Israël en guerre - Jour 559

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Les scientifiques ont trouvé 1 537 défauts dans le cœur du réacteur de Dimona – rapport

L’installation nucléaire vieillissante suit encore son plan opérationnel et ne présente aucun danger immédiat, mais les scientifiques disent non à la mise en place d’une solution à long terme

Un réacteur nucléaire israélien situé dans la vallée de Sorek, dans les collines de Judée. Israël possède deux réacteurs, l'un à Nahal Sorek, et l'autre est le Centre de recherche nucléaire du Néguev, près de Dimona. (Crédit photo : Yaakov Naumi/Flash90)
Un réacteur nucléaire israélien situé dans la vallée de Sorek, dans les collines de Judée. Israël possède deux réacteurs, l'un à Nahal Sorek, et l'autre est le Centre de recherche nucléaire du Néguev, près de Dimona. (Crédit photo : Yaakov Naumi/Flash90)

Des essais employant une technologie nouvelle par ultrasons ont révélé 1.537 malfaçons et avaries dans le cœur d’aluminium de l’installation nucléaire israélienne, située au Sud, près de la ville de Dimona.

Les scientifiques qui ont étudié le réacteur nucléaire vieux de 53 ans, l’an dernier, ont déclaré que, pour l’instant, les défauts ne posent pas de danger immédiat. Les résultats ont été publiés lors d’un forum scientifique organisé à Tel Aviv ce mois-ci, a rapporté Haaretz, mardi, lors du 30e anniversaire de la catastrophe nucléaire de Tchernobyl.

Lors de ce forum, la question abordée la plus pressante évoquait des problèmes de sécurité relatifs à la stabilité du noyau, bien que les scientifiques aient déclaré qu’il n’y ait pas de menace immédiate et que les niveaux élevés de contrôle soient principalement à attribuer à une « attitude stricte de supervision ».

Parmi les autres thèmes abordés lors du forum, on trouvait la sécurité des employés, la protection du noyau contre les missiles, et le renforcement de l’installation contre les tremblements de terre.

Photo d'archives des années 1960 d'un complexe de réacteur nucléaire près de Dimona, dans la sud d'Israël. (Reproduit à partir de www.nsarchive.org avec la permission de la Sécurité nationale des archives)
Photo d’archives des années 1960 d’un complexe de réacteur nucléaire près de Dimona, dans la sud d’Israël. (Reproduit à partir de www.nsarchive.org avec la permission de la Sécurité nationale des archives)

Le réacteur de base est réalisé en métal revêtu de ciment. Les barres de combustible sont introduites dans le noyau, où la fusion nucléaire se produit.

Au fil des années, le noyau absorbe des quantités considérables de chaleur et de rayonnement, ce qui provoque une dégénérescence lente de ses matériaux.

Le noyau Dimona, qui a été fourni par la France dans les années 1950 et mis en action en 1963, était destiné à être opérationnel pendant 40 ans. Mais il a dépassé le délai prévu de plus d’une décennie, à la consternation des scientifiques présents sur le site, a indiqué le journal.

View of the Israeli nuclear reactor located in the Sorek valley in the Judean hills.(photo credit: Yaakov Naumi/Flash90)
Vue du réacteur nucléaire situé dans la vallée du Sorek dans les collines de Judée. (Crédit photo : Yaakov Naumi/Flash90)

Lorsque des câbles diplomatiques américains ont été divulgués au public dans le cadre du scandale WikiLeaks, un télégramme de l’ambassade des États-Unis a révélé qu’en 2007, le professeur Eli Abramov, alors directeur général adjoint du réacteur, avait informé les Américains et leur avait dit que les systèmes du réacteur étaient en train d’être modifiés.

Mais, selon Abramov, le noyau ne peut pas être remplacé en tant qu’élément solitaire, et ainsi une toute nouvelle installation doit être construite afin d’en accueillir un nouveau.

Israël n’est pas signataire du Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires, et n’est donc pas soumis au régime de contrôle de l’Agence internationale de l’énergie atomique.

Cependant, Israël a volontairement accepté de travailler en conformité avec les règlements de sûreté de l’AIEA. Le moniteur principal du réacteur de sécurité est une commission indépendante directement subordonnée au Premier ministre.

Il n’est arrivé qu’une seule fois que la commission révoque le permis d’exploitation d’un réacteur pour des questions de sécurité, selon Haaretz.

À la lumière de l’état fragile du cœur nucléaire, le réacteur ne doit plus être exploité aussi souvent qu’il ne l’a été jusqu’à présent.

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