Israël en guerre - Jour 650

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Israël a infligé de lourds dégâts à l’Iran pendant la guerre de 12 jours – Mossad

David Barnea affirme qu’Israël doit poursuivre ses opérations ; Téhéran dit rester engagé dans le traité de non-prolifération malgré la rupture avec l’AIEA

Le Premier ministre Benjamin Netanyahu (à gauche) s'entretient avec le chef du Mossad, David Barnea, lors d'une visite au siège du Mossad, le 2 juillet 2025. (Crédit : Haim Zach/GPO)
Le Premier ministre Benjamin Netanyahu (à gauche) s'entretient avec le chef du Mossad, David Barnea, lors d'une visite au siège du Mossad, le 2 juillet 2025. (Crédit : Haim Zach/GPO)

Le chef du Mossad, David Barnea, a déclaré qu’Israël avait infligé des « dommages significatifs » à la République islamique d’Iran lors de l’opération militaire de 12 jours menée le mois dernier, tout en soulignant que Jérusalem devait poursuivre ses actions contre le régime islamique, selon des propos publiés jeudi par le bureau du Premier ministre.

« Nous sommes déterminés à continuer d’agir avec fermeté pour prévenir toute menace future de l’Iran contre Israël et à maximiser les opportunités stratégiques qui s’offrent à nous », a affirmé Barnea lors d’une visite du Premier ministre Benjamin Netanyahu au siège du Mossad dans la nuit de mercredi à jeudi.

Netanyahu a rappelé aux responsables du Mossad que c’est l’opération visant les bipeurs et les talkies-walkies du groupe terroriste chiite libanais Hezbollah, menée en septembre 2024, qui a « enclenché tout ce qui a suivi – l’élimination de [Hassan] Nasrallah, l’effondrement de [Bashar el-Assad] et, par la suite, notre opération conjointe visant à éliminer la menace existentielle immédiate » en Iran, a indiqué le cabinet du Premier ministre.

Le 13 juin, Israël a lancé une campagne aérienne sans précédent contre les sites nucléaires iraniens, les scientifiques et les hauts gradés de l’armée iranienne, dans le but de mettre un terme au programme nucléaire du pays. Téhéran affirme que ce programme poursuit des objectifs civils, mais Washington et d’autres puissances soutiennent qu’il vise à se doter de l’arme atomique.

Le mois dernier, des bombardiers américains B-2 ont également frappé deux sites nucléaires iraniens à l’aide de puissantes bombes GBU-57, tandis qu’un sous-marin lance-missiles a visé l’un de ces sites et un troisième objectif avec des missiles de croisière Tomahawk.

Le président américain Donald Trump avait consacré plusieurs semaines à tenter de parvenir à une solution diplomatique pour remplacer l’accord nucléaire avec Téhéran, dont il s’était retiré en 2018 lors de son premier mandat. Il a finalement opté pour une intervention militaire.

Des membres du Croissant-Rouge iranien nettoient les débris d’un bâtiment détruit lors d’une attaque israélienne à Téhéran, le 19 juin 2025. (Croissant-Rouge iranien/AFP)

Le Pentagone a déclaré mercredi que le programme nucléaire iranien aurait été retardé d’environ deux ans. Selon le ministre iranien des Affaires étrangères Abbas Araghchi, les frappes contre le site nucléaire de Fordo auraient causé des dégâts considérables.

Dans une publication sur X jeudi, Araghchi a affirmé que Téhéran restait engagé dans le traité de non-prolifération nucléaire et dans l’accord de garanties, peu après que le président Masoud Pezeshkian a formellement suspendu la coopération avec l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) en réponse aux frappes.

« Notre coopération avec l’AIEA passera désormais par le Conseil suprême de sécurité nationale de l’Iran, pour des raisons évidentes de sûreté et de sécurité », a-t-il ajouté.

Les responsables iraniens ont vivement critiqué l’AIEA, l’organisme de surveillance nucléaire des Nations unies (ONU), auxquels ils reprochent leur « silence » face aux frappes israéliennes et américaines contre les sites nucléaires iraniens.

Le week-end dernier, le directeur de l’AIEA Rafael Grossi a déclaré que l’Iran pourrait reprendre la production d’uranium enrichi dans quelques mois, soulevant des doutes sur l’efficacité des frappes américaines censées détruire le programme nucléaire iranien.

Par ailleurs, le chef du CENTCOM américain, le général Michael Kurilla, s’est rendu en Israël mercredi, invité officiellement par le chef d’état-major de Tsahal, le lieutenant-général Eyal Zamir, a indiqué l’armée israélienne jeudi.

Le chef d’état-major de Tsahal, le lieutenant-général Eyal Zamir, et le chef du CENTCOM américain, le général Michael Kurilla, discutent des réalisations de Tsahal dans le cadre de l’opération Rising Lion contre l’Iran, sur une photo publiée le 3 juillet 2025. (Crédit : Armée israélienne)

Au cours de sa visite, Kurilla a participé à une réunion conjointe avec Zamir et des officiers israéliens de haut rang, portant sur les succès opérationnels de Tsahal dans le cadre de l’opération Rising Lion contre l’Iran et sur l’évolution de la situation sécuritaire dans la région.

Kurilla a également visité le centre de commandement souterrain de l’armée de l’air israélienne aux côtés du chef de l’armée de l’air, le général de division Tomer Bar.

Tsahal a souligné l’importance de ses liens avec l’armée américaine et a remercié le CENTCOM pour la coordination stratégique assurée lors des récentes opérations.

Des images montrent une frappe israélienne sur la place Qods de Téhéran pendant la guerre

L’agence de presse semi-officielle iranienne Mehr a diffusé jeudi des images d’une frappe israélienne sur la place Qods à Téhéran pendant la guerre.

On y voit plusieurs personnes vaquer à leurs occupations dans les instants précédant la frappe, tandis que des voitures circulent encore sur la route.

Puis, deux énormes explosions retentissent coup sur coup, projetant violemment plusieurs voitures en stationnement dans les airs.

Des débris de carrosserie retombent alors que la fumée obscurcit partiellement l’objectif de la caméra, avant que la vidéo ne soit brusquement interrompue.

En représailles aux frappes israéliennes, l’Iran a lancé plus de 500 missiles balistiques et environ 1 100 drones sur Israël.

Selon les autorités sanitaires et les hôpitaux israéliens, ces attaques ont fait 28 morts et plus de 3 000 blessés.

Au total, 36 missiles et un drone ont touché des zones habitées, endommageant 2 305 logements dans 240 bâtiments, ainsi que deux universités et un hôpital, et ont entraîné le déplacement de plus de 13 000 Israéliens.

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