Washington veut « résoudre les problèmes en suspens » entre Israël et le Liban – Responsable américaine
Le bureau de Netanyahu avait fait savoir qu'Israël et le Liban avaient décidé de discuter de certaines questions - notamment du maintien de la présence militaire israélienne au Sud-Liban et de divers différends frontaliers
Lazar Berman est le correspondant diplomatique du Times of Israël
Après l’annonce faite par Israël de l’ouverture de négociations avec le Liban sur la délimitation d’une frontière entre les deux pays, l’envoyée américaine adjointe sur les questions liées au Moyen-Orient, Morgan Ortagus, a annoncé que la Maison Blanche espérait organiser rapidement des discussions « pour résoudre les problèmes en suspens ».
Le bureau du Premier ministre avait fait savoir, dans l’après-midi, qu’Israël et le Liban avaient décidé de tenir des pourparlers sur un certain nombre de questions – notamment sur le maintien de la présence militaire israélienne dans cinq localités du Sud-Liban et sur divers différends frontaliers.
Une annonce qui était intervenue suite à des discussions militaires entre Israël, les États-Unis, la France et le Liban dans le sud du Liban. Lors de ces échanges qui ont eu lieu à Naqoura, les parties ont décidé de créer trois groupes de travail conjoints qui seront chargés de se pencher sur diverses questions. Le premier groupe examinera les cinq points qu’Israël occupe toujours à l’intérieur du Liban ; le deuxième s’intéressera à la Ligne bleue qui marque la frontière de facto entre Israël et le Liban et les zones qui font toujours l’objet d’un litige et le troisième se concentrera sur les citoyens libanais qui sont actuellement détenus par Israël.
Les États-Unis jouent un rôle de médiateur entre Israël et le Liban – deux pays officiellement en guerre – « depuis plusieurs semaines », selon Axios.
Un responsable américain a confié à l’agence que les négociations sur les trois questions pourraient commencer le mois prochain.
En 2022, Israël et le Liban avaient négocié une ligne de démarcation maritime grâce à la médiation américaine.
Dans le même temps, Israël a accepté de libérer cinq détenus libanais en guise de « geste de bonne volonté à l’égard du nouveau président libanais », Joseph Aoun, a indiqué le cabinet du Premier ministre, ajoutant que ces remises en liberté ont été coordonnées avec les États-Unis.