Joann Sfar se confie sur « cette vieille haine consensuelle » – l’antisémitisme
Pour parler de la haine anti-juive, l'auteur de bande dessinée convoque le surnaturel. Le résultat ? Un livre à la fois drôle et tragique. Entretien
Comment un vétérinaire juif et son vieux père, escortés d’un vampire juif, d’une psychanalyste juive et d’une rabbine s’unissent pour combattre un monstre grossissant et insatiable qui se nourrit de la haine des Juifs.
The Times of Israël : Pourriez-vous tout d’abord nous donner des nouvelles de la délicieuse Zlabya dont on a suivi, dans le neuvième opus du Chat du rabbin (Dargaud, 2019), la quête d’émancipation ?
Joann Sfar : Le prochain Chat du rabbin sortira en septembre. C’est un très gros album de quatre-vingt-trois pages qui parlera du Proche-Orient. J’essaie en général de ne pas m’aventurer sur des terrains trop politiques ou trop brûlants car je ne veux pas ajouter de violence à la violence.
En revanche, ce sera un album avec les témoignages individuels de toutes sortes de personnages de la famille du « Chat du rabbin ». Il va commencer en 1870 et se terminera dans les années 1970. Et comme c’est la suite directe de l’album précédent, on y reverra Zlabya, avec ses cheveux courts…

Le dernier Juif d’Europe est une course-poursuite innervée par votre humour et traversée de vampires et de monstres en tous genres dont certains sont dessinés. Chacun d’eux est doté d’une vraie personnalité. Dans Une vie dans les mots (Actes Sud, 2020), Paul Auster affirme : « On ne peut pas écrire un seul mot sans l’avoir d’abord vu ». Pour vous, l’écriture est-elle obligatoirement précédée du dessin ?
Dans ce livre, j’ai mis des dessins car je m’adresse à des gens qui ne lisent pas forcément de récits surnaturels. Je souhaitais que les lecteurs s’aperçoivent que je fais, de la même façon, le portrait de la famille Abergel – une famille du « vrai monde »- et celui de créatures surnaturelles, comme si je les avais toutes eues en face de moi, dans mon bureau. Dans une bande dessinée, les personnages sont très stylisés. Là, j’ai voulu les saisir avec le même naturel, qu’il s’agisse d’un vampire ou de Monsieur Abergel, père ou fils.
« C’est un livre qui parle de la haine antijuive »
Est-ce pour cela que le dessin qui ouvre chaque chapitre donne l’impression de surprendre le personnage déjà en pleine action ?
C’est ce que j’ai essayé de faire. Je dois dire que le surnaturel me sert pour décrire le réel, notamment quand j’ai l’impression que ce dernier ne se résume pas au quotidien et que des puissances qui nous dépassent sont à l’œuvre. Puisque c’est un livre qui parle de la haine anti-juive, cette haine tellement constante depuis le début de l’espèce humaine, je suis obligé de convoquer le surnaturel.
On dit qu’il y a en ce moment un grand réveil de la spiritualité. Si Dieu se réveille, malheureusement, les diables vont aussi se réveiller. La haine anti-juive est un très vieux diable et il me semble intéressant de l’étudier -je ne prétends pas pouvoir le vaincre – en allant sur le terrain surnaturel, voire sur celui de l’exorcisme.
On entend souvent des gens malades ou en colère dire qu’ils doivent
« exorciser leurs démons ». Eh bien sur le terrain européen, la « passion » que suscite le judaïsme est un démon. Le livre raconte à la fois une tragédie et une histoire drôle : c’est la même chose.
C’est l’histoire d’un vieux Juif qui se fait remettre un prépuce. Dès lors que c’est fait, il devient antisémite et il emmerde sa femme et son fils. Et immédiatement après avoir été antisémite, il décide de devenir philosémite. C’est pire. Selon moi, cela relève de la même névrose. Si je devais militer pour quelque chose, ce serait pour un non-événement juif. J’aimerais bien qu’on nous foute tout simplement la paix !
Ce que ce roman nous fait comprendre, sous couvert d’humour, c’est que nous sommes dans l’ère du « Monster World » : nous sommes entrés dans le surnaturel, sans nous en apercevoir et surtout, sans réagir. Pourquoi cette forme d’aboulie ?
À l’époque de Dracula, on avait peur de Dracula. Il n’y avait qu’un monstre. Les gens n’avaient peur que d’une seule chose. Aujourd’hui, à tort ou à raison, on a quotidiennement peur de mille choses. On n’a pas le temps d’y réfléchir. Chaque jour a son scandale. Cette manière d’être révoltés du matin au soir pour autant de choses ne nous tient pas éveillés et révoltés : au contraire, elle nous endort. Il y a un endormissement face à l’abominable, le pire danger étant de mettre toutes les paroles et tous les drames au même niveau. La semaine dernière, un spécialiste des réfugiés est venu parler à la télévision de la situation des gamins en Syrie. Il a fondu en larmes. Et, pour finir, on s’aperçoit qu’on n’a pas de temps à lui consacrer, qu’il a à peine fini de parler que les gens sont déjà accaparés par d’autres sujets.
« La plupart des Juifs que je rencontre n’ont plus d’imaginaire lié à un avenir européen ».
Dans cette apathie généralisée, l’antisémitisme ne révolterait-il
plus ?
C’est l’histoire d’un épuisement. Dans les années 1930, en Allemagne et dans d’autres pays, des gouvernements ont œuvré en faveur du massacre. Là, c’est l’inverse : tous les corps constitués ont tenté de ralentir la haine mais on a l’impression que tous ces partenaires nous disent : « Désolés. On a fait ce qu’on a pu ». Le livre parle au moins autant de l’imaginaire que du réel. Je ne suis pas un type très communautaire et pourtant je fréquente beaucoup de Juifs. Chez les plus âgés, ce n’est pas de la colère que j’entends mais une sorte d’épuisement. J’entends des gens convaincus que, de toutes façons, on n’y peut rien et que, quel que soit le nouveau parti politique ou la nouvelle lutte sociale en vogue, ça finira toujours pas surfer sur cette vieille haine consensuelle.
Dans le livre, cette histoire de vieux monsieur qui se fait remettre un prépuce, j’en parle comme d’une blague mais elle fait écho à des propos qui m’ont causé beaucoup de chagrin : à force d’entendre parler là, d’Emmanuel Macron et de la banque Rothschild, ailleurs du Proche-Orient, un monsieur âgé m’a dit : « Tu sais, je ne peux pas aller à un dîner en ville sans qu’on m’emmerde avec le judaïsme. J’ai envie de le leur donner et de leur dire, tenez, prenez tout ça, moi je n’en veux plus ». Cela n’a rien à voir avec la posture des Juifs du début du XXe siècle qui se convertissaient au catholicisme ou au protestantisme pour faire partie de la société moderne. Cela ne relève pas d’une volonté d’assimilation. Ce qu’on vit en ce moment, c’est un ras-le-bol profond, une énorme fatigue. La plupart des Juifs que je rencontre n’ont plus d’imaginaire lié à un avenir européen. L’idée que je me fais du judaïsme est celle d’une voix de la culture européenne, utile par son vécu et par sa mémoire. Aujourd’hui, en Europe, cet imaginaire est empêché. Pour moi, tout est résumé dans la scène du livre qui décrit la manifestation au cours de laquelle des personnages hurlent « Sales Juifs. Nous ne sommes pas antisémites » : les types professent les pires horreurs en les faisant suivre d’un
« Évidemment, je ne suis pas antisémite ».
Le judaïsme se résume souvent maintenant à ne plus avoir envie d’être emmerdé.
Le rêve d’un judaïsme européen culturel s’essouffle tout comme il y a un essoufflement du rêve du retour de nos coreligionnaires sur leur terre ancestrale. Parmi ceux qui quittent la France, tous ne le font pas aujourd’hui avec un idéal en tête mais avec l’idée de pouvoir mettre leurs gosses dans une école où ils seront tranquilles. Le judaïsme se résume souvent maintenant à ne plus avoir envie d’être emmerdé.

Votre texte publié en 2017 sur votre page Facebook au sujet du meurtre de Sarah Halimi commence par : « Je suis le premier que ça énerve, quand des gens utilisent leur ethnie ou leur religion pour se faire plaindre. Mais là, c’est dur »…
Il n’y a rien de noble à être une victime. Notre époque se trompe en songeant que le statut de victime est enviable. On ne devient pas un bon écrivain parce qu’on est une victime. Ce qui m’intéresse, c’est de transposer tout cela sur le terrain romanesque, sans même avoir l’espoir que ça aille mieux.
Le métier d’écrivain consiste, selon moi, à rendre compte de conflits dont il est témoin dans le réel en utilisant les outils qui les rendent plus visibles. Certains me disent que je grossis le trait. Je n’en ai pas l’impression.
« Il y a quelque chose de très consensuel dans la haine des Juifs »
Ce livre n’est-il pas celui d’un homme en colère ? Le personnage de François Abergel parle de sa famille de « Juifs trouillards ». La colère qui semble affleurer dans vos propos ne vient-elle pas du fait que la peur, finalement, est légitime ?
Ma colère, c’est l’envie de me faire des copains. J’écris comme j’écrirais pour moi seul et dès que je trouve des lecteurs qui partagent ma manière de rire ou mon désespoir, je me sens mieux. Je me dis que je ne suis pas seul. Et quand ce ne sont pas des Juifs, je suis encore plus heureux. J’espère bien ne pas m’adresser qu’aux Juifs quand j’écris cela. Ma colère est celle du type qui sait qu’il y a des vagues historiques contre lesquelles on ne peut quasiment rien faire. Je crois qu’il y a quelque chose de très consensuel dans la haine des Juifs. Des tas de gens qui n’ont rien à voir les uns avec les autres et qui ne se seraient jamais rencontrés autrement se retrouvent là-dessus, chacun pour des raisons qu’il ne connaît même pas, soit qu’elles viennent de leurs parents, de leur éducation religieuse ou d’une culture politique extrémiste mal digérée, quelle qu’elle soit. Non seulement c’est consensuel mais il y a également un inconscient à l’œuvre. Dans notre modernité, la psychanalyse est devenue interdite. Les gens sont avides de ferveur religieuse et politique et de discours univoques mais ils ne supportent plus qu’on analyse leurs comportements qui malheureusement sont limpides. Le recours à Rothschild toutes les trois phrases, on n’a pas besoin de creuser très loin pour comprendre ce que cela signifie. L’hostilité sourde que l’on ressent dès qu’on ose le relever est révélatrice. « Sales Juifs, nous ne sommes pas antisémites » : on est vraiment là-dedans.
Le Monster World, est-ce aussi, comme le dit l’un des
personnages : « Quand un type défigure une grand-mère juive à coups de poing en hurlant pendant des heures « Allahou akbar » et
« sale juive », la police attend dans l’escalier qu’il ait fini…» ?
Le Monster World, c’est quand il n’y a que des Juifs qui manifestent après cela ; c’est quand un type traite une dame de sale juive pendant des mois et que, le jour où il la défigure, la police attend pendant deux heures dans l’escalier ; c’est quand, à la seconde où il l’a jetée par la fenêtre, il dit aux policiers qui entrent : « Elle a sauté toute seule », ce qui prouve bien qu’il était plus ou moins dans son état normal. C’est aussi quand il y a un refus de procès. Le Monster World, c’est quand moi, fils d’avocat qui ai suffisamment écumé les prétoires pour savoir comment ils fonctionnent, j’ai le malheur de dire que oui, on pouvait envisager un procès parce que la question de l’état du criminel devait être posée, et qu’on me
répond : « Enfin, Joann, ignores-tu qu’en France, on ne juge pas les
fous ? ». On ne juge les fous dans aucune juridiction mais envisager, tout à coup, pour ce crime-là, la prise de stupéfiants comme un élément
« atténuant »… Dans quel féminicide aurait-on accepté cela ? Dans quel acte terroriste ? Ne sait-on pas que tous les terroristes vont au combat gonflés au captagon ? Ce serait donc le seul crime dans lequel la prise de stupéfiants éviterait un procès que personne n’a, de toutes façons, envie d’entendre. Ce serait le procès de beaucoup de choses…
« Ce type de chars de carnaval est le prélude au passage à l’acte »
Le Monster World semble s’être également manifesté à travers le récent carnaval de la ville flamande d’Alost et la passivité de son maire…
Il paraît que ce carnaval existe depuis le Moyen-Âge. Des dames me disent que cela leur rappelle le nazisme. Moi, ça me rappelle plutôt le Moyen-Âge, les pogromes. C’est d’ailleurs ce que j’ai dit à un ami espagnol, après le carnaval à peu près semblable qui a eu lieu en Espagne. Il m’a répondu : « Tu ne peux pas dire cela. C’est une région très agraire, très primitive ». Mais enfin, les moujiks qui perpétraient les pogromes n’avaient pas fait l’université ! La haine n’est pas l’apanage des gens riches et instruits. Elle vient malheureusement de partout. Aucune catégorie socio-professionnelle n’est excusable quand elle pratique cette haine. Quand je pense que Sacha Baron Cohen me faisait rire avec le carnaval absurde inventé dans son film « Borat » et que je vois, une quinzaine d’années plus tard, des flamands qui organisent le même… C’est ça, le Monster World : des scènes de « Borat » dans la réalité.
https://youtu.be/j4W51ndJ8Mc
En voyant ces images abominables, la première chose que je fais, c’est de rire. Ce qui me fait rire, ce n’est pas la caricature anti-juive, c’est la gueule de l’abruti déguisé en SS qui sourit en faisant son selfie. Cette gueule, on l’a vue chez les moujiks ou chez les SA qui massacraient dans les rues de Berlin. Il ne se rend pas compte que son sourire incarne celui des meurtriers de tous les temps. Il est évident que cette imagerie précède de peu le meurtre. Ce type de chars de carnaval est le prélude au passage à l’acte.
Lors d’une interview récente, on m’a demandé quel était pour moi le moment déclencheur, celui où je me suis senti le plus mal.
D’abord, j’ai pensé aux meurtres commis par Mohamed Merah. Toutes sortes de choses me sont venues à l’esprit. Et finalement, j’ai réalisé que ce qui m’avait fait me sentir le plus mal, c’est, à la mort de Claude Lanzmann à qui on doit le film « Shoah », son nom en tout petit, dans un coin, sur la couverture de Télérama qui s’intéressait à des choses, semble-t-il, beaucoup plus importantes.
Peut-être un jour les historiens se pencheront-ils sur notre époque. Ils devront pointer le pire moment de la démission des clercs. Pour moi, c’est vraiment là. J’ai senti que ce n’était plus du tout à moi qu’on parlait. Plus du tout. Ce n’est plus la mode…
En revanche, ce qui semble à la mode, dans le Monster World, c’est le spectacle pour lequel Désiré Abergel, qui a récupéré un prépuce, achète des places : celui du comique Donnémoidufric qui gratifie son public de plaisanteries grasses et de « références planquées », avec des spectateurs qui font des « querelles », « ce geste qui résume si bien notre temps »…
Il existe toutes sortes de rires : celui qui rassemble et celui qui montre du doigt et qui appelle au meurtre. Ça existe. Pendant un massacre, ceux qui tiennent l’arme rient. Un micro est aussi une arme. Ce qui me choque le plus lors de ces spectacles racistes, c’est que le public n’est pas du tout un public d’extrémistes. C’est un public de collègues de bureau. Ce qui est plus inquiétant, c’est que ce genre de spectacle fait aujourd’hui salle comble.

Pourquoi avoir choisi pour la famille de Juifs français héros de votre roman, le nom Abergel dont vous rappelez qu’il signifie « qui n’a qu’un seul pied » ?
Oui, cela signifie « qui marche sur un seul pied » et ça m’a beaucoup plu. Ce dont, finalement, les Juifs souffrent le plus, c’est qu’on les prend pour des idées. On a oublié que les Juifs sont des corps, des organismes, des gens. Pourquoi un seul pied ? On entend parfois des Juifs dire qu’ils ont un pied en France, un pied en Israël, ou bien un pied dans la spiritualité et un pied dans le « vrai » monde. La pensée juive est une pensée dialectique. Il y a donc l’idée que l’on est toujours dans plein d’endroits à la fois. Sauf que, comme disait ma grand-mère yiddish, qui n’était pas une grande poétesse, « on n’a qu’un trou du cul ». Il me semble que tous ceux qui s’imaginent pouvoir être dans deux endroits à la fois sont, à un moment ou à un autre, ramenés au fait qu’ils n’ont qu’un trou du cul. Le mien est en France. Il y a une autre explication, plus kabbalistique, celle-là. Si vous lisez la kabbale, les anges sont décrits comme des créatures qui ressemblent aux humains mais qui n’ont qu’un pied. Je ne sais pas pourquoi mais ça m’a plu. Ces deux explications m’ont permis de trouver le nom de mes personnages.

La mère de François Abergel est une fille de la famille
« Aboultonhuilejepréparelafriture ». Dans le « Chat du rabbin », vos personnages féminins s’appellent Knidelette, Makrouda et Bouboule… Les femmes que vous dessinez ont décidément des prénoms ou des noms à haute teneur calorique…
C’est le chat qui l’appelle Bouboule. Elle s’appelle Oreillette. Les oreillettes, ce sont des beignets. C’est délicieux. Eh bien oui, je suis contre la maigreur excessive et je dessine des personnages qui me plaisent !

François Abergel rapporte des propos tenus par Lech
Walesa : « Ce qui rend la relation aux juifs compliquée, c’est qu’on ne peut pas les reconnaître, il faudrait qu’ils aient un signe distinctif ». Est-ce une citation authentique ?
Je vous invite à retrouver cette interview sur les chaînes françaises. J’étais, à l’époque, un jeune adolescent ou un vieil enfant et la Pologne s’ouvrait au monde. Alors qu’on interroge Walesa sur l’antisémitisme polonais, il tente, à sa façon, de dédouaner son pays en expliquant, en substance, que les Polonais ne détestent pas du tout les Juifs mais que comme on n’arrive pas à les reconnaître, cela met tout le monde mal à l’aise. Je me souviens que ma famille était sidérée. C’est l’un des moments où l’on se dit que, de toutes façons, il n’y a rien à faire.
Diriez-vous, comme François Abergel : « Je ne suis pas très croyant mais j’ai attrapé toutes les frayeurs familiales » ?
Oui, je suis un pratiquant non croyant. C’est d’ailleurs le principe du judaïsme qui ne nous demande pas si on croit en Dieu ou pas. On nous demande d’accepter le rituel. Je suis très fervent de rituels.

Vous êtes donc le contraire du vampire Ionas – déjà présent dans « L’Eternel » (Albin Michel, 2013) – qui est croyant mais qui ne peut pas manger casher puisque, comme tout vampire, sa survie lui impose de ne manger que du sang…
Moi, j’ai besoin de rituels. Dès qu’on peut faire des prières, j’aime bien.
Joann Sfar, Le Dernier Juif d’Europe, 320 pages, Albin Michel, 19,90 €
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