Israël en guerre - Jour 371

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Barak : Les otages ont été abandonnés par Israël le 7 octobre, ils ne doivent pas être sacrifiés maintenant

L'ancien Premier ministre Ehud Barak. (Crédit : Avshalom Sassoni/Flash90)
L'ancien Premier ministre Ehud Barak. (Crédit : Avshalom Sassoni/Flash90)

L’ancien Premier ministre Ehud Barak a affirmé qu’Israël aurait dû annoncer dès le début de la guerre qu’il était prêt à conclure un accord « tout pour tout » en vertu duquel il serait prêt à libérer tous les prisonniers de sécurité palestiniens en échange de la libération de tous les otages détenus à Gaza.

Il a expliqué à la Douzième chaîne que cela n’aurait peut-être pas abouti à un accord à ce moment-là, mais que cela aurait donné à Israël une plus grande légitimité internationale.

Plus important encore, a-t-il ajouté, les otages d’aujourd’hui appartiennent à une catégorie totalement différente de celle des accords précédents. Il ne s’agit pas du cas d’un seul soldat capturé « à cause d’une certaine action ratée », a dit Barak en faisant référence à l’échange de Gilad Schalit, ni d’un homme d’affaires qui s’est retrouvé en captivité à cause de ses propres actions, dit-il en faisant apparemment référence à un accord conclu en 2004.

« Ce sont des gens qui ont été abandonnés par l’État d’Israël » lorsque les terroristes du Hamas se sont déchaînés de façon meurtrière dans leurs communautés le 7 octobre, et maintenant Israël doit « décider s’il va aussi les sacrifier ».

« Nous sommes en train de rompre la base morale du contrat fondateur [entre l’État et ses citoyens], si nous ne faisons pas tout pour les faire sortir, même si cela signifie qu’il y aura beaucoup de terroristes libérés de prison. Nous réglerons nos comptes avec [les terroristes] plus tard, mais cela risque de prendre beaucoup de temps. Sauver les otages ne sera pas possible si nous ne le faisons pas pendant cette guerre. »

Critique de longue date du Premier ministre Benjamin Netanyahu, Barak a également affirmé que Netanyahu était contraint par les ministres d’extrême-droite Bezalel Smotrich et Itamar Ben Gvir, qui peuvent le faire tomber quand ils le veulent, et que Netanyahu avait donc maintenant inventé une nouvelle revendication d’auto-préservation en se présentant comme la seule personne capable d’empêcher la création d’un État palestinien.

« Personne ne parle d’un État palestinien, mais de la stratégie de sortie » une fois que le Hamas aura été vaincu à Gaza, a déclaré Barak. Selon lui, Israël sous Netanyahu ne parvient pas à présenter une vision crédible pour Gaza une fois que le Hamas aura été dépouillé de ses « capacités armées et de gouvernance ».

Il a affirmé que Netanyahu devrait travailler sur ce sujet avec les États-Unis, ainsi qu’avec l’Égypte, la Jordanie, les Émirats arabes unis et les Saoudiens. Ne pas le faire serait « un grave échec ».

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