Les proches d’otages pressent Biden et Trump à conclure un accord avant l’investiture
Les nouvelles de Gaza sur le sort des otages encore aux mains du Hamas s'amenuisent ; les proches des otages craignent qu'ils ne soient plus en vie d'ici le 20 janvier
Les familles des otages à la double nationalité israélienne et américaine détenus à Gaza ont exhorté les hauts responsables de Joe Biden, lors de réunions à Washington mardi, à coopérer avec leurs homologues de la nouvelle administration pour parvenir à un accord sur les otages avant que le président élu Donald Trump ne prenne ses fonctions dans deux mois.
« Nous exhortons les deux administrations à travailler ensemble, non pas pour préparer l’administration Trump à prendre ses fonctions à la fin du mois de janvier, mais plutôt pour faire avancer les choses maintenant, en ce moment unique », a confié Jonathan, le père de l’otage Sagui Dekel-Chen, au Times of Israel, après avoir rencontré le conseiller à la sécurité nationale Jake Sullivan, le responsable de la Maison Blanche pour le Moyen-Orient Brett McGurk et d’autres hauts responsables de Biden à la Maison Blanche, avec les proches de six autres otages à la double nationalité.
Selon lui, si les parties attendent l’entrée en fonction de Trump le 20 janvier pour conclure un accord, « il y a de fortes chances qu’aucun des otages ne soit encore en vie, et il sera pratiquement impossible de retrouver les dépouilles de ceux qui ont été assassinés ».
Tout en critiquant le gouvernement israélien pour avoir « abandonné » les otages pendant plus de 400 jours, Dekel-Chen a affirmé que l’administration Biden avait fait « tout ce qui était en son pouvoir » pour négocier un accord, malgré les réticences d’Israël et du Hamas.
Les familles des otages israélo-américains resteront aux États-Unis pendant plusieurs jours encore pour tenter de rencontrer certains des responsables récemment nommés par Trump, ainsi que les législateurs républicains qui contrôleront probablement les deux chambres du Congrès l’année prochaine.
Plusieurs parents d’otages toujours détenus par des terroristes à Gaza depuis plus de 13 mois ont indiqué avoir reçu de moins en moins de signes de vie de leurs proches ces derniers temps, selon la Treizième chaîne.
La chaîne dit avoir parlé à plusieurs familles, dont les noms n’ont pas été révélés, qui ont déclaré que dans le passé, elles obtenaient périodiquement des informations sur le lieu où se trouvaient leurs proches, soit par le retour des otages, soit par d’autres moyens.
Au fil du temps, cependant, les informations se sont raréfiées et plusieurs familles ont indiqué qu’elles étaient sans signe de vie depuis des mois.