Une centaine de manifestants se rassemblent en solidarité avec les familles des otages à un carrefour du Nord
Une centaine de manifestants tenant des pancartes d’otages et des drapeaux israéliens se tiennent au carrefour de Beit Ha’emek, sur la route 70, au nord d’Akko, dans le nord d’Israël.
Les voitures et les camions qui passent klaxonnent en signe de solidarité.
Anat Elbaz, responsable des ressources humaines de la société Sartorius à Beit Ha’emek, a organisé cette manifestation d’une heure.
« Nous manifestons en solidarité avec les familles des otages », explique Anat Elbaz. « Tous les citoyens israéliens doivent être appréciés à valeur égale et nous ne voulons pas que le gouvernement abandonne ses citoyens ».
« Il est important que les otages rentrent enfin chez eux », déclare Maysam Sharaf, ingénieure en biotechnologie à Sartorius, originaire de la ville druze de Hurfeish, où un soldat a été tué et 10 personnes blessées lors d’une attaque revendiquée par le Hezbollah avec des drones chargés d’explosifs en juin.
Elle dit espérer la fin de la guerre.
« Il y a des sirènes toutes les nuits et nous entendons les explosions », dit-elle. « Les conditions sont terribles ».
Une autre employée de l’entreprise, Osnat Kalati, affirme que certaines personnes « plaident pour une victoire totale » et préfèrent qu’il n’y ait pas de cessez-le-feu maintenant.
« Mais s’il n’y a pas de cessez-le-feu, il est évident qu’aucun otage ne sera libéré », dit-elle.