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La Biélorussie dit avoir reçu une menace signée du Hamas contre le vol Ryanair

Selon les autorités bélarusses, une alerte à la bombe, qui s'est révélée être mensongère, est à l'origine de l'interception de l'appareil

Un Boeing 737-800 (EI-EKR) de la compagnie aérienne irlandaise Ryanair à Belfast. (Crédit : Ardfern, CC, via Wikimedia Commons)
Un Boeing 737-800 (EI-EKR) de la compagnie aérienne irlandaise Ryanair à Belfast. (Crédit : Ardfern, CC, via Wikimedia Commons)

Les autorités bélarusses ont expliqué lundi que le vol Ryanair, détourné la veille sur l’aéroport de Minsk avec un opposant politique à bord, avait été menacé dans un email se proclamant de l’organisation terroriste palestinienne du Hamas.

« Nous, soldats du Hamas, réclamons qu’Israël cesse le feu sur le secteur de Gaza. Nous réclamons que l’Union européenne cesse son soutien à Israël (…) si nos revendications ne sont pas satisfaites une bombe explosera (à bord de l’avion de Ryanair) au-dessus de Vilnius », a dit le directeur du transport aérien au ministère bélarusse des Transports, Artem Sikorski, affirmant lire une traduction en russe du message reçu en anglais.

Le Royaume-Uni a demandé lundi à ses compagnies de contourner l’espace aérien du Bélarus et a suspendu l’autorisation de la compagnie nationale Belavia, a annoncé le ministre britannique des Transports.

A la suite du déroutage d’un avion Ryanair vers Minsk dimanche, le ministre Grant Shapps a annoncé avoir « donné pour instruction » à l’autorité de l’aviation civile de « demander aux compagnies aériennes d’éviter l’espace aérien bélarusse pour la sécurité des passagers ». « J’ai aussi suspendu l’autorisation d’opérer de Belavia », compagnie du Bélarus, a-t-il ajouté sur Twitter.

L’ambassadeur du Bélarus à Berlin a été convoqué lundi au ministère allemand des Affaires étrangères après le déroutage par les autorités bélarusses d’un avion de ligne et l’arrestation d’un opposant présent à son bord.

« Les explications fournies jusqu’à présent par le gouvernement du Bélarus concernant l’atterrissage forcé d’un avion de Ryanair à Minsk sont aberrantes et ne sont pas crédibles », a déclaré dans un communiqué le chef de la diplomatie Heiko Maas.

Le ministre des Affaires étrangères allemand Heiko Maas, en novembre 2014. (Capture d’écran : YouTube/UdL Digital)

« Nous avons besoin de clarté sur ce qui s’est réellement passé à bord et sur le terrain hier. Et nous avons besoin de clarté sur le bien-être de Roman Protassevitch et de sa partenaire, qui doivent être immédiatement libérés », a-t-il ajouté

La convocation a été fixée pour lundi soir.

Le ministre a précisé qu’un haut fonctionnaire du ministère, Miguel Berger, rencontrerait l’ambassadeur, Denis Sidorenko, tandis que les dirigeants européens débattront, à l’occasion d’un sommet des Vingt-Sept à Bruxelles, des « conséquences » de cet incident qui a provoqué l’indignation contre le régime du président Alexandre Loukachenko.

Le président biélorusse Alexandre Loukachenko après avoir voté dans un bureau de vote arborant le drapeau biélorusse, lors des élections présidentielles à Minsk, Biélorussie, le 9 août 2020. (Crédit : AP Photo/Sergei Grits)

L’équipage du vol de Ryanair a lui-même décidé d’atterrir à Minsk « sans ingérence » après avoir été informé d’une alerte à la bombe, ont affirmé lundi les autorités bélarusses.

« La décision a été prise par le commandant de l’équipage sans ingérence extérieure », a indiqué Igor Goloub, commandant de l’armée de l’air.

Selon lui, le pilote aurait pu « partir vers l’Ukraine, en fonction de la météo et de sa réserve de carburant, ou vers la Pologne ».

Dimanche, un chasseur MiG-29 a décollé sur ordre personnel du président bélarusse Alexandre Loukachenko pour intercepter le vol FR4978 de Ryanair effectuant la liaison Athènes-Vilnius, capitales de deux pays de l’UE, et qui se trouvait à ce moment-là dans l’espace aérien bélarusse.

Selon les autorités bélarusses, une alerte à la bombe, qui s’est révélée être mensongère, est à l’origine de l’interception de l’appareil.

Après l’atterrissage à Minsk et le contrôle de l’appareil, l’avion est reparti pour la Lituanie.

Entretemps, la police bélarusse a arrêté l’opposant Roman Protassevitch et sa petite amie, Sofia Sapéga, qui se trouvaient à bord. De nombreux responsables en Occident estiment que l’ensemble de l’incident a été orchestré.

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