La petite-fille d’une ex-otage se demande si Netanyahu en fait assez pour ramener les captifs à la maison
Au cours d’une brève interview sur scène lors du rassemblement de 24 heures pour les otages à Tel Aviv, la petite-fille de l’otage libérée Adina Moshe se demande si le Premier ministre Benjamin Netanyahu « fait vraiment tout ce qu’il peut pour que les gens rentrent chez eux ».
Anat Shoshani, dont la grand-mère a été libérée dans le cadre de l’accord sur les otages conclu entre le Hamas et Israël et dont le grand-père a été assassiné par le groupe terroriste palestinien le 7 octobre à Nir Oz, est la première d’une longue série à être interviewée dans le cadre du cycle d’interventions nocturne.
« Nous ne pouvons pas nous reposer et nous ne pouvons pas rester silencieux », dit-elle à Linoy Bar-Geffen, la journaliste qui anime l’événement.
« Les gens ici [sur la Place des Otages] sont vraiment devenus ma famille. Derrière chaque otage, il y a des braves gens qui veulent simplement que leur famille rentre à la maison. »
Entre chaque prise de parole, un spectacle musical est proposé par des artistes issus des communautés frontalières de Gaza que le Hamas a envahies le 7 octobre.
Lors d’une conférence de presse tenue plus tôt dans la soirée, Netanyahu a été pressé d’évoquer le sort des 132 otages qui se trouvent encore dans la bande de Gaza.
Le Premier ministre a répondu que personne ne pouvait se mettre dans la situation « cauchemardesque » dans laquelle les familles des otages se sont retrouvées au cours des 100 derniers jours, ajoutant qu’il était de tout cœur avec elles et qu’il n’aurait de cesse que tous les otages ne soient restitués.
Mais il a ajouté que les familles des otages ne peuvent pas se mettre à la place des décideurs politiques, suggérant que d’autres considérations doivent être prises en compte dans les négociations pour libérer les personnes retenues en captivité.
Certains estiment au contraire que le gouvernement doit payer n’importe quel prix pour libérer les otages, étant donné que l’État avait la responsabilité de protéger ses citoyens et qu’il ne l’a pas fait le 7 octobre.