Liberman et Lapid défendent la construction à Maale Adumim
"Si j'étais Premier ministre, les Etats-Unis accepteraient que l'on construise à Maale Adumim", a affirmé Yair Lapid
Lors d’une réunion du conseil de la Terre d’Israël de la Knesset pour discuter des constructions dans l’implantation de Maale Adumim, à l’est de Jérusalem, le dirigeant du parti Yesh Atid, Yair Lapid, a mis l’absence de construction sur le compte de l’absence de pourparlers de paix et a affirmé que lui parviendrait à un accord avec les Etats-Unis pour s’assurer qu’Israël puisse construire à Maale Adumim.
« Nous ne construisons pas car si nous construisions aujourd’hui, sans un processus diplomatique, cela créera une crise diplomatique qui nuira à notre sécurité nationale. Si Maale Adumim fera partie d’Israël quoi qu’il arrive, pourquoi cela créerait une crise diplomatique ? Puisque nous parlons avec le monde en termes de tout ou rien. Soit nous construisons partout, soit nous ne construisons nulle part. Ce n’est pas réellement la situation [réelle] », a-t-il dénoncé
« Si j’étais le Premier ministre, en trois semaines, je pourrais obtenir un accord qui stipulerait de geler la construction en dehors des blocs en échange de la construction dans les blocs : Gush Etzion, Maale Adumim, Ariel ».
Lapid a fait cette déclaration alors qu’il est prévu que le vice-président américain Joe Biden se rende en Israël. Le voyage de 2010 de Biden en Israël a été marqué par l’annonce construction dans le quartier de Ramat Shlomo, une zone qu’Israël a annexée.
Egalement lors de cette réunion à l’appui, le dirigeant d’Yisrael Beitenu, Avigdor Liberman, a annoncé qu’il rejoindrait le gouvernement s’il autorisait la construction de 2 000 autres maisons dans l’implantation de Maale Adumim.
Liberman, dont la faction renforcerait la coalition avec six sièges, a déclaré que le Premier ministre Benjamin Netanyahu a été élu en partie sur la promesse de doubler le nombre de résidents à Maale Adumim, ce qu’il n’a pas fait.
« Je l’ai dit dans le passé, je me joindrais [au gouvernement] s’ils construisaient 1 000 unités. Cela fait une année que le prix a augmenté – s’il construit 2 000 unités, nous allons rejoindre le gouvernement », a-t-il annoncé. « Mais il n’a pas construit 2 000 unités, il n’en a pas construit 1 000, ni même 500. Il est bon dans ces discours, très bon à la télévision mais il n’agit pas ».