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Le Fatah réclame des excuses au Hamas “adouci” pour ses accusations de trahison

Après l’alignement affiché du Hamas sur la position adoptée en 1988 par son rival, le porte-parole demande des excuses pour des décennies de critiques

(de gauche à droite) Le chef de la délégation du Fatah Azzam al-Ahmad, le Premier ministre du Hamas dans la bande Gaza Ismail Haniyeh et l'adjoint du chef politique du Hamas Moussa Abu Marzouk après un accord entre les dirigeants de la Cisjordanie et de la bande de Gaza pour la formation d'un gouvernement d'unité sous cinq semaines, à Gaza Ville, le 23 avril 2014. (Crédit : AFP/Said Khatib)
(de gauche à droite) Le chef de la délégation du Fatah Azzam al-Ahmad, le Premier ministre du Hamas dans la bande Gaza Ismail Haniyeh et l'adjoint du chef politique du Hamas Moussa Abu Marzouk après un accord entre les dirigeants de la Cisjordanie et de la bande de Gaza pour la formation d'un gouvernement d'unité sous cinq semaines, à Gaza Ville, le 23 avril 2014. (Crédit : AFP/Said Khatib)

Un responsable palestinien a demandé que le Hamas s’excuse d’avoir accusé son rival, le Fatah, de trahison, après la publication lundi par le groupe terroriste d’un document politique qui le rapproche de la ligne adoptée il y a des décennies par l’Organisation de libération de la Palestine (OLP).

« Le nouveau document du Hamas est identique à celui du Fatah de 1988. Le Hamas doit s’excuser auprès du Fatah après 30 ans passés à nous accuser de trahison pour cette politique », a déclaré lundi le porte-parole du Fatah, Osama al-Qawasme, selon Reuters.

Le Hamas a sévèrement critiqué le programme politique du Fatah, qui se fonde sur la mise en place d’un état palestinien en Cisjordanie, dans la bande de Gaza et à Jérusalem Est, des territoires conquis par Israël pendant la guerre des Six Jours en 1967, tout en autorisant l’existence d’un état israélien.

Le nouveau document du Hamas accepte la notion d’un état palestinien dans les territoires conquis par Israël pendant cette guerre, mais refuse la mise en place de l’Etat d’Israël, jugée « illégale », et affirme la revendication palestinienne à toute la terre d’Israël et au droit du retour pour tous les descendants des réfugiés.

Khaled Meshaal, à droite, chef du Hamas en exil, pendant une conférence de presse à Doha, au Qatar, le 1er mai 2017. (Crédit : Karim Jaafar/AFP)
Khaled Meshaal, à droite, chef du Hamas en exil, pendant une conférence de presse à Doha, au Qatar, le 1er mai 2017. (Crédit : Karim Jaafar/AFP)

Le nouveau programme a été présenté comme une modération de la position précédente du groupe, qui n’acceptait pas l’idée d’un état palestinien présent uniquement dans les lignes de 1967. Le document a aussi été purgé de certaines formulations jugées antisémites.

En novembre 1988, l’OLP, dirigée par Yasser Arafat, avait reconnu « ces résolutions des Nations unies qui appellent à une solution à deux états d’Israël et de Palestine. »

L’organisation, qui était alors considérée comme un groupe terroriste par les Etats-Unis, avait déclaré vouloir « établir l’état indépendant de Palestine et accepter l’existence d’Israël comme état de la région. »

Cette déclaration avait été suffisante pour que l’OLP soit supprimée de la liste américaine des organisations terroristes, permettant aux Etats-Unis, puis à Israël, d’entrer en négociations directes avec elle.

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