Les demandes d’indemnités affluent ; plus de 100 biens endommagés dans le sud
Alors que le cessez-le-feu se maintient, Israël commence à calculer les coûts de l'opération Aube, à priori supérieurs à ceux de l'opération Gardien des murs de 2021
Sharon Wrobel est journaliste spécialisée dans l'immobilier pour le Times of Israel.
Après l’ouverture d’une ligne téléphonique directe pour signaler les dommages matériels causés par l’opération Aube, les informations recueillies indiquent qu’une centaine de propriétés ont été endommagées par les roquettes lancées depuis Gaza par le Jihad islamique palestinien.
On estime qu’une cinquantaine d’autres propriétés ont également été endommagées mais n’ont pas encore fait l’objet d’un signalement, les résidents ayant temporairement quitté leurs maisons.
Les dommages peuvent être signalés via le site Web de l’autorité fiscale israélienne ou en composant le *4954.
Selon Ynet, la compagnie aérienne israélienne Arkia Airlines, en coopération avec les conseils régionaux d’Eshkol et d’Ashkelon, a proposé aux résidents concernés de partir gratuitement en vacances à Chypre, en Grèce ou en Bulgarie pour trois ou quatre nuits, vols et réservations d’hôtel inclus.
Les médias israéliens ont procédé à une estimation des coûts globaux de l’opération Aube ; ils estiment qu’ils sont nettement plus élevés que ceux de l’opération Gardien des murs de l’année dernière, une série de combats de 11 jours avec le Hamas.
En 2021, le coût par jour actif de combat était estimé à environ 120 millions de shekels. Une inflation proche de 5 % et le recrutement de plusieurs milliers de réservistes ont probablement engendré une augmentation des coûts pour l’opération Aube, qui sont estimés à environ 150 à 160 millions shekels par jour de combat.
Ces coûts doivent être couverts par le système de sécurité, puisque Tsahal ne reçoit une augmentation budgétaire que si les dépenses dépassent sensiblement ce niveau.