laquelle nous n’avons pas pensé, je te demande pardon. Nous avons essayé si dur, si profondément et désespérément. Je suis désolée », a-t-elle dit, d’un ton angoissé.

« Maintenant, mon Hersh, je te demande ton aide, alors que nous transformons notre espoir en chagrin dans cette nouvelle forme de douleur inconnue. Je t’en prie, Hersh, fais ce que tu peux pour que ta vie brille » sur toute la famille. « Aide-nous à nous couvrir de courage et de résilience. Aide-nous à nous relever. »

« Je prie pour que ta mort soit un tournant dans cette horrible situation dans laquelle nous nous trouvons », a-t-elle dit, ajoutant qu’elle trouvait du réconfort en pensant qu’il était avec d’autres otages au moment de sa mort.

« Mon cher, pars maintenant pour ton voyage. J’espère qu’il sera aussi bon que les voyages dont tu as rêvé », a-t-elle dit.

« Parce que finalement, mon cher, enfin, enfin, enfin, enfin, tu es libre. Je t’aimerai et tu me manqueras chaque jour », a-t-elle dit.

Elle a également remercié ses voisins et sa communauté pour le soutien qu’ils lui ont apporté, affirmant que sa famille aurait désormais besoin d’encore plus d’aide dans la période à venir pour faire face à son deuil.

« Je sais que tu es là », a-t-elle dit en s’adressant à Hersh. « J’ai juste besoin d’apprendre à te ressentir d’une manière différente. »

Hersh Goldberg-Polin, sur une photo non datée. (Crédit : Jon Polin via la JTA)

Le Hamas publie des images de propagande des six otages assassinés

Le Hamas a publié des images des six otages assassinés dont les corps ont été retrouvés par l’armée israélienne dans la bande de Gaza et rapatriés en Israël.

On ne sait pas exactement quand ces images ont été prises, mais le Hamas affirme qu’il s’agit d’un extrait d’une vidéo plus longue qui sera publiée prochainement et dans laquelle figurent les otages Hersh Goldberg-Polin, Eden Yerushalmi, Ori Danino, Alex Lobanov, Carmel Gat et Almog Sarusi.

Le Hamas a déjà publié des vidéos similaires d’otages qu’il détient, dans le cadre de sa guerre psychologique.

La plupart des médias israéliens ne relaient pas ces vidéos.

Aux obsèques, Herzog demande pardon à Hersh Goldberg-Polin et à sa famille, au nom du pays

Illustration : Le président Isaac Herzog assistant à une soirée en l'honneur de la communauté druze en Israël, au centre Yitzhak Rabin, à Tel Aviv, le 6 août 2024. (Crédit : Tomer Neuberg/Flash90)
Illustration : Le président Isaac Herzog assistant à une soirée en l'honneur de la communauté druze en Israël, au centre Yitzhak Rabin, à Tel Aviv, le 6 août 2024. (Crédit : Tomer Neuberg/Flash90)

Le président Isaac Herzog a demandé pardon à Hersh Goldberg-Polin lors de ses obsèques, pour ne pas avoir réussi à le protéger, lui et les autres victimes du pogrom du 7 octobre.

« Pardon de ne pas t’avoir ramené chez toi sain et sauf. Pardon que ce pays dans lequel tu vivais depuis tes 7 ans, drapé dans son drapeau, n’ait pas réussi à te protéger », a déclaré Herzog dans son discours.

« Rachel, Jon, Libi et Orli, je vous demande pardon. Pardon de ne pas avoir réussi à ramener votre Hersh vivant. Nous avons maintenant devant nous une tâche urgente, immédiate. Les autorités doivent faire tout ce qui est en leur pouvoir, avec détermination et courage, pour sauver ceux qui peuvent encore l’être, et ramener ceux et celles qui sont nos fils, nos filles, nos frères et nos sœurs », a-t-il dit.

Rendre un dernier hommage à Hersh, « c’est la moindre des choses à faire pour la famille »

Des Israéliens rendent un dernier hommage à l'otage assassiné Hersh Goldberg-Polin, à Jérusalem, le 2 septembre 2024. (Crédit : Stuart Winer/The Times of Israel)
Des Israéliens rendent un dernier hommage à l'otage assassiné Hersh Goldberg-Polin, à Jérusalem, le 2 septembre 2024. (Crédit : Stuart Winer/The Times of Israel)

Dans un quartier de Jérusalem, le long de l’itinéraire du cortège funèbre, des centaines de personnes sont alignées le long des routes et agitent des drapeaux israéliens.

Elisheva, une habitante de Jérusalem, qui a amené sa petite fille et un grand drapeau israélien, étouffe ses larmes en expliquant pourquoi elle est venue présenter ses condoléances.

« C’est la moindre des choses à faire pour la famille Polin », dit-elle.

Elisheva explique le lien qu’elle a ressenti avec Hersh, ayant elle-même été élevée dans la capitale et ayant « adoré aller dans les raves ».

Les parents de Hersh, Jon Polin et Rachel Goldberg-Polin, dit-elle, avaient « parlé dans tant d’endroits de la singularité de leur fils et de l’importance de tous les otages ».

Après le passage du convoi de véhicules, la foule entonne spontanément Hatikva, l’hymne national israélien.

Alors que la foule se disperse, on entend une femme crier contre le gouvernement.

Un homme lui répond en lui disant que la décision devrait être prise « dans l’isoloir ».

Des milliers de personnes saluent le cortège funèbre de l’otage assassiné Hersh Goldberg-Polin

Des milliers de personnes, munies d’autant de drapeaux israéliens, affluent dans les rues de Jérusalem pour rendre un dernier hommage à l’otage assassiné Hersh Goldberg-Polin, 23 ans

Ils se tiennent le long de la route que le cortège funèbre et la famille empruntent pour se rendre du quartier de Baka au cimetière de Givat Shaul, où il doit être inhumé à 16 heures.

Des impacts de roquette près d’une communauté du nord, selon des images

De la fumée s'élève après la chute d'une roquette aux abords d'Ein Yaakov, dans le nord d'Israël, le 2 septembre 2024. (Autorisation)
De la fumée s'élève après la chute d'une roquette aux abords d'Ein Yaakov, dans le nord d'Israël, le 2 septembre 2024. (Autorisation)

Des roquettes tirées depuis le Liban, en début d’après-midi, sont retombées aux abords d’Ein Yaakov, selon des images et selon des informations transmises par les médias.

Ben Gvir salue le jugement du tribunal mettant un terme « à la grève politique »

Le ministre de la Sécurité nationale Itamar Ben Gvir s’est félicité de la décision prise par le Tribunal du Travail qui a ordonné la fin de la grève générale.

« Je suis reconnaissant de la décision qui a été prise par le Tribunal du Travail, qui a ordonné la fin de la grève politique qui a été lancée par la Histadrout », a dit dit Ben Gvir dans une déclaration.

Les sirènes d’alerte à la roquette activées dans les communautés du nord

Les sirènes d’alerte à la roquette ont été activées dans les villes de Shomera, Ein Yaakov, Zarit, et Gaaton, dans le nord du pays.

Le chef de la Histadrout accepte la fin de la grève ; les familles d’otages appellent à d’autres manifestations

Le responsable du syndicat de la Histadrout, Arnon Bar-David, a annoncé qu’il respectait la décision émise par un tribunal du travail qui a ordonné la fin de la grève qui a été lancée ce matin dès 14 heures 30.

« Il est important de souligner que cette grève de solidarité a été une mesure significative, et je la défends. Malgré les tentatives visant à dépeindre ce qui a été un acte de solidarité sous les traits d’un acte politique, des centaines de milliers de citoyens ont fait savoir ce qu’ils voulaient réellement », a-t-il indiqué dans un communiqué.

« Je remercie chacun d’entre vous – vous avez apporté la preuve que le sort des otages n’est ni de droite, ni de gauche ; qu’il n’y a que la mort ou la vie et que nous ne permettrons pas que la vie soit abandonnée », a-t-il noté.

De son côté, le Forum des Familles d’otages et de portés-disparus a encouragé le public à continuer à manifester et ce, malgré le jugement.

« Il ne s’agit pas d’une grève ; il s’agit de venir au secours des 101 otages qui ont été abandonnés par le Premier ministre Benjamin Netanyahu avec la décision qui a été prise, jeudi dernier, par le cabinet », a indiqué le Forum, qui a fait référence au vote des ministres en faveur du maintien de l’armée israélienne dans le couloir Philadelphi.

Smotrich soutient le jugement contre « la grève politique et illégale »

Le ministre des Finances Bezalel Smotrich a salué la décision prise par le Tribunal du Travail d’ordonner la fin de la grève « politique et illégale » qui a été lancée ce matin.

Smotrich a précisé dans une déclaration que les Israéliens s’étaient rendus au travail aujourd’hui « en grand nombre », ce qui prouve qu’ils ne sont plus les esclaves « des nécessités politiques ».

« Nous ne permettrons pas les atteintes à l’économie israélienne qui servent les intérêts de [Yahya] Sinwar et du Hamas », a indiqué Smotrich.

Un tribunal du travail statue que la grève générale doit prendre fin à 14h30

Des manifestants réclamant un accord sur les otages bloquent l'autoroute Ayalon à Tel Aviv, le 2 septembre 2024. (Crédit : Rony Shapiro/Mouvement de protestation pro-démocratie)
Des manifestants réclamant un accord sur les otages bloquent l'autoroute Ayalon à Tel Aviv, le 2 septembre 2024. (Crédit : Rony Shapiro/Mouvement de protestation pro-démocratie)

Le tribunal du travail de Bat Yam a statué que la grève générale doit prendre fin à 14h30, soit trois heures et demie plus tôt que la Fédération du travail de la Histadrout ne l’avait prévu.

Des dizaines de manifestants bloquent Ayalon

Des dizaines de manifestants exigeant un accord immédiat sur les otages bloquent les voies nord de l’autoroute Ayalon à Tel Aviv.

Des manifestants, venus à bord d’un bus du Conseil régional de Shaar Hanegev, se joignent à leurs cris en faveur d’un accord.

Près de 1 000 manifestants bloquent la rue Begin à Tel Aviv pour exiger un accord immédiat sur les otages

Des manifestants se rassemblent en faveur d'un accord sur les otages dans la rue Begin à Tel Aviv, le 2 septembre 2024. (Sue Surkes/The Times of Israel)
Des manifestants se rassemblent en faveur d'un accord sur les otages dans la rue Begin à Tel Aviv, le 2 septembre 2024. (Sue Surkes/The Times of Israel)

Un millier de manifestants chantent, crient et bloquent la circulation dans la rue Begin à Tel Aviv pour réclamer la libération immédiate de tous les otages restants à Gaza.

Au rythme assourdissant des tambours, ils jurent de ne pas abandonner ceux qui sont encore détenus par le groupe terroriste Hamas soutenu par l’Iran.

Les affiches représentent les six otages dont les corps ont été récupérés samedi par l’armée israélienne, ainsi que ceux qui sont toujours en captivité dans l’enclave côtière.

Les affiches appellent aux « valeurs avant tout » et accusent le gouvernement israélien d’agir contre la nation.

Une centaine de manifestants se rassemblent en solidarité avec les familles des otages à un carrefour du Nord

Des manifestants protestent en faveur d'un accord sur les otages avec le Hamas à la jonction de Beit Haemek sur la route 70, dans le nord d'Israël, le 2 septembre 2024. (Diana Bletter/The Times of Israel)
Des manifestants protestent en faveur d'un accord sur les otages avec le Hamas à la jonction de Beit Haemek sur la route 70, dans le nord d'Israël, le 2 septembre 2024. (Diana Bletter/The Times of Israel)

Une centaine de manifestants tenant des pancartes d’otages et des drapeaux israéliens se tiennent au carrefour de Beit Ha’emek, sur la route 70, au nord d’Akko, dans le nord d’Israël.

Les voitures et les camions qui passent klaxonnent en signe de solidarité.

Anat Elbaz, responsable des ressources humaines de la société Sartorius à Beit Ha’emek, a organisé cette manifestation d’une heure.

« Nous manifestons en solidarité avec les familles des otages », explique Anat Elbaz. « Tous les citoyens israéliens doivent être appréciés à valeur égale et nous ne voulons pas que le gouvernement abandonne ses citoyens ».

« Il est important que les otages rentrent enfin chez eux », déclare Maysam Sharaf, ingénieure en biotechnologie à Sartorius, originaire de la ville druze de Hurfeish, où un soldat a été tué et 10 personnes blessées lors d’une attaque revendiquée par le Hezbollah avec des drones chargés d’explosifs en juin.

Elle dit espérer la fin de la guerre.

« Il y a des sirènes toutes les nuits et nous entendons les explosions », dit-elle. « Les conditions sont terribles ».

Une autre employée de l’entreprise, Osnat Kalati, affirme que certaines personnes « plaident pour une victoire totale » et préfèrent qu’il n’y ait pas de cessez-le-feu maintenant.

« Mais s’il n’y a pas de cessez-le-feu, il est évident qu’aucun otage ne sera libéré », dit-elle.

7 vols ont été autorisés à quitter l’aéroport, mais les autres sont toujours à l’arrêt

Voyageurs à l'aéroport Ben Gurion où les vols sont retardés pendant une grève nationale exigeant que le gouvernement parvienne à un accord sur la libération des otages, le 2 septembre 2024. (Avshalom Sassoni/Flash90)
Voyageurs à l'aéroport Ben Gurion où les vols sont retardés pendant une grève nationale exigeant que le gouvernement parvienne à un accord sur la libération des otages, le 2 septembre 2024. (Avshalom Sassoni/Flash90)

Des exceptions ont été faites pour sept vols à destination des États-Unis qui ont été autorisés à décoller de l’aéroport Ben Gurion, rapporte le site d’information Ynet.

Cependant, les autres vols programmés restent cloués au sol, les carrousels à bagages sont à l’arrêt et les longues files d’attente ne semblent pas bouger à l’aéroport, alors que la grève se poursuit après 10h00, heure à laquelle les services devaient initialement reprendre.

Le Hamas revendique le double attentat à la voiture piégée de vendredi en Cisjordanie

Le groupe terroriste palestinien du Hamas revendique le double attentat à la voiture piégée perpétré vendredi soir dans la région de Gush Etzion, en Cisjordanie.

Le Hamas affirme que les deux terroristes tués étaient des membres du groupe.

Dans un communiqué, la branche armée du Hamas assume « l’entière responsabilité » de l’attentat, au cours duquel une voiture piégée a explosé dans une station-service, et une seconde voiture a explosé dans l’implantation de Karmei Tzur.

Trois soldats et un agent de sécurité local ont été légèrement blessés au cours de ces incidents.

Un drone de Tsahal s’écrase dans le Sud ; aucun blessé n’est à déplorer

Un drone de l’armée israélienne s’est écrasé dans la zone du Conseil régional d’Eshkol, dans le sud d’Israël, il y a quelques minutes, selon Tsahal.

L’incident n’a pas fait de blessés.

Le drone est un modèle Skylark, selon une source militaire.

Plus de 100 personnes manifestent à Karkur Junction ; la police interroge un suspect à Zichron Yaakov Junction

Des manifestants réclamant un accord sur les otages bloquent la Karkur Junction dans le nord d'Israël, le 2 septembre 2024. (Gavriel Fiske / The Times of Israel)
Des manifestants réclamant un accord sur les otages bloquent la Karkur Junction dans le nord d'Israël, le 2 septembre 2024. (Gavriel Fiske / The Times of Israel)

Les manifestants du carrefour de Karkur, dans le nord d’Israël, sont désormais plus d’une centaine, et d’autres continuent d’arriver régulièrement.

Accompagnés de plusieurs joueurs de tambour, les activistes s’installent sur les passages piétons aux feux verts, scandant des slogans et agitant des drapeaux, avant de se retirer à nouveau.

Une demi-douzaine de policiers sont présents sur les lieux. Les voitures et les camions qui passent font un bruit constant de klaxons.

Pendant ce temps, la police dit qu’elle interroge un suspect au carrefour de Zichron Yaakov qui a placé des pneus sur la route et a été trouvé en possession d’une substance inflammable.

Des avions de chasse israéliens ciblent des sites du Hezbollah dans 5 régions du Sud-Liban

Des avions de chasse israéliens ont frappé des bâtiments utilisés par le Hezbollah dans cinq régions du Sud-Liban durant la nuit, d’après l’armée.

Les frappes ont eu lieu à Yaroun, Ayta ash-Shab, Hanine, Tayr Harfa, et Blida, toujours selon l’armée.

Des images des frappes ont été publiées.

Des centaines de personnes bloquent la route Namir à Tel Aviv pour exiger un accord sur les otages

Des manifestants réclamant un accord sur les otages bloquent la route Namir à Tel Aviv, le 2 septembre 2024. (Naomi Lanzkron/The Times of Israel)
Des manifestants réclamant un accord sur les otages bloquent la route Namir à Tel Aviv, le 2 septembre 2024. (Naomi Lanzkron/The Times of Israel)

Des centaines de manifestants réclamant un accord pour la libération des otages détenus par le Hamas bloquent la route Namir à Tel Aviv, ralentissant la circulation dans le nord de la ville côtière.

Des groupes sont partis de différents quartiers pour converger vers l’échangeur-clé avec le boulevard Rokach.

Les manifestants scandent « Pourquoi sont-ils encore à Gaza ? » en faisant référence aux otages, tandis que les automobilistes klaxonnent en guise d’approbation.

Des dizaines de personnes manifestent contre le « gouvernement de la mort » à Karkur Junction

Plusieurs dizaines de manifestants brandissant des drapeaux israéliens et des drapeaux jaunes de solidarité avec les otages sont rassemblés au carrefour de Karkur Junction, dans le nord d’Israël.

Plusieurs d’entre eux portent des pancartes où l’on peut lire : « Contre le gouvernement de la mort ».

La nuit dernière, des militants ont interrompu la circulation sur la route 65 au niveau du carrefour, lieu de rassemblements hebdomadaires pendant les manifestations antigouvernementales de 2023.

La grève à l’aéroport Ben Gurion pourrait continuer après 10h ; les syndicats envisagent de poursuivre les arrêts de travail demain

La grève à l’aéroport Ben Gurion pourrait se prolonger au-delà de 10h00 ce matin, malgré la pression intense exercée par le gouvernement pour que les activités reprennent, ont déclaré des responsables de l’aéroport sous couvert d’anonymat à la Douzième chaîne.

Actuellement, les vols ne partent pas de l’aéroport et les bagages enregistrés ne sont pas mis dans les avions.

Un responsable de la Histadrout a déclaré à la Douzième chaîne que l’organisation syndicale envisageait de prolonger la grève générale jusqu’à demain.

Un véhicule piégé neutralisé à l’extérieur d’une implantation

Des agents de sécurité approchent un véhicule suspect à l'extérieur de la colonie d'Ateret en Cisjordanie, le 2 septembre 2024. (Police israélienne)
Des agents de sécurité approchent un véhicule suspect à l'extérieur de la colonie d'Ateret en Cisjordanie, le 2 septembre 2024. (Police israélienne)

Un véhicule flanqué d’explosifs a été neutralisé à l’extérieur de l’implantation d’Ateret, en Cisjordanie, tôt ce matin, indique le Conseil régional de Binyamin dans un communiqué.

Le conseil précise que le véhicule a été trouvé relié à deux bouteilles de gaz et à un mécanisme d’activation. Les forces de sécurité sont arrivées sur les lieux et ont désactivé l’explosif vers 4h30.

Le président du Conseil, Israël Gantz, déclare qu’un « grand miracle » s’est produit à Binyamin, puisqu’une attaque terroriste potentiellement mortelle a été évitée.

« Le terrorisme en Judée et Samarie nécessite une action militaire, tout comme à Gaza et à Rafah », a-t-il déclaré, en utilisant le nom biblique de la Cisjordanie. « La population [palestinienne] doit être déplacée et les quartiers et les infrastructures terroristes doivent être rasés ».

Des militants bloquent des routes dans tout le pays alors que la grève générale débute

Des manifestants bloquent la rue Ibn Gvirol à Tel Aviv pour demander au gouvernement de conclure un accord pour libérer les otages, le 2 septembre 2024. (Ofri Eitan / Mouvement de protestation pro-démocratie)
Des manifestants bloquent la rue Ibn Gvirol à Tel Aviv pour demander au gouvernement de conclure un accord pour libérer les otages, le 2 septembre 2024. (Ofri Eitan / Mouvement de protestation pro-démocratie)

Des dizaines de manifestants bloquent la rue Ibn Gvirol à Tel Aviv pour exiger du gouvernement qu’il conclue un accord pour libérer les otages retenus par le Hamas dans la bande de Gaza.

Les manifestants se rassemblent également à la jonction de Shilat, près de Modiin, et bloquent une route dans la ville de Rosh Pina, dans le nord du pays.

Ces manifestations marquent le début de la grève générale d’aujourd’hui, annoncée hier par la Histadrout, afin de faire pression sur le gouvernement pour qu’il mette davantage d’efforts pour parvenir à un accord avec le groupe terroriste Hamas, après que les corps de six otages assassinés ont été retrouvés dans un tunnel à Rafah.

Un navire marchand touché par des projectiles au large des côtes du Yémen – UKMTO

Le United Kingdom Maritime Trade Operations (UKMTO) annonce dans un avis qu’un navire marchand a été touché par deux projectiles inconnus à 70 miles nautiques (130 km) au nord-ouest de Saleef, au Yémen.

L’agence indique que la maîtrise des dégâts est en cours et qu’une troisième explosion s’est produite à proximité du navire, mais qu’il n’y a pas de victimes à bord.

Des militants en faveur d’un accord sur les otages manifesteront à des carrefours dans tout le pays à partir de 7h ce matin

En parallèle de la grève générale annoncée aujourd’hui, des militants favorables au retour des otages projettent d’organiser une série de manifestations dans tout le pays et de bloquer des routes.

D’après un communiqué du Forum des familles des otages, des manifestations se dérouleront dans les lieux suivants à partir de 7h00 :

Ra’anana Junction
Masmiya Junction
Tel Aviv — Kaplan-Begin Intersection
Haifa — Ziv Center (Neve Sha’anan)
Elyakim Junction
Plugot Junction
Highway 1 at Latrun
Rosh Pina
Main Karmiel Junction
Yissachar Junction
Sha’arei Hadera Junction
Yakum Bridge
Rehovot Weizmann Institute
Modiin Shilat Junction
Entrance to Eshkol Regional Council

D’autres manifestations auront lieu ultérieurement, et le Forum a indiqué qu’il en publierait les détails plus tard dans la matinée.

En savoir plus sur :
S'inscrire ou se connecter
Veuillez utiliser le format suivant : example@domain.com
Se connecter avec
En vous inscrivant, vous acceptez les conditions d'utilisation
S'inscrire pour continuer
Se connecter avec
Se connecter pour continuer
S'inscrire ou se connecter
Se connecter avec
check your email
Consultez vos mails
Nous vous avons envoyé un email à gal@rgbmedia.org.
Il contient un lien qui vous permettra de vous connecter.
image
Inscrivez-vous gratuitement
et continuez votre lecture
L'inscription vous permet également de commenter les articles et nous aide à améliorer votre expérience. Cela ne prend que quelques secondes.
Déjà inscrit ? Entrez votre email pour vous connecter.
Veuillez utiliser le format suivant : example@domain.com
SE CONNECTER AVEC
En vous inscrivant, vous acceptez les conditions d'utilisation. Une fois inscrit, vous recevrez gratuitement notre Une du Jour.
Register to continue
SE CONNECTER AVEC
Log in to continue
Connectez-vous ou inscrivez-vous
SE CONNECTER AVEC
check your email
Consultez vos mails
Nous vous avons envoyé un e-mail à .
Il contient un lien qui vous permettra de vous connecter.