Israël aurait demandé au Hamas qu’Arbel Yehud soit libérée ce samedi – médias
La jeune femme serait détenue par le Jihad islamique palestinien, ce qui laisse penser que le Hamas pourrait retarder sa libération
Emanuel Fabian est le correspondant militaire du Times of Israël.

Israël a fait savoir au Hamas qu’il s’attendait à ce que le groupe terroriste libère l’otage Arbel Yehud lors de la prochaine libération de quatre otages de la bande de Gaza, dans le cadre de l’accord de cessez-le-feu, selon plusieurs médias israéliens mercredi.
Arbel Yehud fait partie des otages détenus par les terroristes de Gaza et, en tant que femme civile, elle devrait faire partie du prochain groupe de personnes à libérer. Cependant, elle serait détenue par le groupe terroriste palestinien du Jihad islamique et non par le Hamas, ce qui a apparemment fait craindre à Jérusalem que le Hamas ne tente de retarder sa libération.
En vertu de l’accord, le Hamas devrait fournir les noms des quatre femmes otages à libérer d’ici vendredi, soit la veille de leur libération prévue.
Yehud, aujourd’hui âgée de 29 ans, a été prise en otage avec son petit ami, Ariel Cunio, dans leur maison du kibboutz Nir Oz le 7 octobre. Son frère, Dolev Yehud, a été tué le 7 octobre, alors qu’il défendait le kibboutz, et sa dépouille a été identifiée le 3 juin 2024.
Elle est l’une des sept femmes otages restantes de la liste initiale de 33 otages à libérer dans la première phase de l’accord de cessez-le-feu. Les autres sont Shiri Bibas, 33 ans, Liri Albag, 19 ans, Karina Ariev, 20 ans, Agam Berger, 21 ans, Danielle Gilboa, 20 ans et Naama Levy, 20 ans.
Arbel Yehud et Shiri Bibas sont des civiles, tandis qu’Albag, Ariev, Berger, Gilboa et Levy sont des soldates. Les deux jeunes fils de Bibas, Ariel et Kfir, aujourd’hui âgés de 5 et 2 ans, sont également détenus et figurent sur la liste, tout comme son mari, Yarden Bibas.

Pour chaque soldate, Israël libérera 50 prisonniers palestiniens, dont 30 terroristes condamnés à perpétuité. Lundi, Israël a libéré 30 prisonniers pour chacune des trois femmes otages civiles – Romi Gonen, Emily Damari et Doron Steinbrecher – que le Hamas avait libérées la veille.